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vendredi 19 septembre 2008

Carolis a dû oublier ce que conscience veut dire.

L’article L.761-7 du Code du travail prévoit que tout journaliste qui n’est plus d’accord avec les orientations ou la philosophie de l’entreprise, démissionne en faisant jouer ce qui est appelé Clause de conscience.

Patrick de Carolis qui menaçait en début d’année le chef de l’Etat par voie de presse : "Je ne porterai pas un projet sous-financé, j’en tirerai toutes les conséquences." Le même Patrick de Carolis après que Nicolas Sarkozy ai trouvé, le 30 juin, que "les programmes de France Télévisions ressemblaient encore trop à ceux d'une chaîne privée", répliquait au Président de la République qu'il trouvait ce type de jugement "faux", "stupide" et "injuste".

Que signifie donc « conscience » pour Carolis ? Lui qui essaie depuis des mois et des mois de reporter sur son « employeur » les effets désastreux de sa réforme avec les inévitables « conséquence sociales » comme il les appelle, celles qu’il est allé vendre en haut lieu sacrifiant à moyen terme ¼ des effectifs du holding pour essayer sauver son poste jusqu’en 2010.

CAROLIS DOIT EN TIRER LES CONSEQUENCES ET PARTIR comme le dit depuis plusieurs semaines la CGC MEDIAS et se souvenir, s’il se rappelle qu’il a été un jour journaliste , faire jouer la conscience qui lui reste puisqu’en total désaccord avec les orientations et l’analyse de son employeur (dans ses dernières publications « Carolis doit partir » 2/07/08, hier encore « P. de Carolis ne survivra pas à la nouvelle loi » du 18/09/08 )

En annonçant dès hier, la convocation à 18h à l'Elysée pour ce vendredi 19/09 de Christine Albanel, entre autres suite à ses diverses déclarations et son intervention à la fête de l’huma, notamment pour lui signifier que le sort de Carolis était scellé…éliminé, carbonisé écrit la presse de ces 2 derniers jours, la CGC Médias était donc particulièrement bien au fait.

Quant à un soi-disant texte de loi imaginaire d’une soi-disant « mouture définitive du projet de loi audiovisuelle qui vient soi-disant d'être envoyée au Conseil d'État pour avis » tout ceci n’est qu’élucubrations et bêtise. Dans le projet de loi ne figure absolument pas ceci "les présidents des sociétés France Télévisions, Radio France et de la société en charge de l'audiovisuel extérieur de la France sont nommés par décret pour cinq ans parmi les représentants de l'État (...)".
Si un petit malin avait cru pouvoir, à un moment, utiliser pour lui l’adage « on n’est jamais mieux servi que par soi-même » pour glisser une telle disposition dans un document non finalisé et surtout non validé, et tirer ensuite les marrons du feu, aujourd’hui cette tentative a avortée.

Une chose est sure Carolis n’est plus à sa place pour mener quelque réforme que ce soit.
La CGC Médias le redisait il y a peu, « oui à France Télévisions, le changement de « capitaine » est indispensable, inévitable, à prévoir sans délai et sa seule planche de salut mais il doit s’inscrire en rupture avec l’existant et son "parachutage" ne pas être sujet à polémiques.Il doit s’agir d’un professionnel reconnu de tous capable de gérer un tel paquebot en perdition, d’y engager les réformes de fond afin de le faire voguer de plus belle. »

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