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jeudi 16 octobre 2008

Carolis et Albanel sont maintenant deux à pouvoir en tirer les conséquences

Comme nous l'écrivons et le répétons depuis maintenant plusieurs semaines, "l'indispensable", "l'incontournable" réforme de l'audiovisuel telle qu'elle a été "vendue" au Chef de l'Etat par certains et murmurée à l'oreille par d'autres, devrait logiquement être reportée comme le suggérait de façon la plus sensée qui soit, il y a quelques jours, Edouard Balladur ex premier ministre.

Une réforme est certes indispensable mais il est certain qu'au moment où la crise financière, loin d'être jugulée, connaît une nouvelle étape: les marchés asiatiques replongent suite à un nouvel accès de panique à Wall Street sur fond de récession, les français ne comprendraient pas que l'on injectât des centaines de millions jusqu'à atteindre le milliard et demi pour la télé publique déjà suffisamment déstabilisée depuis presque 4 ans.

Que l'Etat dans un cadre européen décide d'engager des centaines de millions face au spectre d'un "écroulement systémique"de l'économie en dominos, qui ne l'entendrait - sinon des milliers et des milliers d'entreprises pourraient disparaître et avec elles des milliers et des milliers d'emplois - mais remettre au pot 1 milliard, 1 milliard et demi pour que Christine Albanel qui fait comme si l'état financier du Pays ne devait avoir aucune incidence sur sa façon d'être et sur sa façon de voir les choses, sans garantie et alors qu'à l'inverse des entreprises la télé ne produit rien, au sens littéral du terme, ce serait indécent.


Par parenthèses, chacun pourra apprécier, là, un bel exemple de solidarité gouvernementale.

Nous l'écrivions encore hier dans un post intitulé "Christine Albanel ne sait plus quoi faire pour dépenser l'argent des contribuables" n'obtiendra pas la rallonge qu'elle réclame pour son ami Carolis.

Personne ne sait d'ailleurs, depuis plusieurs mois, pourquoi Christine Albanel porte au pinacle systématiquement Patrick de Carolis ? Elle est même allée jusqu'à marteler partout sa reconduction , alors que dans le projet de loi c'est le Président de la République qui nomme le pdg de la télé publique.

La ministre de la Culture et de la Communication qui a annoncé il y a quelques jours à la presse et sur les ondes que "la loi passera puisque depuis un an elle a été anticipée" va pouvoir maintenant tout comme son ami Carolis pour qui le compte n'y sera pas "en tirer toutes les conséquences".

Après donc ses déclarations toutes plus intempestives les unes que les autres, Christine Albanel ne peut plus soutenir sa "vision" des choses.

Finalement, il semble bien que la logique et le rationnel l'emportent sur l'entêtement et que la réforme soit pour l'heure enterrée.


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