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vendredi 14 novembre 2008

Le cumul sera-t-il prévu dans le projet de loi audiovisuel ?

Sur proposition du président de France Télévisions Patrick de carolis, Alain Belais a été élu président du conseil d'administration de Canal France International (CFI), filiale de France Télévisions et d'Arte France.

Etienne Fiatte est devenu le directeur général.

Ils succèdent respectivement à François Bonnemain et Jean Mino ayant largement dépassé, tous deux, 65 ans.

Il semblerait que Alain Belais (* voir son parcours ci-dessous) ancien directeur de Cabinet de 1997 à 2002 du maire de Nice (Jacques Peyrat) mais aussi ex attaché culturel de 2004 à 2006 au Consulat général de France à Los Angeles, soit toujours parallèlement Directeur adjoint des relations internationales de France Télévisions, poste qu'il occupe depuis 2006....une particularité France Télé qui doit sûrement rentrer dans la réforme!

* Alain Belais, IEP Strasbourg, Harvard Summer School, a réalisé le parcours suivant :

* 2004-2006 : Consulat général de France à Los Angeles, attaché culturel.

* 2004 : Cabinet du secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères (Renaud Muselier), chef du cabinet.

* 2002-2004 : Cabinet du ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie (Pierre-André Wiltzer), chef du cabinet.

* 1997-2002 : Cabinet du maire de Nice (Jacques Peyrat), directeur du cabinet.

* 1995-1997 : Cabinet du ministre délégué à la Coopération (Jacques Godfrain), chef du cabinet, conseiller auprès du ministre.

* 1993-1995 : Assemblée nationale, chargé de mission, coordinateur de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales au groupe Rassemblement pour la République (RPR).

* 1984-1993 : Conseil de Paris, chargé de mission.

* 1981-1984 : Assemblée des communautés européennes, assistant parlementaire du groupe des Démocrates européens de progrès (DEP).

Il n'y aura plus d'"erreur dans le déroulement de séance" pour accorder le milliard/le milliard et demi à Carolis

La Fédération CGC des Médias vous fait part de la dépêche AFP du 13 nov 2008 intitulée "Cafouillage à l'Assemblée: l'UMP raye "par erreur" 20 millions d'aide à la presse"

PARIS, 13 nov 2008 (AFP) - Les députés UMP ont adopté une disposition -
aussitôt qualifiée par l'UMP d'"erreur dans le déroulement de la séance"- qui réduit de 20 millions d'euros les aides de l'Etat à la presse, jeudi lors du
vote des crédits "médias" dans le cadre de l'examen du budget 2009.


L'amendement présenté par le député UMP Patrice Martin-Lalande revient en substance à retirer 20 millions d'euros d'aide à la presse écrite pour les
attribuer au secteur de l'internet et des innovations technologiques afin de "ne pas rater le tournant du multimédia", selon l'exposé des motifs.
Petit problème, cette disposition, par laquelle M. Martin-Lalande voulait, dit-il, simplement "poser la question de l'utilisation de ces crédits", a finalement été votée.


"Il s'agissait d'attirer l'attention du gouvernement pour qu'il y ait
davantage d'action en faveur de la dématérialisation", a déclaré à l'AFP M.
Martin-Lalande.


"C'est une erreur dans le déroulement de la séance, elle sera corrigée lors
d'une nouvelle délibération" à la fin de l'examen de l'ensemble du budget,
a-t-il affirmé, assurant que cette mesure n'avait "aucune signification".


Les députés communistes ont aussitôt dénoncé, dans un communiqué, un
"nouveau coup porté au pluralisme" de la presse, exigeant le "retrait immédiat de cette disposition" votée au moment où sont organisés les Etats généraux de la presse écrite.


"Nous demandons que, si erreur il y a, elle soit rectifiée au plus vite", a
commenté pour sa part le groupe socialiste.


tp/frd/eb/sh"

En risquant un commentaire concernant ce projet de loi sur lequel s'interrogent aujourd'hui, semble-t-il, une majorité de parlementaires sur, et l'urgence et la pertinence, il faut espérer que le déblocage du milliard, du milliard et demi que cela va coûter aux contribuables, en pleine crise financière, ne fasse pas l'objet d'une telle "erreur dans le déroulement de séance".

Les français qui ne sont pas ni officiellement, ni techniquement en réssesion (0,14% de croissance suivant un trimestre en négatif) vont être rassurés de constater que ce milliard, du milliard et demi qui ne fera défaut nul part ailleurs, aille bien à P. de Carolis pour sa réforme, celle qu'il est allé vendre à l'été 2007 à la Tutelle (dixit C. Albanel au JT de 20h sur France 2, le 21/10/08)

jeudi 13 novembre 2008

Carolis malade de sa réforme. "Que vont-ils en faire" se lamente-t-il !

