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lundi 2 février 2009

Carolis entend bien dire le 11 février qu'il n'est pas concerné par une possible révocation

Carolis a choisi la date du 11 février pour faire de nouvelles annonces.

Il espére ainsi prendre tout le monde de court mais aussi s’emparer de la main avec certaines déclarations difficiles ensuite à contrer. De moins en moins sûr que la possibilité de révocation par le Chef de l’Etat ne s’appliquât pas à lui en premier lieu, il se dit prêt à refaire un coup comme l’été dernier.

"Je me suis sauvé ce jour-là"
s'amusa-t-il en privé après que le 2 juillet 2008, il ait lancé sur RTL pour répondre aux critiques de Nicolas Sarkozy sur la télé publique : "C'est stupide et injuste".

Grâce à cette formule, s’amusait-il en petit comité, il était devenu « intouchable ». Il était alors le seul et le premier à « renvoyer » le Chef de l’Etat à ses réflexions sur le projet de loi audiovisuelle sans que ce dernier ne pût rien contre lui.

Il avait donc endossé pendant quelques semaines, le costume du héros, chevalier blanc du PAF dont beaucoup se sont plu à vanter le courage. Il passait pour faire de la résistance. "Ce serait une erreur politique de mettre un terme à mon mandat…ma réforme est validée, je suis le seul qui puisse la mener au bout ; personne ne s’y collera " lançait-il en privé.

Le fait qu’il soit invité à revenir de Nîmes dans l’avion du Président de la République, le confortait dans son analyse.

Il avait finalement acquis la certitude que tout le monde avait dû se résoudre à ce qu’il soit l’homme de la situation !

Un léger doute lui a pourtant traversé l’esprit lorsque le Chef de l’Etat a indiqué à des journalistes que pour sa succession « il avait un ou deux noms en tête ». Non, c’était pour faire un effet, voila tout.

Sa réforme, celle dont Christine Albanel précisait que c’est bien lui qui l’avait proposée à l’été dernier, puisqu’il l’a concoctée, personne d’autre ne serait assez fou pour la reprendre…lui seul pourra faire le sale boulot !

N’est-il pas allé, il y a quelques semaines, devant les députés socialistes pour leur vendre, en gros 900 départs minimum ?

Carolis qui avait dit à quelques uns dès sa nomination en 2005 "Vous savez, je réussi tout ce que j’entreprends", a donc acquis la certitude qu’il est maintenant "hors de danger"...que le volet du projet de loi sur le « droit de nomination et de révocation du PDG de France Télévisions par le Président de la République », ne le touchera pas.

Il semble toutefois que les soi-disant « gages » qu’il juge suffisants, ne suffisent justement plus. Beaucoup se disent qu’à force de dire blanc un jour, noir un autre jour et gris un troisième en affirmant ne jamais avoir dit ni blanc, ni noir avant, ne fait pas très cohérent.

Un tel comportement ne prête pas forcément à la confiance !!! Et en juin 2010, il ne restera que quelques semaines avant 2011 (le passage au « tout numérique ») et surtout quelques mois avant 2012.

Devant tant de « constance », ils sont de plus en plus nombreux à penser qu’un tel « afflux » de « régularité de positions» sera difficilement canalisable.

En ce qui le concerne, Il a déjà donné trop de gages. Rien ne saurait remettre cela en cause. Carolis a annoncé lui-même la fin de la pub après 20 heures alors que la loi n’était même pas en discussion au Sénat; il pouvait refuser, oui, mais il ne l’a pas fait ; il a accepté....« Pour le groupe », explique-t-il… « Pour garder son job » rétorquent bon nombre aujourd’hui qui en sont revenus de sa soi-disant résistance et l’accusent de « s'être couché »…

C’est vraisemblablement pour éviter que ces questions récurrentes ne le gênent un peu plus, qu’il va s’exprimer le 11 février et annoncer ce qu’il croit devoir annoncer !

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