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jeudi 2 octobre 2008

Carolis : Quel coup d'éclat ? Depuis quand sa démission serait "un coup"?

Dans une précédente publication du 18 septembre intitulée "P. de Carolis ne survivra pas à la nouvelle loi" la CGC Médias annonçait la démission de Patrick de Carolis .

Quoi de plus logique en somme puisque Carolis affirmait dès l'été: donner sa démission fin septembre si «le compte n’y [était] pas».

Il n'a cessé de répéter que les 450 millions que l'Etat annonçait verser à France Télévisisons, étaient loin de suffire, compte tenu de la situation financière actuelle du holding public. Donc comme il l'a dit, «le compte n’y est pas», il en tire les conséquences.

Comme nous le disions il ya quelques jours, la fin de non recevoir adressée à l'interréessé par Bercy, Matignon après les déclarations intempestives de la ministre de Tutelle , enchérissant: « rien ne sert pour Carolis de discuter sur cette question qui a été arbitrée au plus haut niveau par le chef de l’Etat », a précipité les choses.

C'est dans ces conditions que Télé 7 jours va plus loin, en annonçant le 8 octobre comme étant le jour où Patrick de Carolis rend publique sa démission à Arles, à l'occasion de la Conférence Internationale des Télévisions publiques, où il doit se retrouver en compagnie de son très récent mais aussi très indéfectible soutien Christine Albanel. (là aussi la CGC Médias le révélait sur ce même blog)

Selon l'hebdomadaire, c'est l'hypothèse avancée dans son numéro qui paraitra lundi, sous le titre: "Scoop: Carolis ou la tentation du coup d'éclat".

Le seul "plus" entre cet article et nos publications, c'est la date. Nous avions bien indiqué dès le 24 septembre 2008 que "les profonds désaccords avec l’Etat, portaient principalement sur ce budget que rejette le PDG de France Télévisions mais n’était qu’un ultime baroud pour tenter de faire évoluer le montant du chèque qu’il négocie pour partir ? "

"Selon le magazine, les propos de Frédéric Lefevre, porte parole de l'IMP, estimant que "si Carolis fait obstacle à la réforme, cela ne pourra pas durer très longtemps" auraient décidé Carolis à "envisager de faire un coup d'éclat". Redisons-le, quel coup d'éclat ?

Mettre enfin ses actes en adéquation avec ses propos, cela ne ressemble en rien à un coup d'éclat; surtout lorsqu'à la clé on tombe d'accord sur le montant d'un chèque.

Après avoir soi-même proposé la réforme, avoir tenté d'en accuser un autre -vous savez celui dont l'analyse était qualifiée de stupide - avoir menacé de tout laisser tomber en prenant au passage 11.500 salariés en otage en omettant bien de leur dire que son projet se traduirait derrière par des centaines de licenciements, il ne peut que s'en prendre à lui-même l'auteur de tout ce stratagème mais en aucun cas ne faire croire à un quelconque coup d'éclat.

"Il n'est plus l'homme de la situation". En cela nous sommes d'accord avec la déclaration de Jef, délégué SNJ CGT qui le disait à la presse le "Avec un tel sous-financement, [450 millions d'euros seulement] Carolis ne pourra jamais gérer son groupe et il devra partir".

Pour être le plus complet possible et selon nos dernières informations, les "émissaires" que le futur démissionnaire a cru devoir envoyer pour plaiser sa cause en haut lieu et qui ont tous fait chou blanc, ne sont pas arrivés à empêcher l'histoire audiovisuelle de continuer à s'écrire mais, à l'avenir sans lui.

Du reste et au regard du contexte économique plus que dégradé, rien ne dit qu'un coup (pas d'éclat) de théâtre n'intervienne pas avant le 22 octobre 2008: la sagesse pourrait l'emporter et dans ce climat économique plus qu'incertain, la loi sur la suppression progressive de la pub sur France Télévisisons pourrait être reportée et ne pas devoir s'appliquer comme initialement prévue le 1er janvier 2009.

Dès lors, quoi de plus naturel et surtout de plus légitime, concernant l'aspect structurel du groupe, d'en discuter avec le successeur de Carolis (bien désigné par le CSA) !!!

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