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vendredi 17 octobre 2008

Nouveaux développements dans l'affaire de "Télématin"

A lire, entre autres, en cliquant sur le lien la colère du SNPCA-CGC mais aussi de la CGT devant les procédés de la direction de France 2 suite notamment, au communiqué, la semaine dernière, de son DRH Augustin HOAREAU.

jeudi 16 octobre 2008

La direction de France Télévisions voit dans l'article de "Challenges" un second degré

Au 8ème étage du holding France Télévisions, voici comment le petit noyau restant autour de Carolis commente l'article de "Challenges" ci-après.

Extrait:
"Pub: Sarkozy dit s'être fourvoyé...Selon une indiscrétion de l’hebdomadaire économique Challenges àparaître ce jeudi, Sarkozy a reconnu, en privé, s’être fourvoyé surle projet de suppression de la publicité à la télévision publique. La réforme devrait être enterrée, poursuit le magazine..."

Le dernier carré autour de Carolis - vous savez celui qui annonce qu'il prendra ses responsabilités, puis qui ne les prends pas, qui dit ensuite réfléchir à octobre voire novembre pours prendre sa décision mais qui finit par prétendre que les négociations du plan financier pour son groupe se passant bien, il continue de réfléchir - n'y croit pas.

Non...en dehors de l'habituelle "théorie du complot" mise systématiquement en avant, ce serait à présent une manipulation du magazine "Challenges". Eh! oui!!! D'ailleurs, selon la direction de France Télévisions, si "Challenges" dit cela : ce serait pour que l'intéressé [donc Nicolas] démente formellement !!!!

Ce serait donc une manoeuvre destinée à ce que le Chef de l'Etat [dans un contexte financier extrêmement tendu, c'est le moins que l'on puisse dire] annonce que la rallonge budgétaire en plus des 450 millions pour 2008 et ceux à venir pour 2009, il ne peut pas ne pas les donner à Carolis....Ben voyons !!!!

A France Télévisions, certains ont cru devoir par personnes interposées, rajouter une couche en expliquant que donner tout cet argent serait préférable au départ de Carolis que [il convient, ici, de citer] "les français ne comprendraient pas".

Les français s'en moquent comme de leur première chemise du départ de Carolis du fait des centaines de millions pouvant aller jusqu'au milliard et demi, qu'on ne lui versera pas ....les français ils sont inquiets pour leur avenir, sur de quoi demain sera fait et surtout sur ce qu'il va leur rester au bout du compte pour payer leurs dépenses au quotidien.

Les menaces de démission du PDG de France Télévisions, ils n'en ont rien à faire....Que le suivant, qui devra être un professionnel reconnu de tous, redresse la barre et permette au groupe de retrouver l'équilibre financier indispensable avant sa modernisation, c'est a minima ce qu'ils sont disposés à entendre en ces temps difficiles...rien d'autre.

Carolis et Albanel sont maintenant deux à pouvoir en tirer les conséquences

Comme nous l'écrivons et le répétons depuis maintenant plusieurs semaines, "l'indispensable", "l'incontournable" réforme de l'audiovisuel telle qu'elle a été "vendue" au Chef de l'Etat par certains et murmurée à l'oreille par d'autres, devrait logiquement être reportée comme le suggérait de façon la plus sensée qui soit, il y a quelques jours, Edouard Balladur ex premier ministre.

Une réforme est certes indispensable mais il est certain qu'au moment où la crise financière, loin d'être jugulée, connaît une nouvelle étape: les marchés asiatiques replongent suite à un nouvel accès de panique à Wall Street sur fond de récession, les français ne comprendraient pas que l'on injectât des centaines de millions jusqu'à atteindre le milliard et demi pour la télé publique déjà suffisamment déstabilisée depuis presque 4 ans.

Que l'Etat dans un cadre européen décide d'engager des centaines de millions face au spectre d'un "écroulement systémique"de l'économie en dominos, qui ne l'entendrait - sinon des milliers et des milliers d'entreprises pourraient disparaître et avec elles des milliers et des milliers d'emplois - mais remettre au pot 1 milliard, 1 milliard et demi pour que Christine Albanel qui fait comme si l'état financier du Pays ne devait avoir aucune incidence sur sa façon d'être et sur sa façon de voir les choses, sans garantie et alors qu'à l'inverse des entreprises la télé ne produit rien, au sens littéral du terme, ce serait indécent.


