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vendredi 26 juin 2009

Un immense bourrage de crâne pour tous…ceux qui n’auraient pas encore compris

Un immense bourrage de crâne pour tous…ceux qui n’auraient pas encore compris

CCE du 23 juin 2009 : Ne pas laisser dire n’importe quoi.

La CGC Médias mise une fois de plus en cause par la CGT comme le sont « Snj autonome, Cfdt et Sud » (écrit en minuscule, la CGT croyant sans doute nous humilier !!!) dans son tract du 24/06/09 intitulé « un immense gâchis pour tous », n’a pas l’intention de laisser la désinformation l’emporter sur le combat syndical qu’elle mène.

La CGC Médias répond donc, point par point, à cette propagande mensongère et stérile.

1°) Selon donc la CGT, la majorité au CCE, CGC, SNJ, CFDT et SUD serait à mettre entre guillemets ! N’en déplaise à la CGT qui semble oublier les conditions de certaines élections dans plusieurs établissements du groupe, 10 sur 19 titulaires cela fait bien une majorité (sans guillemets). 19 et non 20 car le seul titulaire FO qui avait voté dans le cadre de l’alliance FO/CGT a perdu son mandat le 19 juin et ne peut donc plus siéger au CCE.

2°) Selon donc la CGT « la majorité au CCE » aurait « pris la responsabilité historique d'émettre un avis négatif rendant inapplicable le projet d'accord de méthodologie sur la consultation du CCE sur la réorganisation de France télévisions ». Que d’emphase et de condescendance vis-à-vis de l’instance souveraine et de ses élus dont toute organisation syndicale, de par la loi, se devrait pourtant de respecter. Quant à la « responsabilité historique », elle l’est sûrement mais pour la CGT et ses alliés de FO qui ont pris le partie de systématiquement adopter les positions de la direction.

3°) Selon donc la CGT, « cet accord, longuement négocié, incluait de nombreuses propositions mises sur la table par la CGT. Il comportait un ensemble d'améliorations considérables par rapport au Code du travail : commissions thématiques, experts au service des salariés financés par la direction, consultations des CE en préalable à celle du CCE, commission de suivi post consultation… »…Tu parles, Charles. Il comprenait surtout des paragraphes entiers inacceptables, celui notamment sur les « travaux du Comité de Groupe » (majorité CGT où d’ailleurs l’un des derniers Secrétaires CGT avait été élu au bénéfice de l’âge sans que la communication interne ne s’en émeuve et/ou ne sorte un communiqué pour le remarquer !) dont il était quasiment écrit que le CCE n’en assurerait que la poursuite.

4°) La Secrétaire du CCE qui avait d’ailleurs compris immédiatement toute l’incongruité qu’il y avait à valider de telles dispositions, avait laissé en point 1 le point que la direction imaginait faire voter : "l’approbation par le CCE de 2 PV d’avril du Comité de groupe".

Point dont l’ensemble des syndicats du bureau, à l’exception de la CGT, ont voté le retrait car illégal. Faire adopter par une instance les PV d’une autre instance ?! Cela ne choque pas la CGT ?! Et l’organisation d’aller même plus loin dans le ridicule en demandant par la bouche de Marc CHAUVELOT justement Secrétaire CGT du Comité de groupe « une double validation ».
Autrement dit le CCE aurait dû valider et, en plus, comme le proposait Marc CHAUVELOT et la direction (le point était pourtant retiré) d’écrire à ses membres pour qu’ils les adoptent par retour ?! Du jamais vu.

5°) Selon donc la CGT, ce serait uniquement « sous prétexte de refuser un calendrier pourtant évolutif avec une consultation prévue pour le 4 décembre, que la coalition [CGC, SNJ, CFDT et SUD] syndicale a émis un avis négatif qui va peser lourdement sur la suite des débats ». Quelle lamentable mauvaise foi. Si ce n’était que contre le calendrier que « la coalition » (au fait comment appellent-ils à la CGT leur mariage avec FO ? Dirait-elle comme elle éructe sur les autres qu’elle n’est « qu’une majorité artificielle par le biais de manœuvres politiciennes » ? ) s’était prononcée – calendrier que la direction a refusé catégoriquement de modifier ou de retirer - cela serait déjà suffisant.

