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mardi 24 février 2009

Un acte fondateur suite à l'avis du Conseil Constitutionnel

Nous l'avons dit, écrit, redit et réaffirmé depuis le début février (un de nos derniers articles sur le blog le 10 février) , le Conseil Constitutionnel pourrait rendre début mars un avis négatif sur le recours à un certain nombre de taxes,(Internet et téléphonie mobile) destinées à financer France Télévisions.

Si tel est bien le cas comme nous ne cessons de le répéter, une telle situation mettrait en pièces, de facto, toute la nouvelle architecture du financement des chaînes publiques....De surcroît, TF1 et M6 ont enregistré des recettes publicitaires en baisse respectivement de 19 % et 5 %, un mois et demi après la suppression de la publicité à France Télévisions après 20 heures, selon une étude de Yacast spécialiste de la mesure publicitaire publiée mercredi 18 février.

L'étude portant sur la période du 5 janvier au 15 février avec un comparatif sur la période du 7 janvier au 17 février 2008 mettait en évidence un recul notable des recettes enregistrées avant 20 heures (-27 %), pour TF1 "particulièrement handicapé" tout comme M6 qui affichait des recettes pub enregistrées après 20 heures en net recul (13 %).

Partant de ce principe, il n'y aura plus personne pour payer...à part le contribuable.

Le Conseil Constitutionnel devrait aussi souligner l'impact de certaines décisions déjà mises en application et ce hors la loi, impliquerait de rétroactivité. Rétroactivité qui est illégale.

Enfin, s'agissant de la nomination des PDG de chaînes par l’exécutif, il semble bien que ce dernier point, qui fait un temps polémique, on s'en souvient, ne fasse pas l’objet d’une quelconque réserve de la part des sages comme la CGC Médias l'écrivait le 16 février 2009.

De là, à imaginer que fort de cette légitimité le Chef de l'Etat ne procède avec un acte fondateur fort, à savoir la désignation du successeur du président de France Télé ( parmi les 2 noms en tête) - successeur qui à l'évidence, devra être associé à la réécriture et à la refonte de la réforme pour les 5 ans à venir - il n'y a qu'un pas que la CGC Médias franchit et souhaite le plus rapidement et le plus pragmatiquement qui soit.

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