Par parenthèses, chacun pourra apprécier, là, un bel exemple de solidarité gouvernementale.

Nous l'écrivions encore hier dans un post intitulé "Christine Albanel ne sait plus quoi faire pour dépenser l'argent des contribuables" n'obtiendra pas la rallonge qu'elle réclame pour son ami Carolis.

Personne ne sait d'ailleurs, depuis plusieurs mois, pourquoi Christine Albanel porte au pinacle systématiquement Patrick de Carolis ? Elle est même allée jusqu'à marteler partout sa reconduction , alors que dans le projet de loi c'est le Président de la République qui nomme le pdg de la télé publique.

La ministre de la Culture et de la Communication qui a annoncé il y a quelques jours à la presse et sur les ondes que "la loi passera puisque depuis un an elle a été anticipée" va pouvoir maintenant tout comme son ami Carolis pour qui le compte n'y sera pas "en tirer toutes les conséquences".

Après donc ses déclarations toutes plus intempestives les unes que les autres, Christine Albanel ne peut plus soutenir sa "vision" des choses.

Finalement, il semble bien que la logique et le rationnel l'emportent sur l'entêtement et que la réforme soit pour l'heure enterrée.


mercredi 15 octobre 2008

La direction de France 2 continue son soutien et passe aux menaces sur fond de censure et de flicage....

La direction de France 2 continue son soutien et passe aux menaces sur fond de censure et de flicage....

Après son communiqué la semaine dernière faisant directement suite à l'article paru dans Téléstar concernant la plainte pénale avec constitution de partie civile pour "manquements aux obligations sécuritaires et complicité de harcèlement" qu'a déposé le SNPCA-CGC, la direction a adressé, ce jour, à l'ensemble des élus du CHS-CT une lettre les menaçant d'enquête puis de sanction et éventuellement d'action en réparation du préjudice subi.

Parlons-en d'enquête...Quelle enquête ? Celle que la direction a refusé de dilligenter contrairement à ce qu'elle voudrait faire croire aujourd'hui !!! Celle que seule l'instance de représentation légale au terme du Code du travail pour les salariés, le CHS-CT a fait voter.

Pendant plusieurs mois, l'expert indépendant que l'instance a désigné, a procédé à des dizaines et des dizaines d'auditions pour aboutir au rapport que mentionne maintenant la presse, Téléstar en tête : «Prévention des risques psychosociaux à Télématin».

Que la direction qui n'a absolument rien fait pour faciliter l'enquête du CHS-CT bien au contraire - alors même que ce dernier réclamait la main courante déposée à l'époque par le chroniqueur agressé, la direction a toujours refusé de communiquer ce document - ait le toupet d'affirmer, aujourd'hui, qu'il s'agirait d'un rapport qu'elle aurait soi-disant commandé il y a deux ans "rapport, rendu le 4 septembre dernier sur la «Prévention des risques psychosociaux à Télématin»", c'est mensonger.

Ce courrier est inadmissible et intervient en parfaite contravention avec la loi. En effet, comment menacer de sanctions des élus du personnel qui sont élus pour représenter l'ensemble des salariés dans tous les aspects organisationnels de leur travail et les conditions sécuritaires qui y sont liées.

Il s'agit là d'un véritable scandale. Ecrire et prétendre que parce que le président du CHS-CT aurait "spécifié le caractère confidentiel de ce rapport" , cela suffise à ce que ce document ne soit pas rendu public, est une véritable entrave à l'instance.

C'est bien là la preuve que la direction continue de tout faire pour empêcher que ne soit mis sur la place publique ce que le rapport souligne, ne serait-ce que dans son titre.

Il ne s'agit nullement d'un "nouveau projet d'émission top secret" ou encore d'un "concept inédit qui justifie la plus grande confidentialité" mais d'un rapport sur "la prévention de risques psychosociaux dans une émission déterminée".

Les salariés ont le droit d'être au courant et les élus du CHS-CT de les informer le plus largement qui soit et la direction n'est pas en mesure de menacer quiconque.