Quant au soi-disant, « résultat » que voudrait dénoncer la CGT sur la soi-disant « privation de moyens pour les représentants du personnel » elle est risible. Les syndicats du bureau qui ont voté majoritairement contre ce texte insensé ont bien conscience que ce n’est sûrement pas avec quelques PC, un local, des frais de timbrages ou encore des téléphones et un fax… que la direction va les endormir !

6°) S’agissant de la pseudo mise en garde de la CGT « la direction peut aujourd’hui imposer sa réorganisation à la date qui lui convient » - le même discours que la direction qui prétend qu’à marche forcée et contre les syndicats, elle va dans les 4 mois tout boucler sans concertation – elle est ridicule. Nous allons bien voir, si la direction va passer outre le fonctionnement des instances de représentation du personnel, les expertises qu’ils peuvent engager et les lois de ce Pays.
Dire qu’à l’automne 2007, la direction affirmait aux pouvoirs publics que la réforme « les salariés la souhaitaient et que les syndicats la valideraient » !!!

7°) Pour finir, la CGT ne manque pas d’air en écrivant « La coalition a choisi par une attitude suicidaire, d’enfermer les personnels dans une souricière pour laisser à d’autres le choix de déterminer quel sera l’avenir de l’entreprise ». Heureusement que la CGC Médias mais aussi le SNJ, la CFDT et SUD sont là en barrage pour que la direction ne fasse avec l’appui des alliés FO/CGT n’importe quoi.

Ce pacte syndical repose bien, n’en déplaise à la CGT, sur un projet, un programme, une plate-forme, un ciment, la défense des salariés, de leur outil de travail et des Conventions Collectives que ceux qui raillent et calomnient, ont pour leur part, déjà jeté aux orties.

En conclusion et pour démonter totalement les propos indécents de la CGT dans son tract

- Non ! Un plan social n'est pas inéluctable pourtant les propos de la CGT dans la bouche de Téaldi son porte-parole « Le syndicat va négocier pied à pied, d’une part pour que les salariés qui en manifestent le désir puissent partir dans des conditions supérieures au Code du travail et aux conventions collectives… » sont indignes. Ils qui valident de facto ce « plan » (il s’agit bien dans les propos de Téaldi porte-parole de la CGT de « la hauteur du chèque » dixit la CGT)

- Non ! Nous ne voulons pas revivre les plans sociaux de 1990/92 et la liquidation de centaines de postes administratifs et techniques….cela est certain mais alors pourquoi la CGT dans une de ses dernières publications (celle du 17 juin) indique-t-elle : « vouloir sécuriser les parcours professionnels ». Pourquoi utiliser ces termes qui figurent dans les documents du « Pôle emploi » et qui s’appliquent aux chômeurs et pour lesquels les partenaires sociaux se sont engagés à favoriser la sécurisation des parcours professionnels…si ce n’est que la CGT a déjà, de facto, entériné le « plan » !?

- Non ! Nous n'acceptons pas que nos chaînes, antennes nationales, régionales et ultra-marines soient sacrifiées et que les femmes et les hommes qui y travaillent depuis de nombreuses années soient mis à mal dans un document de 86 pages ou « fonctionnigramme » (néologisme utilisé par certains membres de la direction) et malmenés avec de soi-disant « tableaux de correspondances ».

- Non ! Nous ne voulons pas continuer de voir nos entreprises plus enclines pour de fausses considérations comptables affublées d’arguments de coûts erronés, préférer acheter clés en mains des programmes aux producteurs privés plutôt que de privilégier l’interne.

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