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vendredi 15 février 2008

La CGC Médias [SNPCA-CGC et SPC-CGC] maintient les positions qu’elle a défendues à l’Élysée concernant France Télévisions

Hors de toute manipulation politique et de toute récupération, la CGC continue de défendre ses positions ; celles qu’elle a réaffirmées lors de son entretien du 12 février à l’Elysée.

Le SNPCA-CGC & le SPC-CGC n’ont, eux, jamais changé leur fusil d’épaule.
Le SNPCA-CGC & le SPC-CGC qui ont voté les droits d’alerte sur France 2 comme sur France 3, ne demandent pas, eux, qu’ils soient levés comme certains l’ont pourtant déjà fait.
Au contraire, la CGC souhaite le plus logiquement qui soit : un audit autrement dit un état des lieux.
Et pour être tout à fait clair, la CGC qui avait appelé à la grève le 24 janvier sur France 2 (grève très suivie sur la chaîne), à laquelle s’étaient associés les autres syndicats autour d’une même revendication, tous contre la réforme Carolis avec sa "charte de fonctionnement" illégale et ses "8 chantiers" qui consistent à vider, à terme, les chaînes de l’ensemble de leurs collaborateurs en les faisant sortir de la Convention Collective de l’Audiovisuel Public.

Le SNPCA-CGC & le SPC-CGC ne confondent pas, eux, la réflexion menée par le Chef de l’Etat sur la possible suppression de la pub avec la réforme hors la loi d’un Carolis qui propose en CE devant les élus de la contourner, de la transgresser et « de faire sans » [la loi]

C’est pourquoi :
1. La CGC continue de demander le retrait de la réforme Carolis et de sa charte de fonctionnement qui ont été concoctées de manière totalement illégale et qui vise, à terme, à vider les chaînes de leurs salariés en les sortant de leurs Conventions Collectives et autres accords d’entreprise. Ce point essentiel qui ne faisait pas partie des «revendications» des autres organisations syndicales dans leur préavis de grève du 13 février, explique pourquoi la CGC avait décidé en toute conscience de ne pas se joindre au mouvement.

2. La CGC demande donc un état des lieux général de France Télévisions sur les 3 dernières années, préalablement à toute réforme qui n’est que la suite logique des droits d’alerte votés sur les chaînes.

3. La CGC demande une analyse fine du périmètre de France Télévisions, périmètre aujourd’hui des plus opaques avec ses 40 filiales dont certaines sont de véritables niches hors contrôle.

4. La CGC demande, au moment où la France prend la présidence européenne dès juillet, que la réflexion du Chef de l’État si elle devait aller jusqu’à la «suppression» de la pub sur la télé publique, soit mise en œuvre avec un calendrier de réduction progressive de la publicité sur les chaînes. (On voit mal, en effet, comment Bruxelles sollicité pour intervenir, en Allemagne, dans un dossier analogue (Bitkom) faisant référence aux articles 81 et 82 du traité de la Communauté européenne, sur les taxes arbitraires et injustes, pourrait émettre un avis favorable sur un mécanisme similaire de nouvelles taxes !

5. La CGC demande parallèlement que soit engagée une réflexion sur la réglementation des droits audiovisuels limitant les chaînes publiques qui ne peuvent donc générer de recettes sur des productions qu’elles auraient financées ou cofinancées (décrets Tasca).

Le tout, bien sûr, en cohérence avec la réécriture probable du cahier des missions et des charges dont est chargée, aujourd’hui, une commission nommée par l’Elysée.
Paris, le 14/02/08

mercredi 13 février 2008

Les propositions de la CGC faites, hier, à l’Elysée

Selon nos informations, après avoir été reçue le mardi 11 février par des conseillers de l'Elysée Georges-Marc Benamou, Raymond Soubie, et des représentants des ministères de la Culture et du Budget, l’intersyndicale ne sera reçue, aujourd’hui, que rue de Valois au Ministère de la Culture.

La CGC Médias qui pour sa part a été reçue hier à 16 heures mais qui ne fait pas partie de l’intersyndicale, contrairement à ce que l’ensemble de la presse laisse entendre en indiquant « que tous les syndicats appellent à la forte mobilisation, une première depuis 1974, depuis l’annonce faite le 8 janvier par Nicolas Sarkozy d’engager une réflexion sur la fin de la publicité dans ce secteur », a fait valoir ses positions.