Et comme l'écrit la CGT dans son dernier papier (bas de page), au sujet de la soi-diant "confidentialité" qu'invoque illégalement la direction, et qui indique que ce type de rapport, ces rapports d'expertises ne peuvent demeurer "confidentiels": "Venez consulter ces rapports! Vous y verrez ce que les directions ne veulent pas voir" ...

Menacer les élus du personnel au CHS-CT de "représailles" parce que le président du CHS-CT en "proclamant unilatéralement" la "confidentialité" leur imposerait une soi-disant "obligation de discrétion" est extrêmement grave.

Le SNPCA-CGC protègera et défendra quiconque serait inquiété par une direction sciemment aveugle.

C'est la direction qui viole la loi et les règles. D'ailleurs, lors de la séance du CHS-CT en question c'est la direction elle-même qui a fait savoir qu'elle avait remis, dès septembre, ce rapport à William Leymergie....En revanche, le chroniqueur agressé a eu beau demander que ce document lui soit adressé...Rien, Il ne l'a jamais eu.

Pas un juge d'instruction dans le cadre d'une plainte pour "complicité de harcèlement" ne cautionnera le fait qu'un soi-disant document indûment dit "confidentiel" soit remis discrètement à une partie et pas à une autre. Ceci s'apparente à une violation de facto du principe contradictoire. De plus, qui dit qu'en remettant ce rapport de façon la plus illégale qui soit au producteur délégué à Télématin, ce rapport n'ait été photocopié subrepticement et utilisé à dessein ?!

Que la direction de France 2 soit bien persuadée que ce rapport dit "confidentiel" dont parle la presse, ne restera pas "confidentiel" longtemps. Le SNPCA-CGC va le demander par l'intermédiaire dans le cadre de sa plainte en adressant à la chaîne une "sommation à communiquer" .

Et comme l'écrit la CGT dans son dernier papier, au sujet de la soi-disant "confidentialité" qu'invoque illégalement la direction, et qui indique que ce type de rapport, ces rapports d'expertises ne peuvent demeurer "confidentiels": "Venez consulter ces rapports! Vous y verrez ce que les directions ne veulent pas voir" ...

Faire reposer la faute sur des élus du personnel, en les pointant du doigt et en mettant en avant de soi-disant règles alors qu'on les a soi-même copieusement violées, est abject.

Encore plus grave, écrire en les menaçant à des élus "le manquement à l'obligation de discrétion par un représentant du personnel peut l'exposer à des sanctions civiles et disciplinaires" n'est pas supportable.

Et la direction de conclure après d'autres menaces " à l'avenir la direction mettra tout en oeuvre pour déterminer le représentant du personnel responsable d'un telle faute et intenter à son encontre une action en réparation du préjudice subi"..." je vous remercie de respecter les règles en vigueur à France 2" ; C'est à vomir.

La direction accuse faussement et pour tenter de détourner l'attention: " le représentant du personnel "..."Le" : article défini contrairement à "un" article indéfini qui "désigne, selon le dictionnaire, la chose ou l'individu déjà connus" . Le cas échéant le représentant du personnel.

C'est honteux et tout cela se passe sur fond de censure : la direction de la chaîne a volontairement censuré l'article de Téléstar qu'elle évoque dans sa note, de sa revue de presse interne.

Pour couronner le tout, elle n'y a pas non plus fait figurer l'interview donnée à VSD sur le sujet par l'ex Secrétaire du CHS-CT...Edifiant, non?

L'avocat du SNPCA-CGC qui est chargé de la plainte transmettra bien évidemment tous ces éléments au Juge d'Instruction qui appréciera.

Cerise sur le gâteau et comme le plus bel exemple de ce que ce que la CGT qualifie dans son tract du 16/10/08 "d'incurie des directions" à lire au bas de cet article [ce à quoi nous souscrivons totalement] la direction a le culot d'adresser à chaque salarié un "questionnaire/étude" - dans la pure tradition des flicages sournois - que la CGT tout comme le SNPCA-CGC dénoncent comme "surréaliste".