Au sortir de l'amnésie (près de 4 ans) dans laquelle était plongé P.de Carolis, voilà mintenant qu'il souffre de dépression.

"Que vont-ils faire de ma réforme" se lamente-t-il ! Que va-t-il en rester, après que les 263 amendements qui ont été déposés aient produit leurs effets en "détricottant" ce qu'il avait essayé de concocter.

La commission spéciale de l’Assemblée nationale chargée du projet de loi sur la réforme de l’audiovisuel qui a commencé hier l’examen du texte, aurait déjà adopté une vingtaine d’amendements au projet de loi sur le nouveau service public de la télévision.

Les députés membres de la commission spéciale, présidée parJean-François Copé, ont notamment adopté un amendement concernant le Conseil d’Administration de France Télévisions.
Selon cet amendement déposé par Christian Kert, rapporteur du texte, les parlementaires seront désignés non plus par l'Assemblée nationale et par le Sénat mais par les commissions compétentes, donc en charge des Affaires culturelles, des deux assemblées.

Par ailleurs, les personnalités qualifiées nommées par le CSA devront être «indépendantes » du groupe public. Deux amendements concernant "le reflet de la diversité" ont également été adoptés.

Une prochaine réunion de la Commission spéciale chargée d'examiner le projet de loi organique sur la nomination des présidents des sociétés de l'audiovisuel public, est notamment prévue pour mardi prochain.

Carolis ne suit plus...lui qui a tant indiqué avoir largement participé à la rédaction du projet de loi, en est réduit à écrire aux partenaires sociaux dans le cadre des instances qu'il snobe depuis près de 4 ans, qu'il " fera un point [avec elles] sur l'état d'avancement des travaux parlementaires.."...sûrement au cas où les partenaires sociaux ne sauraient pas lire les articles de Presse publiés jour après jour sur le sujet!

Après l'opposition et le Nouveau Centre, nombre de députés UMP s'interrogent sur la loi audiovisuelle, en pleine crise.

Jean-François Coppé qui prônait dans un premier temps, quelques mois avant de remettre sa copie, une augmentation de la redevance télé mais aussi son extension aux résidences secondaires et aux possesseurs d'ordinateurs pour compenser la perte des recettes publicitaires dans l'audiovisuel public, a tenu aujourd'hui des propos bien contradictoires.

Fin mai déjà, le chef de l’Etat avait contredit cette hypothèse et s’était opposé à toute augmentation de la redevance; Il ne penchait que pour une simple indexation sur le coût de la vie. Copé s’était alors dit « très heureux » que l’essentiel du rapport de sa commission soit repris par l’Elysée....

C'était donc l'Elysée qui reprenait les préconisations Copé et il s'en disait fort aise. Ce mercredi, Jean-François Copé patron des députés UMP qui avait présidé la commission éponyme, a même affirmé devant ses troupes à la réunion hebdomadaire du groupe à l'Assemblée : "Moi vivant, pas d'augmentation de la redevance"

Cette réunion presque entièrement consacrée au projet de loi sur l'audiovisuel public, dont l'examen est toujours programmé à partir du 25 novembre à l'Assemblée, a été l'occasion pour J-F Copé d'indiquer que ce sujet avait permis de montrer "une nouvelle fois" qu'il était "en phase" avec Nicolas Sarkozy. C'est clair!

Interrogé sur la véracité de ces propos, M. Copé a répondu: "je l'ai dit comme ça ? Tant mieux !".

Bernard Deflesselles, vice-président du groupe en a plaisanté et souhaité "Longue vie au président Copé alors !" Et Jean-François Copé d'ajouter "J'ai toujours dit que j'étais défavorable à l'augmentation de la redevance. Je suis favorable à son indexation (sur l'inflation), ce qui n'est pas la même chose. Cette taxe est profondément injuste"... "Il y a [a-t-il poursuivi] une adhésion très forte de notre groupe" à ce texte, qui est le premier dispositif avant l'heure de coproduction législative réussie".

Cohérence quand tu nous tiens!!!

Comme le dit et l'écrit la CGC Médias depuis plusieurs semaines, allant ainsi dans le sens de la proposition d'Edouard Balladur de reporter le dispendieux projet de loi en raison de la crise financière, ce sont à présent plusieurs voix dissonantes qui s'élèvent le plus logiquement qui soit, au sein du groupe UMP, pour s'interroger sur la pertinence, en pleine crise, d'une telle loi, qui va notamment supprimer la publicité sur France Télévisions après 20H00 mais aussi instaurer une taxe de 0,9% sur les fournisseurs d'accès à internet et les opérateurs de téléphonie mobile.