La CGC estime que les points qu’elle défend, le plus pragmatiquement qui soit et hors de toute manipulation politique, ont toutes les chances d’aboutir.

1. Le retrait de la réforme Carolis et de sa charte de fonctionnement qui ont été concoctés de manière totalement illégale et visant, à terme, à vider les chaînes de leurs salariés en les sortant de leurs Conventions Collectives et autre accords d’entreprise [point essentiel qui ne fait pas partie des « revendications » du préavis du 13/02 et que la CGC avait exigé, faute de quoi elle a décidé de ne pas se joindre au mouvement, ndlr]

2. Préalablement à toute réforme, un état des lieux général sur tout France Télévisions (suite logique aux droits d’alerte votés sur les chaînes) et sur ce qui est passé ces 3 dernières années, à savoir le passage d’une poignée de filiales en plus des chaînes hertziennes (F2, F3, F4, F5 et RFO) à
40 filiales, aujourd’hui, plus opaques les unes que les autres.

3. Une analyse exhaustive de ce que beaucoup qualifient de "périmètre" et dont ils réclament "la pérennité" sans vouloir rien changer avec la mise en exergue de ses « structures de 1er ou second rang » sortant, de fait, de tout contrôle des organes de représentation des personnels.

4. La décision de geler le dossier pour l’instant qui n’est, semble-t-il, pas conforme aux règles en vigueur de Bruxelles et de prévoir, si toutefois la réflexion du Chef de l’État devait aller jusqu’à la « suppression » définitive de la pub sur la télé publique, un calendrier de réduction progressive de celle-ci sur les chaînes. En effet, Bruxelles sollicité pour intervenir dans un dossier analogue (Bitkom) en Allemagne, démarche soutenue par le groupe de pression EICTA (European Information, Communication Technologies Association) faisant référence aux articles 81 et 82 du traité de la Communauté européenne, sur les taxes arbitraires et injustes devrait émettre un avis plus que réservé sur un mécanisme similaire de taxes nouvelle.

5. Pour faire suite aux déclarations de Hervé Novelli, Secrétaire d'État auprès de la ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi, chargé des Entreprises et du Commerce Extérieur qui vont dans ce sens et qui déclarait, entre autres, le 21/01/08 sur une chaîne d’info continue « Une taxe n’est jamais le bon moyen de développer une activité économique, on en a des exemples partout », dans le contexte européen et concurrentiel, dans le cadre de la présidence européenne que va assurer la France dès juillet de cette année et donc du respect de ses principes, de l’amélioration du pouvoir d’achat, étudier les impacts financiers d’une telle décision.

6. Le tout en cohérence avec la réécriture probable du cahier des missions et des charges dont est chargée, aujourd’hui, une commission nommée par l’Elysée.



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mardi 12 février 2008

La CGC Médias reçue à son tour, aujourd’hui.

La dépêche AFP du 11 février, au sujet du mouvement du 13 février dans l’audiovisuel public, indique que « l’intersyndicale doit être reçue mardi à l'Elysée pour une "première réunion de travail" avec les conseillers de l'Elysée Georges-Marc Benamou, Raymond Soubie, et des représentants des ministères de la Culture et du Budget ».

La CGC Médias n’appelant pas à la grève, bien que très inquiète et très préoccupée vis-à-vis, notamment du désengagement des annonceurs qui d’ores et déjà pratiquent des coupes nettes dans les budgets pub destinés à France 2 et France 3, a demandé également à être reçue par Georges-Marc Benamou pour faire valoir distinctement son point de vue.

C’est à présent, chose faite. Le président de la CGC Médias dont le SNPCA-CGC est plus précisément le syndicat de l’Audiovisuel, a été reçu à 16h.