Comme le titre la CGT : "La maison brûle et la direction regarde ailleurs". Quoi de plus pertinent mais pour aller plus loin, le SNPCA-CGC affirme que "la direction ne fait pas que regarder ailleurs", non...elle ferme volontairement les yeux en permanence.

Qu'il est juste de dire et d'écrire "que n'a-t-elle été attentive [la direction] aux rapports d'expertise mandatés par le CHS-CT celui sur "la prévention des risques psychosociaux à Télématin" et encore celui sur "les chantiers "acquisitions/jeunesse et études"...

Quand la CGT écrit encore "Que dire de la volonté de minimiser les cas de "harcèlement dans l'entreprise" ? et aussi "des enquêtes bâclées déclenchées par l'intervention des délégués du personnel...des rapports insignifiants dégageant systématiquement la responsabilité des cadres "harceleurs"....des salarié(e)s victimes qui se replient sur la douleur et subissent des mutations sanction [quand ils ne sont pas tout simplement foutus dehors et contraints de négocier de façon transactionnelle pour éviter les remous, leur licenciement !!!ndlr]", au SNPCA-CGC nous ne pouvons qu'être d'accord.




Si une plainte a été déposée en Justice, au Pénal, c'est contre tout cela. Au SNPCA-CGC nous n'avons jamais eu l'intention de nous taire et encore moins d'obtempérer devant les menaces.



























































Christine Albanel ne sait plus quoi faire pour dépenser l'argent des contribuables.

Ce matin sur France Inter, Christine Albanel a une fois encore, indiquée que Bercy étudiait la possibibilité d'une rallonge que l’Etat pourrait accorder à Patrick de Carolis, au delà des 450 millions d’euros déjà garantis avec la suppression de la pub.

A France Télé, on évalue le montant de cette soi-disant rallonge "nécessaire" à 150 millions voire 200 millions d’euros. Christine Albanel dit avoir bon espoir d'obtenir au total ces 600 voir 650 millions d'euros de Bercy.
Que le déficit de l'Eat se creuse, que les prévisions de croissance soient en dessous de 1% en France comme dans la zone "euro",Christine Albanel ne sait plus quoi faire pour dépenser l'argent des contribuables. "Ce n'est pas parce qu'il y a la crise qu'il faut interrompre tout ce qui est la réforme", déclarait-elle il y a 2 jours sur France Info.

Elle préfère même railler la proposition de l'ex premier ministre député de la majorité Edouard Balladur qui en raison de l'impact de la crise financière majeure loin d'être terminée, envisageait le plus rationnellement qui soit, de différer la réforme en raison du contexte économique, de son coût où l'Etat qui n'a plus d'argent l'empruntera.

Qu'importe le contexte pour Christine Albanel, que les contribuables vivent chaque jour un peu plus mal la perte de leur pouvoir d'achat, qu'importe les écueils, ce qui est dit, est dit, la télé publique sera renflouée. Quand même le dossier de Jean-François Copé et donc un peu le sien, souffrira le moindre retard, il n'y a pas à y penser!

Quant au milliard et demi au total [chiffre que nous maintenons et que nous publions depuis plusieurs semaines] que l'Etat qui ne l'a pas (compensations 2008 et compensations 2009, coût du changement de structure, déficits ne serait-ce que celui de 2008 ) devra donner - et là il ne s'agira pas de centaines de millions "virtuels" mais d'argent sonnant et trébuchant, de cash - "La crise n'étant pas le moment où on arrête les réformes", "au contraire", a répété al ministre, il devra être alloué. "Sinon [dit la minsitre] les français ne comprendraient pas"!

Ce que les français ne comprennent pas dans leur quotidien, c'est où vous trouvez toutes ces centaines et centaines de millions !! Il ne s'agit à l'évidence pas de ce que certains qualifieraient de gestion de bon père de famille, à savoir ne pas dépenser l'argent qu'on a pas.
Cela dit, l'image du bon père de famille, il faut en convenir, même avec l'égalité des sexes, peut faire défaut à Madame Albanel...on ne dit pas encore gestion de bonne mère de famille.

