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mardi 25 novembre 2008

Une majorité de députés y compris UMP franchement hostiles au projet de loi audiovisuel au regard de la crise économico/financière

Audiovisuel public: Parallèlement à une journée de forte mobilisation, nombreux sont maintenant les députés UMP Hervé entre autres, qui non seulement doutent de la pertinence du projet de loi sur l'Audiovisuel mais sont également opposés à la suppression de la pub dans un tel contexte de crise économico/financière qui ferait une fois de plus que l'Etat devrait décaisser autour d'un milliard d'euros. (donc les contribuables)

Le député UMP Hervé Mariton s'est même déclaré, ce 25 novembre, défavorable à la suppression de la publicité, en soirée, sur les chaînes télévisées publiques, mesure phare du projet de loi sur l'audiovisuel public examiné à partir de mardi à l'Assemblée nationale.

"La pub, c'est rigolo, c'est bon pour le moral et c'est bon pour la consommation", a-t-il déclaré dans les couloirs de l'Assemblée. Le député de la Drôme redoute notamment "la contrepartie" de la suppression de la publicité, qui va entraîner selon lui "une hausse de la fiscalité". [Les français n'accepteront sûrement pas de mettre encore la main au porte monnaie, cette fois-ci pour la télé, ndlr !!!!!]

"Un certain nombre de députés UMP partagent mon point de vue", a-t-il encore affirmé. Outre l'ensemble des députés du Nouveau Centre, l'ensemble des députés de l'opposition, c'est à présent comme l'écrit et le dit la CGC Médias depuis plusieurs semaine, un nombre considérable de députés UMP qui ont aussi fait savoir leur désaccord avec le projet.

En additionnant tous ces députés qui pensent que l'Etat dont l'endettement est maximum et qui risque en 2009 de dépasser les 3% du PIB et dont les caisses sont vides, a autre chose à faire avec le milliard/le millliard et demi qu'il voulait donner à Carolis.

C'est donc à présent face un hémicycle majoritairement et le plus pragmatiquement qui soit hostile au projet, que le Chef de l'Etat va devoir se poser la question du maintien à marche forcée du texte de loi.

Il semblerait, du reste, qu'au regard de toutes ces inquiétudes et toute cette polémique bien inutile en ces temps de crise, il décide d'écouter les conseils de son ami Edouard Balladur en demandant au gouvernement de sursoir pour l'instant.

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