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samedi 27 septembre 2008

Carolis indubitablement sur le départ.

Comme l’indiquait la CGC Médias dès le 24 septembre, Bercy a bien adressé à Patrick de Carolis une fin de non recevoir.
Et comme s’il fallait encore une confirmation à ce dernier, en plus de Bercy, Matignon qui semble avoir repris la main depuis les déclarations intempestives de la ministre de Tutelle , le confirme: « rien ne sert pour Carolis de discuter sur cette question qui a été arbitrée au plus haut niveau par le chef de l’Etat ».

Le titre du dernier article de notre blog du 26 septembre : « 450 millions d'euros pour FTV pas un sou de plus...P.de Carolis l'a redit: "LE COMPTE N'Y EST PAS" », était d’ailleurs des plus conformes à ce que certains médias reprennent aujourd’hui.

Comme il l’a confirmé dès l’été sur les ondes et à la Presse, Patrick de Carolis n'a d’autre option que d’en « tirer toutes les conséquences » (dixit l’intéressé) et de donner sa démission.

Il ne s’agit donc pas d’image ou encore de notoriété de Carolis dans l’opinion mais de crédibilité.

L’homme n’aurait bien évidemment aucune figure, s’il ne mettait pas en application les règles qu’il a lui-même fixées, ses principes comme il dit.

Et si ces profonds désaccords avec l’Etat, principalement sur ce budget que rejette le PDG de France Télévisions n’était qu’un ultime baroud pour tenter de faire évoluer le montant du chèque qu’il négocie pour partir ?

Si ce n’était que le budget ! Seulement voilà, il y a aussi un autre point de désaccord qui porte sur les nouvelles orientations du groupe, à commencer par les cahier des missions et des charges des chaînes, concernant entre autres, les obligations de production et d’efforts dans le domaine de la création.

De plus l’Elysée, au regard des déclarations du futur sortant, s’interroge de plus en plus sur l’ « entreprise unique » telle qu’il a essayé de lui "fourguer", s’appuyant, il faut le redire, sur les préconisations du cabinet d’avocats qui salarie le président de la commission éponyme, à savoir la commission Copé.

Si l’Elysée est prête à promulguer le plus rapidement qui soit le texte sur la suppression de la pub, en revanche, il semble qu’elle préférerait discuter avec le prochain pdg (et ce serait bien naturel) de « la future structure », une UES par exemple, qui offrirait beaucoup plus de possibilités et surtout pourrait être beaucoup plus appropriée.

Tout cela avec une évidence maintenant totalement intégrée par tous, le fait que le PDG de France Télévisions ne puisse plus se maintenir.

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