Le plus incongrue dans cette affaire, c'est qu'une ministre de la République, ici la ministre de la Culture et de la Communication, indique "qu'il n'y a plus le choix, que la loi ne peut que passer et que les chambres doivent "prendre acte" que "tout le monde a anticipée la loi", que "tout le monde travaille depuis presque un an dessus" , que donc "le projet de loi sur l'audiovisuel, grande réforme, est prêt et va passer en Conseil des ministres le 22 octobre".

En gros, la loi a été anticipée, tout ce qui va avec doit suivre....finalement on a dépensé l'argent des français - vous savez ceux qui ne comprendraient pas - par anticipation.

Tout cela par peur de voir partir Patrick de Carolis mettre sa menace à exécution, celle qu'il lançait sur RTL avec son maintenant célèbre « Si le compte n’ y est pas, je prendrai mes responsabilités » , c'est-à dire démissionner comme cela était déjà prévu dès septembre.

lundi 13 octobre 2008

Edouard Balladur persiste : « Si c'est une mauvaise idée, qu'on ne la retienne pas. »

Edouard Balladur a bien raison; sa proposition de « suspendre provisoirement la suppression de la publicité » est comme, nous ne cessons de la dire, frappée du bon sens.

En revanche l'intervention de Christine Albanel ce matin qui rejette fermement la proposition de l'ancien premier ministre sur cette suspension provisoire du projet de loi, est totalement surréaliste.

"Ce n'est pas parce qu'il y a la crise qu'il faut interrompre tout ce qui la réforme", a déclaré Christine Albanel, sur France Info.

C'est sûr, cette crise financière majeure depuis 1929, elle ne pouvait pas la prévoir Christine Albanel, mais qu'importe le contexte, le milliard et demi au total (compensations 2008 et 2009, le cout du changement de structure et les déficits) elle est prête à le donner à Carolis.

De tout façon, personne n'a le choix, encore moins les contribuables qui vivent chaque jour un peu plus la perte de leur pouvoir d'achat, ce qui est dit, est dit. "La crise n'est pas le moment où on arrête les réformes", "au contraire", a-t-elle souligné.
Personne n'a jamais dit cela, Madame, il s'agissait juste de différer en raison de la crise économique...mais que les français vivent très mal ses propos, semble être le cadet de ses soucis.

Imaginez un peu, la toujours ministre de la Culture et de la Communication précise - sans rire - que "tout le monde a anticipée la loi", que "son ministère travaille depuis presque un an dessus" , que "le projet de loi sur l'audiovisuel "est une grande réforme" [qu'elle en est convaincue, elle l'a toujours dit, elle n'a jamais changé d'avis sur la question], que "La loi est prête" et donc qu'elle "va passer en Conseil des ministres le 22 octobre".

Madame Albanel n'aurait jamais changé d'avis....pourtant à la radio, ice matin, ils étaint nombreux les commentateurs à rappeler qu'il y a quelques mois "elle était pour l'augmentation des budgets pub sur les chaînes publiques."

A la CGC Médias nos oreilles n'en reviennent pas. Une ministre de la République français justifier le passage d'une loi par le fait que "tout le monde l'aurait [dans les faits] anticipée depuis 12 mois!"

Un(e) ministre, le cas échéant celle de la culture Christine Albanel qui devrait pourtant en avoir, indique en toute illégalité que puisque "tout le monde fait par anticipation comme si depuis 12 mois la loi avait été votée" ,elle doit s'appliquer de facto. Insensé.

Autrement dit depuis 12 mois tout le monde travaille donc dans un cadre hors la loi....et aujourd'hui, alors que l'ex 1er ministre a une bonne idée au regard de la situation financière du Pays, elle insinue tout de go que "l'Assemblée Nationale ne sert à rien, que les parlementaires sont sûrement là pour le décorum et que la loi ayant été anticipée depuis 12 mois donc appliquée par anticipation, qu'elle ne peut plus ne plus entrer en application! " Ben voyons!!!

Et si la ministre Christine Albanel qui rejette la proposition de l'ancien Premier ministre de retarder la suppression de la publicité sur les chaînes publiques pour tenir compte de la crise financière, était elle-même totalement hors du coup?

