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lundi 15 septembre 2008

Vent de panique hier soir à France Télévisions….

Vent de panique hier soir à France Télévisions….

Lundi 15 septembre en fin d’après midi ou pour utiliser un langage plus médiatique, aux environs de l’«acces prime time » la « nouvelle » se répandait comme un traînée de poudre : les jeux étaient faits.

L’homme qui murmurait –non pas à l’oreille des chevaux- mais bien à celle du Chef de l'Etat avait remis ça; le conseil en stratégie financière, l'un des hommes les plus écoutés du président de la République depuis son élection, le 6 mai 2007 (voir les nombreux articles de presse sur le sujet, notamment Le Monde du 12/02/08) allait réussir un nouveau coup après celui de la suppression de la pub : replacer son ex « coéquipier ».

Pas question de reproduire le schéma qui a coûté si cher en endettements et frais financiers, au journal « Le Monde », titre de presse qui avait perdu tant d’argent ces dernières années et dont la politique d’expansion voulue par le duo Alain Minc et Jean-Marie Colombani avait aboutit à leur éviction, non.

Cette fois-ci le premier « recherché de l'establishment comme il s'enorgueillit, qui adore le pouvoir et sait jouer des atouts et faiblesses des hommes » (dixit le quotidien) ne devrait pas apparaître ouvertement et rester quelque peu dans l’ombre.

Pourtant la « philosophie » avait couru dans les couloirs autorisés, il n’était plus question d’un journaliste à la tête de FTV.

Alors quoi ? L’affaire ne serait-elle plus entendue ? Il y a fort à penser que ce que personne, qu’il s’agisse de l’interne, des professionnels, des politiques et à peu près tout ce que compte le monde médiatique, n’a envie de voir s’exporter à France Télévisions et qui s’est traduit dans le titre de presse par une guerre interne avec un « conseil de surveillance » (s’appellerait-il ainsi avec la future loi ?) paralysé par l’opposition d’un seul qui avait gelé toutes les décisions, prenant le risque alors de faire perdre des mois essentiels à un navire qui prenait déjà l’eau de toutes parts (comme France Télé aujourd’hui), finalement et en toute logique, ne se réalise pas.

Et pour reprendre l’adage populaire : les conseilleurs n’étant pas les payeurs, il faut espérer que ce scénario tant redouté, n’ait été le temps de quelques minutes, qu'un mauvais scénario de science fiction.

Oui à France Télévisions, le changement de « capitaine » est indispensable, inévitable, à prévoir sans délai et sa seule planche de salut mais il doit s’inscrire en rupture avec l’existant et son "parachutage" ne pas être sujet à polémiques.

Il doit s’agir d’un professionnel reconnu de tous capable de gérer un tel paquebot en perdition, d’y engager les réformes de fond afin de le faire voguer de plus belle.

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