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dimanche 21 juin 2009

La CGT à France Télé par la voie de son porte-parole J-François Téaldi stigmatise « la volonté de N. Sarkozy de "casser le service public audiovisuel"

La CGT à France Télévisions par la voie de son porte-parole Jean-François Téaldi stigmatise « la volonté de Nicolas Sarkozy de "casser le service public audiovisuel".»

Jean-François Téaldi, autoproclamé en 2008 porte-parole des « syndicats » au nom de qui il s’exprimait soi-disant (rappelons que la CGC Médias lui a toujours contesté ce titre et qu’il n’a d’ailleurs jamais parlé en son nom, bien au contraire), ne s’exprime plus aujourd’hui que comme porte-parole de la CGT à France Télévisions.

Au début du mois de juin, le 3 pour être exact, Jean-François Téaldi donnait au journal « Le Monde » une interview reprise dans un article intitulé « "On paye déjà la suppression de la publicité" sur France Télévisions ».
Il estimait comme l’écrit le quotidien que « le groupe avait été miné par l'annonce de la suppression de la publicité, signe, selon lui, de la volonté de Nicolas Sarkozy de "casser le service public audiovisuel"…et d'enchérir "nous ne laisserons pas la dramatique annonce du 8 janvier 2008 de Nicolas Sarkozy dégrader la situation du personnel, Déjà que depuis quelques mois la situation est tendue…".

Et d’appeler à la grève, mardi 16 juin, en exigeant dans un communiqué "le remplacement de chacun des 900 postes supprimés."

Sur Le Post, le même jour, Jean-François Téaldi du SNJ-CGT France Télévisions, en rajoutait avec : "On se demandait quand ça allait nous tomber sur la tête… Pourtant, en 2008, nous avions rencontré Nicolas Sarkozy, Christine Albanel, Jean-François Copé et Patrick de Carolis, et ils nous avaient promis qu'il n'y aurait pas de suppression de postes. Ils ont supprimé plus 200 postes à RFI. Une fois de plus, Nicolas Sarkozy a menti!"

Une surprise cette annonce de Patrick de Carolis, prétend Téaldi qui joue les indignés !« Le syndicat va négocier pied à pied, d’une part pour que les salariés qui en manifestent le désir puissent partir dans des conditions supérieures au Code du travail et aux conventions collectives, d’autre part pour que chaque salarié partant soit remplacé” dit-il.
"Mieux que le Code du travail ou les conventions collectives" (pour lesquelles, du reste, la CGT ne se bat pas en affirmant comme la direction qu'elles ne dureraient que 12 mois)...Heureusement, manquerait plus que ça!!!

Mais de quoi au juste s’indigne-t-il ? De l’annonce faite par Patrick de Carolis de ces hypothétiques 900 départs ? Le CA de France Télévisions a certes voté un « plan » qui prévoirait ces 900 départs d'ici 2011 mais lorsqu’on sait que c’est moins de 25% des soi-disant 900 départs de 2007 volontaires qui ont été constatés, on se demande bien à quoi a servi ce vote ?

Ce n’est donc pas la première fois que le groupe fait ce genre d’annonce ( à peine suivie d’effets); la méthode avait été employée en 2007… France Télévisions avait été contraint de révéler au printemps 2007 qu’elle avait adressé un peu plus de 600 courriers aux salariés âgés de 56 ans et demi à 63 ans pour les « inciter » à faire valoir leurs droits à la retraite auxquels étaient supposés s’ajouter 300 départs dits « naturels » non remplacés.
Une véritable supercherie, cette annonce de l’époque que beaucoup feignent d’avoir oubliée…il n’y avait eu que 200 personnes intéressées et l’âge de la retraite était à 65 ans, non 70 ans comme maintenant.

Ni Jean-François Téaldi, ni la CGT France Télévisions dont il revendique de porter la parole, ne s’étaient alors indignés ou mobilisés.

Bien au contraire. La CGT à France Télévisions et Jean-François Téaldi s’étaient même prononcé pour la « nouvelle charte organisationnelle de Carolis »…celle qui prévoyait les chantiers, les synergies et donc les postes non remplacés.

Il n’était pas alors question de « la volonté de Nicolas Sarkozy de "casser le service public audiovisuel"» (dixit JFT) mais bien de ce plan de réorganisation que Patrick de Carolis ès qualité avait présenté dès l’automne 2007 aux CE et CCE des chaînes et dès l’été à l’Etat comme le confirmait Christine Albanel au JT de 20h sur France 2 le 21 octobre 2008.
Plan de réorganisation dont Jean-François Téaldi, Marc Chauvelot, mais plus largement la CGT se félicitaient et appelaient de leurs vœux dès le 28 février 2008 dans un tract de l’organisation syndicale
appelé « Pour un nouvel espace de négociation »et les ardents soutiens au plan de Patrick de Carolis qui ne sont donc pas à une contradiction près, de tenter politiser la « situation » !

A Benoît Vitkine, le journaliste du Monde qui a recueilli les propos de JFT au nom de la CGT et qui l’interroge : "N'est-ce pas excessif de parler d'une "volonté délibérée de casser le service public? ", il répond : "Nicolas Sarkozy, en bon libéral, a décidé de s'attaquer à tous les services publics – en les asphyxiant ou en les conduisant à la privatisation. Regardez la situation à l'Agence France-Presse, à la SNCF ou à La Poste. Je ne vois pas pourquoi l'audiovisuel échapperait à cette vague libérale.".

CQFD….pour Téaldi, le responsable est désigné ! Quant à celui qui, pourtant bien antérieurement au 8 janvier 2008, présentait sa « réorganisation », il n'y est n’y pour rien !!…D’où le choix pour le syndicat, dès lors, de le lui accorder le plus large crédit et un ardent soutien qui saute, maintenant, aux yeux de tous.

Alors qui donc a la mémoire courte et sélective, déballe sa propagande au mètre et rime avec "menti" ?

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