Edouard Balladur avait d'ailleurs répondu par anticipation à la ministre : « Si c'est une mauvaise idée, qu'on ne la retienne pas. »

Nous verrons bien qui aura eu la meilleure idée, celle qui logiquement sera retenue. L'on verra surtout si celle qui considère de facto les 2 chambres comme un simple "bureau d'enregistrement" n'ayant pas d'autres choix que d'adopter le projet de loi parce il a été anticipée depuis 1 an, est suivie.

Il n'est, du reste pas dit, qu'en raison de la crise financière, l'on assistât pas à la mise en place d'un gouvernement resserré (FILLON 3) duquel la ministre serait absente!

dimanche 12 octobre 2008

Patrick de Carolis, l’incohérence à son comble face au report plus que probable de la loi audiovisuelle, vu le contexte financier.

En janvier 2008, Patrick de Carolis réagissait à l’annonce de Nicolas Sarkozy Président de la République sur la suppression de la publicité sur France télévisions par un communiqué dont nous vous redonnons bien volontiers au cas ou comme Carolis vous l’auriez oublié, le contenu :

"Le Président de la République a fait connaître ce matin son souhait de revoir profondément le cahier des charges de la télévision publique , et de réfléchir à la suppression totale de la publicité sur les chaînes publiques de télévision, en compensant l’incidence financière de cette suppression.


Cette orientation claire, donnée par notre actionnaire, entraîne évidemment de nombreuses conséquences pour le groupe France Télévisions, car elle modifie profondément notre modèle économique.

Ces conséquences sont d’ores et déjà étudiées avec précision, à l’intérieur de notre groupe, en liaison permanente avec notre actionnaire. Depuis ma prise de fonctions, en août 2005, nous avons souhaité mener une nouvelle politique éditoriale, mettant fortement l’accent sur la culture et la création, marquant quotidiennement notre différence avec les chaînes privées, et fondée sur le mariage entre la qualité et l’audience, toutes deux nécessaires pour renforcer notre légitimité de télévision de service public.

A plusieurs reprises, depuis deux ans, j’ai demandé à notre actionnaire une clarification de notre mode de financement, condition sine qua non pour préserver un groupe public fort dans la perspective du basculement au tout numérique.

Cette clarification est aujourd’hui faite.. Elle va permettre de renforcer encore l’identité du service public, en confortant le travail mené depuis deux ans et que nous souhaitons amplifier.

Je serai naturellement très vigilant sur l’impact de cette décision en matière d’organisation de notre entreprise, en particulier pour les collaborateurs de notre régie publicitaire, dont la pérennité de l’avenir professionnel au sein de notre groupe sera ma première préoccupation.

C’est avec détermination et sérénité que le groupe France Télévisions s’engage aujourd’hui dans ce qui s’annonce comme une étape importante de son histoire. "


C’est donc bien comme le confirmait Carolis, il y 10 mois, que depuis deux ans, il demandait à l’actionnaire une clarification du mode de financement.

Puis avant l’été 2008, il s’en prenait directement sur RTL au Président de la République avec qui il prétendait travailler pourtant depuis deux ans avec son maintenant célèbre "stupide".

"Il menaçait même de démissionner si le montant de la compensation qu’il réclamait à l’époque : 845 millions minimum n’étaient pas au rendez-vous, si le compte n’y était pas".

En septembre 2008, les 450 millions d'euros qu’annonçait verser l’Etat à France Télévisions pour compenser l'arrêt de la pub après 20 heures, semblaient bien loin d’être le bon compte…sans compter les quelques 300 millions de déficit pour le groupe, cette année, qui ne sont pas compris dans ce montant compensatoire.

Chacun en est bien convaincu,Carolis ne peut donc plus rester…le bruit courrait même qu’il devait l’annoncer en Arles.

Au lieu de cela, la ministre de Tutelle étant étrangement absente, seul le conseiller audiovisuel de l’Élysée ayant suivi les déplacements et les déclarations de Carolis, il est allé jusqu’à confirmer à la presse présente sur place : "J’attends d’avoir une vision globale, une fois la négociation sur le plan de financement [qui selon lui se passe très bien] pour faire connaître ma décision"

Eh ! oui, il n’en est pas à une contradiction près, Carolis
.

