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vendredi 23 mai 2008

P.de Carolis pourrait comparaître 4 ou 5 fois au Pénal dans les mois qui viennent

Après le CCE de France 3 qui, le 27 mai prochain, assigne devant le TGI de Paris, le représentant légal de la chaîne contre son projet hors la loi d’ "actualisation de la charte d’organisation de France Télévisions", les élus mandatent le CE de France 2 pour saisir aussi la Justice. Les élus du CE de France 2, instance représentative délibérante, se sont opposés, le jeudi 22 mai 2008, à l’ordre du jour que la direction voulait, unilatéralement, leur imposer.

Les élus ont ainsi empêché la direction de passer en force. Ils ont voté à l’unanimité un nouvel ordre du jour.

Tant sur les chantiers que dénonce avec force le SNPCA-CGC avec, notamment, la manoeuvre illicite de « transferer les personnels » des chaînes vers France Télévisions que sur la charte hors la loi à laquelle ils sont liés ou, dernièrement, que sur l’introduction des nouvelles caméras numériques (16/9ème et HD), la direction voulait avancer à marche forcée.

Cette dernière tentait d'obtenir fallacieusement un vote des élus sans qu’ils aient pu avoir accès aux informations nécessaires et par desssus tout sans que le CHS-CT, l'expert qu'il a récemment désigné sur ces dossiers ou encore le cabinet d'expertise "Raisonnances" saisi dans le cadre du droit d'alerte, n’aient encore rendu leurs conclusions.

Notons au passage que si le CHS-CT n'a pas été consulté sur cette nouvelle organisation que prévoyait France 2 et plus largement France Télévisions, pas plus que l'expert qu'il a nommé ne l'a été; le CHS-CT n'a encore moins été consulté sur les locaux que la direction prévoyait pour ces regroupements.

La direction qui espérait bien conclure cette fois-ci avait même cru devoir montrer les plans des futurs bureaux à plusieurs services (l'obligation de consulter, là aussi, le CHS-CT balayée par France Télé), notamment celui des "études" qui découvrait stupéfié que pour une douzaine de collaborateurs dans un même "local" il pouvait n'y avoir qu'un vasistas.


Les élus ont donc refusé les consultations factices et ont demandé pour le moins, leur report.

Les élus et représentants syndicaux ont, de plus, déploré à l’unanimité ces méthodes de passage en force, à 100.000 lieues de ce que certains osent encore qualifier en interne de dialogue social - inexistant- mais aussi du respect des instances représentatives du personnel et donc des salariés eux-mêmes.

Au cours d'une séance fleuve qui a débuté dès 9h00 le matin pour se terminer vers 20h00, les élus et les représentants syndicaux se sont trouvés en face d’un mur. Ils ont pu entendre, François Guilbeau dégé de France 2, à qui ils ont rappelé qu’une direction ne peut travailler contre les salariés de l’entreprise et leurs représentants, ressasser pendant à peu près 4 heures de temps la même rengaine usée et lancinante.


Le dégé de "La Deux" pensait peut-être pouvoir continuer à prendre les élus pour des "andouilles rétrogrades" qui "n'auaraient pas bien compris tout les bienfaits de la réforme" que P.de Carolis avec son aide particulièrement active essaie de mettre en place à tout prix.

Seulement voila,Monsieur Guilbeau, les élus tout comme les salariés du reste, ne "gobent" pas, non. Ce ne sont pas des "nazes".

Ils ont compris depuis un bon moment à qui ils ont à faire. Ils ont donc à juste titre adopté la méthode "SQUASH" en renvoyant la balle sur "le mur" pour que vous la direction se la reprenne plein pot.

Les élus ont, ainsi, adopté une résolution permettant aux membres du bureau d’engager toute procédure en Justice visant à faire respecter l’institution, ses prérogatives mais plus généralement les textes de loi (voir le texte) et fait parvenir à la Presse - à l’exception de FO/CFTC – un communiqué commun pour dénoncer les manœuvres de la direction. (voir le texte)

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