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jeudi 5 mars 2009

Carolis a maintenant 3 chauffeurs

Rien n'est trop bien pour Patrick de Carolis. On a effectivement appris que ce dernier disposait maintenant de 3 chauffeurs gérés par les services généraux au service du président. Information tout à fait sérieuse faite au CE de France Télévisions SA ce matin; une séance de plus à laquelle Carolis n'assistait pas.





A moins que l'ectoplasme de ce dernier ne hante ces réunions (Carolis avait pourtant déclaré après plus de 3 ans de mandat qu'il se rendrait aux différents CE des filiales du holding...tu parles), on ne l'y voit quasiment jamais.

S'il a fait passer le nombre de ses chauffeurs de 2 à 3 en imaginant que la route pour lui serait encore longue, il se fait inévitablement un film! Celui qui a totalement et irrévocablement perdu la confiance des personnels n'est, de fait, plus en mesure techniquement de conduire qui que ce soit et quoi que ce soit à destination.

mercredi 4 mars 2009

Ce soir vers 23h00 la chaîne allemande de télé ARD diffuse un document mettant en cause France 2.

Le 21 mai 2008, la 11e chambre de la Cour d’appel de Paris relaxait Philippe Karsenty, directeur de Media-Ratings, poursuivi pour diffamation par France 2 et son correspondant à Jérusalem, Charles Enderlin, pour avoir qualifié de « faux reportage », de « supercherie » et d’« imposture médiatique » les images controversées de « la mort de Mohamed al-Dura » diffusées par France 2 le 30 septembre 2000.

Certes les intimés, France 2 et Charles Enderlin, se sont pourvus en Cassation mais la chaîne allemande ARD ne se privera pas ce soir à 23h de diffuser un document allant dans le sens de ce que dénonçait Philippe Karsenty et que la Cour d'appel a retenu comme éléménts pour prononcer sa relaxe.

Carolis ira bien en citation directe devant le Tribunal Correctionnel de Paris en entrave avant toute chose.

La CGC des Médias a mandaté expressément et très officiellement hier son avocat afin qu'il dépose plainte pour entrave en "Citation directe devant le Tribunal Correctionnel de Paris" contre le représentant légal des entreprises de France Télévisions.

L'organisation syndicale a remis hier une première série de documents prouvant qu'avant la moindre information donnée aux CE et CCE (ne parlons même pas de consultation) la Presse toute entière a été informée de la réorganisation prévue et annoncée par Carolis à la Mutualité devant 600 cadres.

Carolis a beau préciser dans une "feuille interne" adressée aux managers que la réorganisation n'interviendrait qu'une fois la loi promulguée (heureusement!!!), ses annonces n'en caractérisent pas moins l'entrave.

Dernier document en date, la convocation des salariés par un des 31 coordonnateurs nommés par Carolis, actuel DTE à France 2, à une réunion d'"INFORMATION" aux personnels sur les studios, dans le cadre de la mise en place de l'entreprise unique suite aux annonces de Carolis ( toujours sans que le CE n'en soit informé). Un aspect positif quand même, à cette réunion, c'est que nombre des présents qui se demandaient à quoi ressemblait celui qui a pourtant été nommé il y a environ 3 ans, ont enfin découvert qui il était....en revanche pour les "infos" : sur l'air de "je sais rien mais je dirai tout", peau de balle!





Rappelons également que Carolis concernant France 2, France 3 et France 5, est toujours sous le coup de procédures de droits d'alerte non levées à ce jour.

Quant à la subvention exceptionnelle de 150 millions d’euros décidée l’année dernière pour combler la baisse des recettes publicitaires et versée seulement fin août, soit huit mois après l’annonce du Chef de l'Etat sur la suppression de la pub, n’aura de toute façon pas permis de couvrir toutes les pertes réelles.
Les résultats pour le groupe, en 2008, faisaient déjà apparaître une perte d’exploitation chiffrée en centaine de millions d'euros.

Les 450 millions d'euros 450 millions d’euros adoptée par l’Assemblée Nationale et le Sénat dans le cadre de la loi de finance pour 2009 ne suffiront donc pas à combler le trou financier (digne du tonneau des Danaïdes) qui risque de s’élargir encore considérablement dans les prochains mois, contrairement aux annonces "rassurantes" faites en conseil d’administration.

Il semble bien qu'au regard de la présentation faite par Carolis sur la situation financière volontairement très très en dessous de la réalité, le système de nouvelle taxe destinée à compenser la perte de recettes publicitaires, validée à une réserve près ( qui est de taille) par le Conseil Constitutionnel qui précise que s'agissant des modalités de compensation financière prévue par l'Etat: "Il incombera à chaque loi de finances de fixer le montant de la compensation financière", cette taxe ne suffise absolument pas à combler les quelques 250/300 millions d’euros de perte cumulée à la fin 2009 auxquels il faut rajouter les dizaines de millions d’euros de remboursement de dettes les années suivantes avec des taux bancaires actuels de 7% concernant les emprunts…

La loi organique et son article unique sur la nomination/révocation des patrons de l'Audiovisuel public étant, elle, validée et promulgable sans délai puisque ne faisant l'objet d'aucune réserve du Conseil Constitutionnel, il serait curieux qu'au regard d'un tel contexte tant catastrophique qu'incontrôlable, les choses restent en l'état et dégénèrent au cours des quelques mois à venir!

La loi organique relative à la nomination des présidents des sociétés France Télévisions et Radio France n'est pas contraire à la Constitution.

Comme la CGC Médias l'indiquait dès le 16 février 2009 sur son blog, la loi organique relative à la nomination des présidents des sociétés France Télévisions et Radio France et de la société en charge de l'audiovisuel extérieur de la France, dans son article unique n'est pas contraire à la Constitution.

lundi 2 mars 2009

Carolis dit ne pas redouter la décision attendue du Conseil constitutionnel....tout ce qu'il a entrepris, il l'a toujours réussi !

C'est cette semaine que le Conseil constitutionnel devrait rendre sa décision - il s'agit en effet bien d'une décision (article 62 de la Constitution) que le Parlement, le Gouvernement et le Président de la République et l'ensemble des pouvoirs publics se doivent de respecter, contrairement à ce que le vocable "avis" pourrait laisser entendre - sur les 2 lois liées à l'audiovisuel car il s'agit bien techniquement de 2 lois.

1°) La loi organique sur la nomination des présidents des sociétés de l’audiovisuel public adoptée en seconde lecture par l’Assemblée Nationale le 5 février 2009

2°) La loi visant la suppression de la pub sur la télé publique donc son mode de financement et corrélativement son organisation dite réforme Carolis.

Redisons-le, si la la première semble respecter les récentes dispositions constitutionnelles et donc être validée, la deuxième en bien des points, particulièrement la consécration a posteriori de dispositions rétroactives de facto si le Conseil les entérinait ( ce qui n'est en droit français pas possible) mais plus fondamental encore le mode de financement basé sur la taxation de certains secteurs de l'économie, devrait être en partie retoquée....et quelle partie!!!! Rien de moins que son ossature et son fonctionnement manquant le "nerf de la guerre": l'argent.
C'est vraisemblablement en s'appuyant sur la première loi et pour être le plus pragmatique et le plus logique qui soit, que le professionnel du secteur faisant bien entendu consensus serait ainsi nommé à la tête de France Télévisions à la suite de Carolis (pourquoi risquer pour les quelques mois qui viennent d'amplifier la chienlit qui enfle un peu plus chaque jour ?) et serait naturellement associé au "reformatage" du nouveau texte.