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mardi 17 mars 2009

Ce 17 mars, Carolis et Cluzel étaient à la fête.

Ce mardi 17 mars, jour de la Saint Patrick, Carolis dont c'est effectivement la fête a dû avoir une pensée solidaire pour son homologue à Radio France Jean-Paul Cluzel président sortant dont le mandat s'achève le 12 mai 2009 qui rendait, en fin d'une journée bien remplie, une visite à l'Elysée.

Sur la même longueur d'onde, les deux hommes ont souhaité sur les conseils de leur DGA-DRH respectifs, la dissolution de l'Association des Employeurs de l'Audiovisuel Public (AESPA) en raison du départ des sociétés de France Télévisions (France 2, France 3 et RFO) qui vont fusionner avec la holding de France Télévisions (reportant ainsi la faute de cette situation sur la réforme de l'audiovisuel public).

Jean-Paul Cluzel l'avait, lui, annoncé en ouverture du comité centrale d'entreprise de Radio France, (annonce qui risque de faire entrer la société dans une zone de turbulences sociales importantes; une « attaque frontale » selon le SNJ) tandis que Carolis l'éternel absent des CE n'avait pas cru devoir rendre publiques les démarches de son DRH en ce sens .

Concrètement, cela signifie que Radio France va mécaniquement dénoncer les deux conventions collectives (P.T.A et Journalistes) qui régissent les rapports sociaux au sein de l'entreprise, conséquence de la promulgation de la loi sur l'audiovisuel public voulue par Nicolas Sarkozy.Et pan!

Il faut admettre un certain courage de la part de Jean-Paul Cluzel qui aurait pu éviter de prendre des décisions impopulaires à la fin de son mandat qu'il souhaite voir renouveler. Jean-Paul Cluzel essaie peut-être, en lançant le compte à rebours de la bombe à retardement qu'il vient d'amorcer et vu le peu de temps dont il dispose, de forcer la main du Président de la République.
Pour le courage devant une telle annonce, on ne peut en dire autant de Carolis. Ce dernier agit, en l'occurrence un peu différemment mais pour une finalité convergente, forcer également la main du Président de la République .
Il pense, lui, avoir le temps de miner le terrain tous azimuts pour ensuite passer comme le seul capable de le déminer. En petit comité d'ailleurs, il se dit que si Président de la République procède à la nomination telle que définie dans la loi audiovisuelle promulguée le 7 mars du successeur du patron de Radio France, il ne peut prendre le risque d'annoncer en même temps la nomination par anticipation de celui de France Télévisions.

Concernant la nomination du président de Radio France, "Le Monde.fr" indique que : "Nicolas Sarkozy aurait proposé au journaliste Jean-Luc Hees de postuler à la présidence de Radio France, et celui-ci aurait accepté, d'après une information révélée par Le Point.
Le journal rapporte que Jean-Luc Hees avait été écarté de France Inter en 2004, par Jean-Paul Cluzel, l'actuel président de Radio France, dont le mandat arrive à terme en mai.

Jean-Luc Hees, 57 ans, animant actuellement une émission sur Radio Classique, correspondrait au profil dessiné par Nicolas Sarkozy dans l'avion qui le ramenait du G20 à Rome : "Un journaliste ni de droite ni de gauche". Selon Le Point, M. Hees se serait toujours tenu loin de toute appartenance politique. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur les Etats-Unis et d'un seul ouvrage de politique intérieure : Sarkozy président ! Journal d'une élection. "Un regard assez neutre sur la présidentielle d'où perce, parfois, une certaine admiration pour l'énergie et le toupet du candidat Sarkozy", juge Le Point.

Toujours selon le journal en ligne, Jean-Luc Hees serait ainsi le premier postulant à se soumettre à la procédure de nomination telle que définie dans la loi audiovisuelle promulguée le 7 mars."


Concernant la nomination du président de France Télévisions, même si Carolis n'y croit pas une seconde, les paris vont bon train pour une annonce conjointe dans les jours à venir au motif imparable que pour une telle réforme, il faut des hommes neufs...On ne peut changer de monture au début voire au cinquième du gué.

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