Plus aucune crédibilité. Il dit rester "très vigilant sur l’impact de la décision de supprimer la pub [vous savez, celle sur laquelle il bosse depuis 2 ans !] s’agissant de l’organisation de France Télévisions, en particulier pour les collaborateurs de la régie publicitaire" mais il n'a jamais rien fait pour eux.

Et voila à présent qu' il réserve à nouveau sa décision pour octobre voire novembre….On croît rêver.

Alors lorsqu’Edouard Balladur propose de maintenir la publicité sur France Télévisions sur "i-Télé", en raison de la situation financière du Pays plus que préoccupante, il n'y comprend plus rien Patrick de Carolis.

Il laisse Patrice Duhamel, dg de France Télévisions joint par « Le Point », aller au charbon. "La proposition d'Édouard Balladur n'a pas soulevé l'enthousiasme à France Télévisions, c'est un peu tard, la régie publicitaire est exsangue, nos 30 meilleurs vendeurs ont déjà démissionné" indique-t-il.

Pour cause, ni Carolis, ni Duhamel qui réclamaient depuis deux ans, à l’actionnaire, la clarification nécessaire du mode de financement , n’avaient imaginé ce scénario. Ils préféraient laisser la régie mourir de sa belle mort.

Comme nous le laissions entendre, il y a quelques jours, en l'indiquant sur notre blog, le fait de repousserl’étude du projet de loi, de semaine en semaine, du 1er au 22 octobre dernière date prévisionnelle, laissait légitimement augurer d’un report.

Au regard des difficultés de l'État face à la crise financière, il serait effectivement très sage et particulièrement rationnel de remettre à plus tard la suppression de la publicité sur France Télévisions.

Mais alors ça du coup, ça ne devrait plus faire les affaires de Patrick de Carolis, de Patrice Duhamel et consort…mais alors plus du tout.

Eux qui imaginaient que leurs déficits sur les chaînes, rappelez-vous ceux qui ont justifiés les droits d’alerte toujours en cours, passeraient inaperçus vu le contexte, ils sont de fait très inquiets de la suite...et les audits que leur conseillait récemment de pratiquer Frédéric Lefebvre, ils vont y avoir droit. Le groupe France Télé est dans un état de déliquescence total.

Le moratoire que propose Edouard Balladur et qui permettrait à l'État « une ré- allocation des 450 millions d'euros d'argent public prévus, en les réaffectant au financement du RSA (Revenu de solidarité active) » donc, au fond, un changement de priorité - ce qui aurait le mérite d'éviter de taxer les revenus du patrimoine et de placement des particuliers – est d’une rationalité à toute épreuve.

Il est dans le droit fil de ce que la CGC Médias précisait dès le 24 septembre sur ce blog : « Bercy a fait savoir que ce n'était pas 1,2 milliards, encore moins 1 milliard, ni 845 millions (chiffre toujours annoncé par Carolis), encore moins 600 millions d'euros envisagés un temps mais 450 millions d'euros – un point c’est tout –voyait la facture enfler, enfler et enfler encore pour atteindre 1 MILLIARD ET DEMI. Ce qui vu le contexte aurait été du plus mauvais effet.

Que "Cette solution n'ait jamais été évoquée à l'Élysée", soit, mais le Président de la République a assez de respect et d’amitié pour l’intéressé pour que sa proposition s’impose.

Il risque d’en avaler son chapeau avant de partir Patrick de Carolis. Quant à sa réforme qui vise à vider les chaînes et à rattacher les salariés à France Télé pour mieux les virer ensuite, elle est pour le compte obsolète et bien évidemment contrevient ainsi à la loi.

"Que voulez-vous…[avouait l’un de ses cadres], c'est lui et lui seul qui a affirmé que «si l'État ne lui donnait pas les moyens financiers de mener ses réformes, il s'en irait fin septembre »" (cf : ses déclarations sur RTL); nous sommes en octobre faut-il le rappeler ?

L’incohérence semble bien être à la mise, ces derniers temps, à France Télévisions.
Patrick de Carolis se maintenant coûte que coûte dans le seul but de faire monter les enchères [ les siennes ] ce serait, à ce stade, la garantie sans aucun doute, de conflits sociaux graves pour le groupe.