Il est plus que clair qu'au moment où la France, après l'Allemagne aujourd'hui, va comme le reste de l'Europe entrer dans une période de réssession, l'Etat dans sa grande sagesse conserve pour d'autres priorités le milliard/le milliard et demi qu'il devra débourser sans contrepartie pour France Télévisions...il est bien aujourd'hui qu'une majorité de députés en soit convaincue.

Carolis vient de se souvenir qu'il existait des instances de représentation des personnels!

Dans un message d'un ridicule à toute épreuve que P.de Carolis vient d'adresser à chaque salarié du groupe, ce dernier informe les personnels que son amnésie de longue durée (plus de 3 ans et demi) est normalement finie.

Il vient enfin de se rendre compte que depuis tout ce temps, il existait des instances de représentation des personnels et ce - incroyable découverte - au sein des chaînes de télé!!!!

Après un tel choc émotionnel - il n'est pas évident de s'apercevoir surtout après une telle période d'inconscience, d'une telle révélation -il faut y aller mollo. Découvrir qu'il existât un dialogue social mais aussi des CE et des CCE, qu'il y avait également des lois et un code du travail qui imposaient qu'on les respecte, c'est dur....Il faudrait tout naturellement une phase d'approche progressive et non comme le fait Carolis, une immersion directe...sinon cela peut être très dommageable.

En tout cas, il ne faudrait absolument pas que Carolis découvre, en plus, que les élus qui siègent dans ces instances auxquelles il n'assistait pas, sont en plus payés pour ce faire par lui...cela pourrait provoquer une rechute.

Voila ce qu'il écrit à tous (attention âmes sensibles s'abstenir) : "Réforme de France Télévisions : dialogue social et échanges avec les salariés Patrick de Carolis informe les collaborateurs de France Télévisions qu'il sera présent lors des prochaines séances des comités d'entreprise et comités centraux d'entreprise des sociétés éditrices du groupe.

Le Président y fera un point sur l'état d'avancement des travaux parlementaires d'une part, et des travaux de préparation au passage à l'entreprise commune d'autre part. Patrick de Carolis se rendra également dans les comités de direction des chaînes qui regroupent les principaux cadres autour des directeurs généraux. Enfin, il répondra aux questions des salariés du groupe dans le cadre d'un chat organisé dans la première quinzaine du mois de décembre."


Que de hardiesse!!! Enfin, Carolis ne s'engage pas à grand chose quand même...il ne devrait être embêté que 2 ou 3 fois tout au plus.

mercredi 12 novembre 2008

Eric Woerth annonce des déficits révisés à la hausse pour la Sécu à cause de "la crise" mais rien sur 1 voire 1,5 milliard à sortir pour la télé !

Eric Woerth annonce des déficits très nettement révisés à la hausse pour la Sécurité Sociale à cause de "la crise" mais rien sur le milliard voire le milliard et demi à sortir pour la télé publique.

Selon le ministre, la baisse de recettes due à la "crise" fera passer le déficit prévu initialement pour la Sécurité Sociale en 2008 de 8,9 milliards à 9,3 milliards , et celui initialement prévu 8,6 milliards à 10,5 milliards en 2009.

Et ce sont encore quelques milliards qui viendront grossir la "note".

"Pour 2009, la prévision de croissance du PIB est revue de 1% à 0,5%", a-t-il dit. Pourtant, la veille, Le Premier ministre, François Fillon, indiquait lui dans une interview accordée au Parisien/Aujourd'hui en France et publiée ce mercredi, que l'économie française se rapprochait de "la croissance zéro" en espérant quand même "qu'en 2009 on ne soit pas en récession".

Il a toutefois ajouté qu'il avait "pour l'instant adopté une prévision de croissance entre 0,2 et 0,5%" pour l'année 2009 mais....Cela ne doit absolument pas détourner les parlementaires de leur débat sur la télé publique et l'urgence qu'il y aurait à débourser 1 milliard, 1 milliard et demi (que l'on a pas) pour que la seule stratégie actuelle de certains du "encore 1 jour de gagné" soit couronnée de succès.

Eric Woerth a beau affirmer que "Face à cette dégradation de notre environnement, nous maintenons notre effort sur la dépense" tout en répétant "nous ne chercherons pas à compenser le manque de recettes par plus de prélèvements ou par des coupes brutales dans les dépenses", que voulez vous la télé c'est pas la santé. A moins que....

