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vendredi 6 février 2009

L’Association des employeurs du service public (AESPA) sans Président...

DIDIER TOURANCHEAU Président de l’Association des employeurs du service public (AESPA) a été nommé sous-directeur des ressources humaines et des relations sociales de l’administration pénitentiaire.

Il était jusqu'alors le Représentant des employeurs des 6 sociétés de l'Audiovisuel Public adhérentes de la Convention Collective et par dessus tout le garant. Ils sont quelques uns à avoir intrigué, non seulement pour le dégoûter mais surtout pour le faire partir.

Selon nos informations, encore dernièrement, deux DRH parmi les sociétés qui composent l'AESPA ont officieusement suggéré que l'Association s'auto dissolve... Autrement dit que l'AESPA n'ayant plus d'existence légale, la Convention Collective dont elle est signataire n'existe plus non plus.

A vomir.

Dans nos articles à suivre nous vous révèlerons qui sont ceux qui ont oeuvré pour faire disparaître donc mourir la Convention Collective privant des milliers de salariés de la couverture sociale dont ils bénéficient depuis 25 ans.

Comment au regard de projet de loi qui prévoit l'entreprise unique pour 3 des 6 sociétés adhérentes de l'AESPA ( France 2, France 3, RFO) un des responsables du groupe public a pu demander lors d'une réunion de l'instance, devant des collègues médusés si "France Télévisions qui n'est pas adhérente de l'AESPA pouvait adhérer à l'Association d'employeurs sans adhérer à la Convention Collective".

Chacun pourra "admirer" le degré de cynisme ou alors d'incompétence qu'il faut avoir pour faire une telle proposition. Chacun pourra imaginer, en conséquence, les réactions du Président de l'AESPA.
A partir de là, ceux qui veulent la mort de la Convention Collective de l'Audiovisuel Public, n'ont eu d'autre solution que de tout mettre en oeuvre pour faire partir son Président.

S'ils pensent être parvenu à leurs fins et avoir le champ libre, ils se mettent le doigt dans l'oeil.

La CGC Médias tient tout d'abord, avant que Didier Tourancheau ne rejoigne donc l’administration pénitentiaire, à saluer l'esprit de dialogue et l'ouverture d'esprit qui ont, entre autres, tout au long de son mandat, été les siens et qui ont prévalu sur ses relations avec les organisations syndicales.

La CGC Médias salue ses prises de positions sans équivoque que certains responsables des sociétés de Service Public n'ont pas vraiment appréciées et le fait que défendant les textes qui couvrent les salariés du Public, il n'a jamais accepté d'avaler les couleuvres que certains voulaient lui faire avaler.

La CGC Médias qui vous donnera très prochainement toutes les explications nécessaires à ce dossier, exige très officiellement que soit désigné sans délai un digne successeur qu'il est indispensable de ne pas trouver parmi les noms de ceux qui ont oeuvré contre lui contre le "partant" et donc contre les intérêts de tous les salariés concernés.

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