Le SNPCA-CGC l’a dit et répété, la revendication de la grève quasi unitaire (FO/CFTC ayant choisi un débrayage de 46minutes à 13h) et largement suivie sur France 2, le 24 janvier jour du CE de la chaîne, à savoir « le retrait de la réforme Carolis et de sa charte de fonctionnement » étant totalement absente du mouvement du 13/02, elle n’y participera pas.
La CGC Médias s’est, le cas échéant, étonnée de la communication faite par l’intersyndicale, le 7 février, ainsi rédigée « Les syndicats constatent que la décision du président de la République remet en cause le financement de service public de l’audiovisuel…. ». Elle s’en étonne peut-être moins, à présent, après avoir lu ce jour la conclusion de l’article du quotidien « le Monde » qui indique dans son dernier paragraphe au sujet de la grève du 13/02 : « Jean-François Tealdi, candidat communiste aux municipales à Nice et ami de Georges-Marc Benamou, a bien conscience du ridicule qu'il y aurait à réclamer sur des pancartes : "Maintien de la pub." Alors pour la grève, il a choisi un slogan obscur : "Pour le développement de l'audiovisuel public : pérennité, financement, périmètre, pluralisme." ».
La CGC Médias a également mis en avant l’annonce faite simultanément par Patrick de Carolis PDG de France Télévisions qui a convoqué un conseil d'administration extraordinaire le 27 février sur la suppression de la publicité, demandant aux ministres de tutelle des garanties de compensation dès 2008.
Un Carolis qui ne manque pas d’air en prenant en otage les administrateurs de l’État mais aussi des institutions de représentation nationale [sur l’air de « ma réforme sinon le chaos »] et qui écrivait pourtant 1h après l’annonce du Chef de l’État « en liaison permanente avec notre actionnaire, depuis deux ans à plusieurs reprises, à qui j’ai demandé cette clarification ». Lorsqu’on est en liaison depuis 2 ans avec quelqu’un, on ne le somme pas d’accorder des garanties ; cela ne tient pas debout ! D’ailleurs, le 27 février 2008, Carolis pourrait bien avoir une vraie surprise.
Se positionner en victime, demander des compensations pour soi-disant "maintenir les hypothèses du budget 2008 avec une substitution à la recette perdue." et continuer à marche forcée sa réforme qui est justement basée sur " des hypothèses du budget 2008 caduques", est totalement incohérent.

Aujourd’hui en prônant « la pérennité du périmètre de la télé publique ; la pérennité de son financement et l’impact de la décision présidentielle de supprimer la ressource publicitaire » tout le monde, à part la CGC Médias, fait comme si la régie pub était définitivement liquidée et ses 300 et quelques salariés sacrifiés.

La CGC Médias s’agissant des « des annonces devant avoir lieu dans les jours qui viennent sur la fin de la publicité, prévue pour 2009 » (ce qu’a indiqué la Ministre Christine Albanel) a réaffirmé son analyse à savoir concernant la " la réflexion sur la suppression de la publicité sur les chaînes publiques, qu’a souhaité mener le Président de la République qui, selon lui, pourrait être financée par une taxe sur les recettes publicitaires accrues des chaînes privées et par une taxe infinitésimale sur le chiffre d'affaires de nouveaux moyens de communication comme la téléphonie mobile et l'accès à Internet." , l’annonce d’un calendrier de réduction progressive de la publicité selon les règles en vigueur à Bruxelles.

En effet, Bruxelles sollicité pour intervenir dans un dossier analogue (Bitkom) en Allemagne, démarche soutenue par le groupe de pression EICTA (European Information, Communication Technologies Association) faisant référence aux articles 81 et 82 du traité de la Communauté européenne, sur les taxes arbitraires et injustes devrait émettre un avis plus que réservé sur les mécanismes de taxes nouvelles qui permettraient de financer la télé publique.

De fait, Bruxelles qui avait déjà considéré la redevance comme une «taxe parafiscale», en invitant les états concernés à la transformer en impôt dans la nouvelle constitution budgétaire, estimerait que de nouvelle taxes sur les PC, l’internet, la téléphonie, les nouvelles technologies, si elle venait à être validée, les entreprises privées pourraient se retrouver complètement désavantagées par rapport à leurs concurrentes.

C’est pourquoi, la CGC Médias estime que ce qu’elle défend, a toutes les chances d’aboutir.

A savoir :
Préalablement, un état des lieux de tout France Télévisions (suite logique aux droits d’alerte) votés sur les chaînes.

Une analyse fine autour des chaînes, du périmètre aujourd’hui des plus opaques que compte France Télévisions avec les 40 filiales

Une cohérence avec la réécriture probable du cahier des missions et des charges

La décision de geler pour l’instant avant l’aval de Bruxelles le dossier et de prévoir un calendrier de réduction progressive de la pub dans les chaînes, nous a semblé, la plus pragmatique et la plus rationnelle des solutions.