Il y a peut-être un rapport entre les deux...une espèce d'effet thérapeutique....Eh! oui, comme si personne n'avait fait le rapprochement...lorsque vous êtes malade et alité qui plus est, que faites-vous ? Bien évidemment, vous regardez la télé....C'est pour cela que même si le trou de la Sécu grossit en raison de la crise, la télé véritable médicament télévisuel ne doit pas aussi, le cas échéant, en faire les frais !

"Effort vigoureux de redressement [certes] à hauteur de 6 milliards d'euros, un effort équilibré avec 3 milliards d'euros d'économies sur les dépenses avec notamment le déremboursement de dizaines et dizaines de médicaments, 1,7 milliard d'euros de redéploiement de ressources et 1,4 milliard d'euros de recettes nouvelles... action maintenue et confirmée" ajoute-t-il mais pour la Sécu pas pour la télé....cela ne doit donc pas l'empêcher d'accorder sans réelle contrepartie ce milliard, milliard et demi pour la télévision publique.

Il a eu beau enfin, devant le Sénat où a débuté mercredi l'examen du budget de la Sécurité sociale (PLFSS), faire part de son intention de "tirer les conséquences de la crise que nous vivons sur nos prévisions de recettes", il allait de soi que la télé publique ne devait, elle, pas faire les frais des conséquences qu'il disait [justement] vouloir tirer de la crise.

Finalement qu'est-ce que c'est que 1 milliard, 1 milliard et demi ? ( Quand on ne les a pas, c'est tout de même un peu difficile à trouver par les temps qui courent et surtout devant la friolosité des banques à prêter!) mais bon!!


Mais qu'à cela ne tiennent il y a la taxe de 3 % qui pèsera sur les chaînes privées mais qui fait l'objetd'un certain nombre d'amendements à l'Assemblée....C'est déjà quelque chose. Puis Christian Kert a prévenu, "cette taxe si elle est censée compenser le manque à gagner publicitaire de France Télévisions progressivment privée d'écrans publicitaires [ TF1 et M6, qui éprouvent des difficultés à remplir leur bas de laine publicitaire ont su se faire entendre de la majorité parlementaire] pourra être modulée pour faire en sorte qu'elle ne s'applique que si l'effet d'aubaine pour les chaînes privées est avéré."

" Grosso modo, la taxe s'appliquerait sur TF1, M6, Canal+ et les chaînes de la TNT uniquement si l'arrêt de la publicité sur France Télévisions devait conduire les annonceurs à reporter massivement leurs budgets en direction des chaînesprivées au point de les enrichir considérablement." Il fallait y penser. Comme aurait dit le commissaire Bourrel dans "Les Cinq dernières minutes": " bon sang, mais c'est bien sûr..."


Avec tout cela, ça nous dit encore moins d'où va venir ce milliard, ce milliard et demi nécessaire ?

Quand en prime, une étude à la demande de TF1, M6 et Canal+ du cabinet AT Kearney transmise aux parlementaires, explique que ces 3 chaînes ne profiteraient que marginalement des reports publicitaires...que voulez-vous ajouter à cela, sinon quelle gigne si une telle loi voyait le jour!


Fi dans de telles conditions des "gesticulations " de l'opposition qui conteste de telles projections et souhaite, par une série d'amendements, retirer aux chaînes privées la seconde coupure publicitaire dans les films et téléfilms telle qu'elle est prévue dans le projet de loi! Quant à la seconde taxe (de 0,9 %) qui frappera le secteur des télécoms et des entreprises de l'Internet, il est essentiel de préciser "avec précision" le "périmètre" pour finalement savoir qui ne paiera pas...gageons qu'à l'instar des chaînes de télé privées, ils ne seront peut-être plus, eux aussi, que très peu à être marginalement concernés.

Edouard Balladur avait bien raison avec sa proposition frappée du bon sens de « suspendre provisoirement le projet de loi » en raison de la crise financière. Les français ne comprendraient pas, cela est certain, qu'1 milliard, 1 milliard et demi soit donné une fois encore à la télé publique, uniquement pour faire que ce à quoi s'était pourtant engagé Carolis dès 2006 dans le COM et qu'il n'a jamais mis en oeuvre en 3 ans!

Les français ont une sacrée mémoire et engloutir une telle somme dans la télé publique, non seulement ce n'est pas leur priorité mais par dessus tout, si cela devait se terminer comme c'est le plus probable, en "eau de boudin", là pour le compte ils ne le pardonneraient pas à ceux qui les y auront conduits.