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lundi 21 avril 2008

La CGC Médias s’interroge sur la simultanéité systématique des déclarations de FTV et de la commission


La CGC Médias s’interroge sur la simultanéité systématique des déclarations de Patrick de Carolis et celles du président de "la commission pour la nouvelle télé publique".

A l’instant même où Jean-François Copé rendait public en conférence de Presse, le rapport de méthode présenté par lui-même et qu’il remettait au Président de la République, Patrick de Carolis diffusait le matin, le n°1 d’une soi-disant « News Letter » où il est clairement écrit : « Les huit chantiers de modernisation, loin d’être remis en cause par la commission Copé pour la nouvelle télévision publique, sont encouragés. »(en gras et souligné dans le texte)

La CGC Médias ne peut que s’interroger sur les imbrications qui existent de facto entre les déclarations du Président de la commission concernant, entre autres, les « chantiers » internes et les déclarations de France Télévisions qui affirme par la voix de son président qu’ils « sont encouragés » par la commission.

Ce dysfonctionnement est manifeste et les déclarations des quatre parlementaires PS membres de cette commission qui indiquaient "La commission Copé sur la nouvelle télévision publique n'a "aucune piste" pour financer la suppression de la publicité sur France Télévisions d'ici à 2011", le confirment bel et bien. Le député PS Didier Mathus, lui aussi membre de la commission, allant même lors d'un point de presse à l'Assemblée nationale, jusqu’à indiquer que "la télévision publique était "en danger".


Patrick Bloche ajoutant "Le rapport d'étape ne répond pas à la question essentielle: l'audiovisuel public pourra-t-il en 2011 vivre sans ressource publicitaire ; c'est comme si en 2011, le problème allait se résoudre de manière automatique".

Des propos qui vont à l’encontre de ceux tenus concomitamment par le Président de la Commission et par Patrick de Carolis.


Dire que cette commission était, à l'origine destinée à trouver des "pistes" pour financer la suppression de la publicité sur France Télévision d'ici à 2011" et qu'elle semble devoir ne mettre en oeuvre que la réforme Carolis qui a déjà fait l'objet de 3 trois droits d'alertes et de plusieurs procédures judicaires en cours (voir les articles ci-après)

"La commission" ne serait-elle qu’un simple bureau d’enregistrement des manœuvres tant injustifiées qu’illégales, où les dirigeants de France Télévisions auraient en comité restreint et en amont, décidé de tout ?!

Il suffit de lire les 5 pages d’un document confidentiel (voir au bas de cet article) dont nous avons eu copie émanant de la « sous-commission gouvernance » pour constater qu'elles ne sont quasiment q'un "copié-collé" de la "News letter" de Patrick de Carolis.

Il y a donc largement matière à s’interroger et comprendre qu'au travers de cette réforme hors-la-loi - combien de fois faudra-t-il le redire - tous les personnels sans exception seront touchés.



Notamment les journalistes qui, en dehors des P.T.A. (Personnels Techniques et Administratifs) visés par les « chantiers » qui sont concernés au 4ème paragraphe du chapitre 4 de ce documents: « FTV SA n’ayant pas le statut d’éditeur de programmes, il ne peut employer des journalistes ou encore des personnels techniques, or il s’agit de l’essentiel de l’activité des personnels.»

Commencer, notamment le document sur "une gouvernance [soi-disant] bâtie sur une construction historique à partir des chaînes" et consacrer le fait que "Le groupe FTV détient des participations dans 49 sociétés" en tentant de justifier la création année après année de ces dernières par une soi-disant correspondance à "des métiers de base", c'est plus qu'édifiant.

Avoir au fur et à mesure des années fait grossir un périmètre jusqu'à l'étendre à presque 50 filiales et 11.500 salariés dont 3/4 de ces sociétés sont sans contrôle des IRP, puisque filiales de 1er ou de second ordre donc non soumises aux divers CE ou CCE des chaînes, est incroyable.

La commission tout comme FTV auraient-ils oubliés le volumineux rapport de l'IGF (Inspection Générale des Finances) rendu en 2006 pas tendre avec la gestion de l'ensemble.

La question de l’impartialité et de l’indépendance de la commission ne peut plus, en l’état actuel des choses, ne pas être posée.



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