Il faut à France Télé un professionnel avéré...pas un énarque aux dents longues...pas un de ces quadras qui vire à tour de bras sans état d'âme....pas un de ces "tueurs" dont certain conseiller de l'ombre soufflerait le nom à l'oreille du pouvoir...non, un pro, un vrai, reconnu de tous et faisant l'unanimité.

Du rififi à RFI qui donne lieu à un Communiqué du Comité d'Entreprise de la radio du 9 septembre 2008

Ci -après le communiqué du Comité d'Entreprise de RFI du 9 septembre 2008


France 2 n'a pas commandé de rapport et il ne s'agit pas d'une nouvelle plainte

A la lecture d'un article posté sut le JDD.fr et intitulé "Une nouvelle affaire Leymergie", on pourrait penser qu'il y a une nouvelle affaire. Il n'y a pas de nouvelle affaire au sens propre du terme mais une nouvelle étape judiciaire suite à la plainte qu'a annoncé déposer la CGC fin 2007.

Il n'est plus possible maintenant, la loi ayant changé, de saisir directement un juge d'instruction. Il faut préalablement transmettre la plainte au parquet qui a tois mois révolus pour se manifester. Si, ce délai écoulé, tel n'est pas le cas, alors seulement le juge d'instruction peut-être saisi de la plainte.
C'est ce qui s'est passé dans l'affaire Télématin. Le délai écoulé et au retour de la période estivale, l'avocat du SNPCA-CGC a donc formellement saisi le juge d'instruction avec constitution de partie civile.

Il n'est donc pas question comme l'écrit le JDD de "Plusieurs collaborateurs [qui] ont continué à se plaindre du comportement tyrannique de l'animateur de Télématin" [bien que l'atmosphère soit toujours aussi étouffante] "A tel point que France 2 [a] commandé un rapport, rendu le 4 septembre dernier, et dont le titre, «Prévention des risques psychosociaux à Télématin».

France 2 n'a commandé aucun rapport, bien au contraire la chaîne a tout fait pour l'entraver l'enquête qui arait noramlement dû avoir lieu. C'est grâce à un vote du CHS-CT Comité d'Hygiène et de Sécurité de France 2 qu'un expert psychologue a été mandaté.

S'il est exact que ce rapport a été remis le 4 septembre dernier à la direction comme l'écrit Télé Star dans son édition du lundi 6/10 avec titre en dit plus que parlant: "Prévention des risques psychosociaux à Télématin.", il a fallu attendre 1 mùois pour que son existennce soit révélée. Ses conclusions mettent en avant " un climat très lourd dans les coulisses de l'émission que fait régner l'animateur qui multiplierait les remarques "plus ou moins maladroites, abruptes, directes, parfois blessantes (...) des remarques souvent relatives au physique, et formulées sans réelle possibilité de réponse."

Il est évident que ce rapport va s'avérer fondamental dans les suites judiciaires de la plainte pénale. Plainte, redisons-le qui est déposé pour deux chefs d'accusations fondamentaux "manquements graves à l'obligation sécuritaire due par l'entreprise aux salariés et complicité de harcèlement".

C'est bien dans ces conditions que France 2 a sorti en fin de semaine dernière un communiqué soutenant William Leymergie mettant en avant comme l'écrit le JDD : " Les audiences qui continuaient d'être excellentes, au point que France 2 avait décidé de programmer à la rentrée 2008 l'émission le samedi matin en plus de la semaine."

Il est certain, toujours comme le dit le JDD, que : "Les audiences [40% de part de marché comme se plait à le rappeler "La Deux"] pourraient ne bientôt plus suffire à protéger William Leymergie".

Il est indéniable que si en octobre 2007, "Thierry Beccaro a réalisé des scores tout aussi bons" voire supérieurs à ceux de l'animateur "en titre", à l'instar d'autres de ses remplaçant comme Laurent Romejko par exemple... l'émission n'appartient pas à l'animateur.
Télématin est propriété de la chaîne puisque crée à l'origine par Paul Nahon, Henri Slotine et Daniel Patte.


A ce sujet, voici parmi les dizaines de réactions par blogs interposés, un de ceux collectés sur le blog de Jean-Marc Morandini: