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vendredi 20 mars 2009

La CGC-Audiovisuel, elle, ne capitulera pas face aux menaces que fait peser la direction, au quotidien, sur les salariés.

C'est sous un nouveau logo approprié à la situation que la CGC-Audiovisuel publie ce blog: POUR UNE
La CGC-Audiovisuel, elle, ne capitulera pas face aux menaces que fait peser la direction, au quotidien, sur les salariés.

Rappel des faits :

Le samedi 7 mars 2009, était publiée au Journal Officiel, la loi n°2009-258 du 5 mars 2009 relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision. Celle-ci stipule, en son article 87 :

« Dans un délai de deux mois à compter de la fusion-absorption prévue à l'article 86, la société France Télévisions et les organisations syndicales représentatives à son niveau négocient un accord de méthode.

Cet accord détermine l'organisation sociale de la nouvelle structure juridique dans l'attente de la mise en place d'une nouvelle organisation opérationnelle, d'une nouvelle répartition en établissements distincts et de l'élection de nouvelles institutions représentatives du personnel.
Il détermine :

1. les modalités de constitution et de mise en place d'un comité central d'entreprise et de transformation des comités centraux et comités d'entreprises ou d'établissements existants ;

2. les conditions de prorogation ou réduction de la durée des mandats des représentants du personnel ;

3. le calendrier des élections des nouvelles institutions représentatives du personnel organisées dans un délai de six mois à compter de la réalisation des transferts.

A défaut d'accord dans le délai de deux mois mentionné au premier alinéa, un comité central d'entreprise est constitué au niveau de France Télévisions dans le mois qui suit le constat de l'échec des négociations de l'accord de méthode. L'autorité administrative fixe la répartition des sièges, par comité d'établissement et par collège, au comité central d'entreprise de France Télévisions

Dans l'attente de la conclusion de l'accord de méthode, le comité de groupe France Télévisions exerce les attributions d'un comité central d'entreprise. Il est seul compétent au sein de la nouvelle structure, le cas échéant, jusqu'à la constitution du comité central d'entreprise prévue en cas d'échec des négociations. »


Suite à la promulgation de la loi, la présidence de France Télévisions a demandé aux organisations syndicales représentatives dans l’entreprise de désigner un délégué syndical central afin de négocier un accord de méthode relatif aux modalités de mise en place d’un Comité Central d’Entreprise (voir 1, 2 et 3).
D’autre part, la loi précise que « dans l'attente de la conclusion de l'accord de méthode, le comité de groupe France Télévisions exerce les attributions d'un comité central d'entreprise. »

La CGC Audiovisuel, (SNPCA-CGC, SPC-CGC et CGC-Réalisateurs), concernant la désignation d’un délégué syndical central a écrit ceci au DRH groupe, René Maisonneuve :

« S’agissant des nouveaux articles du Code du travail, entre autres : Art. L. 2143-3 à 2143-6, L. 2143-15, et R. 2143-2 concernant les délégués syndicaux en fonction de l’effectif de l’entreprise, nous contestons la vision que vous avez de la notion d’entreprise aux termes de la nouvelle loi. Nous attendons d’avoir clairement une idée du périmètre exact pour avoir une appréciation exacte du nombre de désignations prévues. »

Concernant le Comité de Groupe, la CGC-Audiovisuel a adressé un courrier recommandé AR à la présidence, pour contester l’actuelle composition du Comité de Groupe qui, selon l’accord du 23 janvier 2004 en vigueur, n’est plus légitime.

Car, si l’article L2333-3 du Code du travail avait fait passer la durée des mandats des représentants des personnels au Comité de Groupe de 2 à 4 ans, cette disposition n’a pas un caractère « obligatoire » puisque le 2ème paragraphe de l’article précise que « toutefois un accord de branche, accord de groupe ou accord d’entreprise, selon le cas, peut fixer une durée des mandats des représentants du personnel aux comités de groupe comprise entre deux et quatre ans.

En l’occurrence, l’accord du 23 janvier 2004, ni dénoncé, ni modifié, ni amendé est donc bien toujours en application dans tous ses aspects, particulièrement lorsqu’il dispose que «la durée du mandat des membres de la délégation salariale est de deux ans».

Que les dirigeants de France Télévisions ne s’y trompent pas, la CGC-AUDIOVISUEL (SNPCA-CGC, SPC-CGC et CGC-Réalisateurs), très légaliste, n’a pas l’intention de gober sans rien faire.

Les affirmations, faites, jour après jour, plus fausses les unes que les autres, destinées uniquement à embrouiller encore un peu plus les esprits, ne serviront à rien.

La CGC-AUDIOVISUEL a déjà engagé les procédures judiciaires ad hoc et engagera toute procédure nécessaire pour contrer les intentions inavouables de cette direction.

D’ores et déjà, la CGC a exigé que France Télévisions s’engage à appliquer l’ensemble des dispositions, avenants et protocoles annexés, elle aussi, bien que n’étant pas adhérente, la CCCPA ( Conventions Collective de la Communication et de la Production Audiovisuelle) et l’Avenant Audiovisuel à la Conventions Collective Nationale de Travail des Journalistes à l’instar de TV5 qui bien que n’étant pas adhérente de l’AESPA et donc non signataire « par ricochet » des conventions collectives, l’appliquait en tous points.

La candidature de Jean-Luc Hees pour succéder à Jean-Paul Cluzel sur Radio France confirmée au journal « Le Monde » par l'Elysée.

Au blog précédent que nous publiions précédement intitulé : « Le Monde » édition de ce 20 mars 2009 apporte semble-t-il la réponse: "La candidature de Jean-Luc Hees pour succéder à Jean-Paul Cluzel sur Radio France confirmée au journal « Le Monde » par l'Elysée".

Voici l’article de Arnaud Leparmentier et Daniel Psenny publié par « Le Monde » ce jour.

"Après la valse des rumeurs, le vrai candidat de l'Elysée. Nicolas Sarkozy a proposé au journaliste Jean-Luc Hees, 57 ans, le poste de président de Radio France, qu'il a accepté. Cette information, révélée sur le site Le Point. fr, a été confirmée au Monde par l’Élysée.

Jean-Paul Cluzel, ancien élève de l'Ecole nationale d'administration (ENA), ne devrait donc pas être renouvelé pour un second mandat. Il a néanmoins été reçu, mardi 17 mars, "pour un oral de rattrapage", selon l'expression d'un conseiller de M. Sarkozy. "Le président a écouté son programme. Cela s'est passé courtoisement comme il se doit", tandis que "les choses ont été laissées en suspens" concernant son éventuel renouvellement.

"UN TYPE INCONTESTABLE"

A l'Elysée, on qualifie M. Hees de professionnel "au-dessus de tout soupçon". "Jean-Luc Hees a une bonne image", affirme un conseiller de Nicolas Sarkozy. "Sa nomination couperait court à toutes les critiques. C'est un type incontestable qui avait été viré", poursuit un second.

Ironie de l'histoire, M. Hees avait été évincé en 2004 par M. Cluzel, lors son arrivée à la présidence de Radio France pour "résultats défaillants". M. Hees est un fin connaisseur de Radio France, et surtout de France Inter, où il est entré en 1972. Longtemps correspondant aux Etats-Unis, il anima ensuite plusieurs émissions culturelles sur la radio publique avant d'être nommé directeur de France Inter entre 1997 et 2004. Actuellement, M. Hees anime une émission sur Radio Classique, propriété de Bernard Arnault, PDG de LVMH.

Pour être nommé, M. Hees devra passer plusieurs obstacles, comme le prévoit la nouvelle loi sur l'audiovisuel public. Il sera d'abord entendu par le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA), auquel il présentera un projet pour Radio France. Les Sages voteront ensuite à bulletin secret à la majorité simple sur sa candidature. Si le vote est négatif, M. Hees n'aura aucun recours et M. Sarkozy devra proposer un autre candidat. Si le CSA approuve la candidature de M. Hees, celui-ci sera ensuite auditionné par chacune des commissions compétentes de l'Assemblée nationale et du Sénat qui délibéreront et procéderont à un vote. Si aucune majorité qualifiée (trois cinquièmes) ne s'oppose à sa nomination, il sera alors nommé lors du conseil des ministres suivant. "Ce n'est pas décidé tant que CSA n'est pas saisi. Et il ne le sera pas tout de suite", explique-t-on à l'Elysée.

Depuis plusieurs semaines, le sort de M. Cluzel semblait scellé. M. Sarkozy a critiqué les chroniques matinales au vitriol de Stéphane Guillon sur France Inter. Il a aussi reproché, selon Le Canard Enchaîné, à M. Cluzel d'avoir posé torse nu et masqué pour un calendrier édité par Act Up. Dans un entretien au Figaro du 11 mars, M. Cluzel reconnaissait avoir "commis une erreur d'appréciation" pour le calendrier mais affirmait avoir "du mal à penser que Nicolas Sarkozy (...) puisse attacher de l'importance à cela".

Les syndicats de Radio France se laisseront-ils manipuler par un président sur la sellette ?

Les syndicats de Radio France se laisseront-ils manipuler par un président sur la sellette ?

C’est ce mardi au CCE de Radio France que Jean-Paul Cluzel a annoncé la prochaine dissolution de l’AESPA l'Association des Employeurs du Service Public de l'Audiovisuel, en avril, lors d’une assemblée générale extraordinaire de l’instance.

«Cluzel laisse une bombe sociale à retardement. C’est comme si Bush avait déclaré la guerre à la Corée du Nord le jour de l’élection d’Obama.» indique Alain Le Gouguec l’un des journalistes/présentateurs de la radio.

L’image est parlante et ce que certains qualifient « d’ultime vengeance de Cluzel "sonné" et "humilié" » et s’inscrit effectivement dans le droit fil des propos que le président sortant a prononcé en CCE sur en forme de mise engarde aux salariés et sur l’air de « Je suis le seul… ».

Grosso modo, voici comment en termes choisis Jean-Paul Cluzel a présenté la chose aux représentants des salariés « Vous connaissez la situation, personne ne peut dire si je serai reconduit ou pas….Pourtant, si j’étais reconduit, je vous garantis car nous sommes entre personnes de bonne volonté, que votre convention collective pourrait "repasser" telle qu’elle est sans problème… »

Après donc été apocalyptique CCE, s’est tenue l’assemblée générale des personnels le lendemain. Il semble bien que l’intersyndicale se dirige vers une demande de report des élections, voire même d'une prorogation des mandats.

Pourquoi pas si tout les syndicats sont d’accord. Attention pourtant, le principal motif invoqué pour ce report serait « le temps de négocier la nouvelle convention collective ».

1°) Il n’y a bien évidemment aucune urgence à négocier quoi que ce soit, particulièrement et soi-disant dans les 15 prochains mois car juridiquement l’AESPA l'Association des Employeurs du Service Public de l'Audiovisuel existe toujours.

2°) A moins que la DDM (Direction des Médias) service de Matignon et/ou l’Élysée n’aient demandé à Jean-Paul Cluzel de faire cette annonce (ce qui n’est pas le cas selon nos informations), il y a des règles en la matière…Quid ensuite de la couverture des salariés de l’INA, de RFI qui pensaient pouvoir souffler mais aussi ceux de TV5 qui sans être adhérent de l’AESPA en applique toutes les dispositions ?

3°) Avoir placé sur la tête des personnels « prise en otage » une épée de Damoclès, à savoir plus rien socialement si on ne se dépêche pas d’aboutir à un nouvel accord (fût-il a minima), est non seulement indécent et cynique mais en dehors de toute réalité.

Comment dans un tel contexte où tous les jours les présidents de Radio France et de France Télévisions énoncent un peu plus des contre vérités et font des déclarations intempestives, les salariés pourraient-ils être la monnaie d’échange pour des considérations toutes autres que celles de la pérennité et le développement de l’entreprise ?

Que le président de la République ait un ou deux noms en tête, s’agissant des prochains patrons de Radio France et de France Télévisions, très bien, mais vu la pagaille que l’un et l’autre sont en train de semer, il faut procéder sans délai et conjointement aux changements qui s’imposent, dans les deux cas, pour que ne se détériore plus avant des situations subies tant inacceptables qu’explosives.

mercredi 18 mars 2009

Les élus CGC votent la résolution adoptée au CE de France 2 ce jour à l'unanimité

Paris, le 18 mars 2009

RESOLUTION

Les élus du Comité d'Etablissement de France 2 viennent de prendre connaissance de l'annonce de Monsieur CLUZEL faite au CCE de Radio France dont il est le président où il a annoncé la dissolution imminente de l'AESPA.

Les élus du Comité d'Etablissement de France 2 sont conscients des conséquences en cascades pour l'ensemble des salariés de l'Audiovisuel Public de cette dissolution sur tous les accords relevant de l'AESPA.

Ils demandent un engagement ferme de France Télévisions sur le maintien de tous ces accords, notamment ceux la prévoyance/santé des intermittents, le CI-ORTF et le CIRAP...

La CGC Médias entre en résistance plus qu'active en lançant les procédures judiciaires ad hoc





Monsieur René Maisonneuve
Directeur Général Adjoint
Ressources Humaines
France Télévisions


Paris, le 18 mars 2009

Monsieur le Directeur,


Le 11 mars 2009 notre organisation syndicale vous a adressé un courrier recommandé AR pour contester l’actuelle composition du Comité de Groupe qui, selon l’accord du 23 janvier 2004 en vigueur, n’est plus légitime.

Vous avez cru devoir répondre à d’autres syndicats vous ayant saisi de la même demande que l’article L2333-3 du Code du travail avait fait passer la désignation des personnels au Comité de Groupe de 2 à 4 ans. Cette disposition n’ayant pas un caractère « obligatoire » puisque le 2ème paragraphe de l’article précise que « toutefois un accord de branche, accord de groupe ou accord d’entreprise, selon le cas, peut fixer une durée des mandats des représentants du personnel aux comités de groupe comprise entre deux et quatre ans » [dont vous ne faites pas mention d’ailleurs], vous ne pouvez donc continuer à soutenir que l’accord précité serait inopérant.

Ce n’est bien évidemment pas le cas. En l’occurrence, l’accord du 23 janvier 2004, ni dénoncé, ni modifié, ni amendé est donc bien toujours en application dans tous ses aspects, particulièrement lorsqu’il dispose que «la durée du mandat des membres de la délégation salariale est de deux ans».

Nos avocats sur cette analyse sont formels, cet accord doit être respecté ; agir autrement constitue une violation manifeste du droit et de ce document qui a de facto force de loi.

De plus, vous ne pouvez sérieusement soutenir que le passage à quatre ans des mandats l’emporterait sur toute autre considération car, même en prenant en compte cette théorie, vous n’avez le sachant, à aucun moment, convoqué les organisations syndicales représentatives pour modifier le seul accord existant ou en négocier un avenant.

Que cela « n’arrange pas vos affaires », certes, mais que vous continuiez dans votre obstination à enfreindre les textes, nous ont conduit à mandater très officiellement un de nos cabinets d’avocats pour saisir en référé la juridiction compétente afin de faire constater par la Justice la perte des mandats des membres du Comité de Groupe depuis le 21 février 2009. Par voie de conséquence, nous demanderons aussi de faire annuler toute délibération, résolution et/ou autre acte connexe faits depuis cette date, plus particulièrement dans le cadre des réunions de la commission économique qui en est l’une des émanations et qui s’est réunie hier alors que les mandats sont donc tombés il y a presque un mois.

En attendant les décisions du Tribunal, nous n’avons pas la moindre intention de désigner qui que ce soit, où que ce soit ; ce qui entérinerait implicitement ce que nous contestons. Cela est hors de question.

Ayant pris connaissance de votre courrier du 10 mars ayant pour objet : « Les conséquences de la loi relative audiovisuelle et au nouveau service de la télévision sur les délégués et représentants syndicaux et désignation d’un délégué Syndical Central au sein de France Télévisions », l’analyse que vous y faites là aussi sur la « représentativité » des syndicats via leurs coordonnateurs syndicaux et la caducité de divers protocoles depuis la loi n° 2009-258 du 5 mars 2009 est loin de nous convaincre.
S’agissant des nouveaux articles du Code du travail, entre autres : Art. L. 2143-3 à 2143-6, L. 2143-15, et R. 2143-2 concernant les délégués syndicaux en fonction de l’effectif de l’entreprise, nous contestons la vision que vous avez de la notion d’entreprise aux termes de la nouvelle loi. Nous attendons d’avoir clairement une idée du périmètre exact pour avoir une appréciation exacte du nombre de désignations prévues.

Concernant la possibilité pour chaque organisation syndicale représentative de désigner « Un délégué syndical central qui peut être désigné dans les entreprises qui comptent au moins 2 établissements de 50 salariés chacun et qui peut être distinct des délégués syndicaux dans les entreprises d’au moins 2 000 salariés, là aussi votre vision restrictive ne peut-être la « vérité ».
En effet dans votre courrier du 10 mars, vous écrivez « Il vous appartient de désigner en votre qualité d’organisation syndicale représentative au niveau du groupe de désigner le délégué syndical central…» ; « le » article défini qualifiant le vocable qui suit ! Là encore, fonction de ce qui est développé et pour les mêmes raisons exposées précédemment, nous contestons également votre demande mal fondée.

Parallèlement, nous avons mandaté un cabinet spécialisé dans ce genre de « contexte ». L’avocat avec qui nous avons déjà échangé à plusieurs reprises, nous a confirmé que « TUP n’était pas dans la langue française un mot magique ».

Que tout comme notre organisation syndicale le considère, dans tout « acte » juridique quel qu’il soit, il y des règles et des principes qui doivent être respectés. Toutes les sociétés « tupées » ne sont pas exemptes de rendre des comptes dans la plus grande transparence…Que TUP ne signifie pas : opacité, précipitation, impossibilité de contestation, allégations et affirmations péremptoires….

Ainsi donc, contrairement à certains qui ont déjà collé sans attendre, quasiment mot pour mot, terme pour terme, tournure de phrase pour tournure de phrase, analyse pour analyse, à votre vision partisane à laquelle nous ne souscrivons absolument pas, nous opposons une fin de non recevoir et refusons d’aller dans votre sens.

Cerise sur le gâteau, votre démarche il y a quelques semaines, à l’instar de votre homologue à Radio France, ex DRH de France 3 (version Tessier), de demander la réunion d’un Conseil d’Administration Extraordinaire de l'AESPA (Association des Employeurs du Service Public de l'Audiovisuel) pour y acter sa dissolution et par conséquent la disparition des Conventions Collectives dont elle est signataire, au nom du Chef de l’Etat comme conséquences à la loi du 5 mars 2009 relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision qu’il a voulue, est autant cynique qu’indécente.

Nous allons saisir très officiellement le Chef de l’Etat pour savoir si l’intention que vous lui prêtez et dont vous vous prévalez, était bien celle de priver l’ensemble des salariés de leurs couvertures conventionnelles.

Affirmer comme la direction de Radio France que les employeurs des 3 « ex chaînes » de France Télévisions adhérentes de l'AESPA n'en étant plus membres, « la télévision y perd toute représentation et donc qu’il apparaît comme une évidence que la légitimité même d'une telle association est mise en cause » depuis l'entrée en vigueur de la loi, peut être considéré en ce qui nous concerne un abus de pouvoir.

C’est pourquoi contrairement à ceux qui considèrent que «Les chantiers sociaux qui s'ouvr(irai)ent à nous (sur la constitution des instances sociales, sur le statut unique et sur l’organisation générale de l’entreprise) donne(raie)nt aux organisations syndicales une responsabilité déterminante.», le SNPCA-CFE-CGC affilié à la Fédération CFE-CGC des Médias dont je suis le représentant légal et le président, n’a pas l’intention de laisser faire sans rien dire.

Et pour répondre par avance à ceux qui nous presse de faire vite –quinze mois sont vite passés– nous rappelons que dans le cadre des négociations qui ont conduit à la signature de la CCCPA et qui ont duré pour les partenaires sociaux plus que cela, certains de ceux qui l'avaient discutée n’ont signé le texte que 10 ans plus tard.

D’ores et déjà, nous exigeons que France Télévisions s’engage à appliquer l’ensemble des dispositions, avenants et protocoles annexés, elle aussi bien que n’étant pas adhérente, la CCCPA ( Conventions Collective de la Communication et de la Production Audiovisuelle) et l’Avenant Audiovisuel à la Conventions Collective Nationale de Travail des Journalistes à l’instar de TV5 qui bien que n’étant pas adhérente de l’AESPA et donc non signataire « par ricochet » des conventions collectives, l’appliquait en tous points

mardi 17 mars 2009

Les directions de Radio France et France Télévisions ont demandé la dissolution l'Association des Employeurs du Service Public de l'Audiovisuel

Comme le révélait dès le 6 février 2009 la CGC Médias sur ce blog dans un article intitulé: "l'Association des Employeurs du Service Public de l'Audiovisuel sans Président" où deux DRH parmi les sociétés qui composent l'AESPA avaient officieusement suggéré que l'Association s'auto dissolve... autrement dit que l'AESPA n'ayant plus d'existence légale, la Convention Collective dont elle est signataire n'existe plus non plus....c'est devenu officiel.

La direction de Radio France a confirmé nos informations en informant les membres du comité central d'entreprise, ce 17 mars 2009, d’une demande de dissolution prochaine de l'AESPA (Association des Employeurs du Service Public de l'Audiovisuel) et de la disparition en conséquence des conventions collectives dont elle est signataire.

Disparition de la Convention Collective de l’Audiovisuel pour l’ensemble des personnels non journalistes et disparition de l’avenant audiovisuel spécifique à la Convention Collective Nationale étendue des journalistes.

Jean-Paul Cluzel pour mettre le feu aux poudres (il n'a plus rien à perdre) a cru de voir annoncer que le Conseil d’Administration de l'AESPA serait convoqué en séance extraordinaire, en avril, pour prononcer la dissolution du collège d’employeurs.

C’est suite au vote de la loi sur l’audiovisuel dont les conséquences désastreuses à venir mais pire encore, les effets boule de neige seront incommensurables que cette annonce a été faite.

La direction de Radio France a indiqué que l'absorption par France Télévisions des sociétés France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO, qui représentent à elles seules plus des deux tiers des effectifs du service public de l'audiovisuel, a conduit Jean-Paul Cluzel conseillé en la matière par Patrice Papet son actuel DGA en charge des relations sociales mais aussi ex DRH de France 3 en 2005 sous Rémy Pflimlin, de sortir du champ de l'AESPA (Association des Employeurs du Service Public de l'Audiovisuel).

Rémy Pflimlin que Patrice Papet son DRH donc de l’époque où il était à France 3, verrait bien succéder à Patrick de Carolis.

Dans le cadre d'un point de l'ordre du jour du Comité Central d'Entreprise donc, consacré aux conséquences de la loi du 5 mars 2009 relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision, la direction de Radio France a dès lors estimé que les employeurs des 3 « ex chaînes » de France Télévisions adhérentes n'en étant plus membres, « la télévision y perd toute représentation et donc qu’il apparaît comme une évidence que la légitimité même d'une telle association est mise en cause ».
La direction rappelant que cette situation est analogue à celle qui existe d'ores et déjà à France Télévisions, depuis l'entrée en vigueur de la loi, pour les collaborateurs anciennement salariés par France 2, France 3 et RFO.

Et rebelote Cluzel et Papet nous refont le coup de Carolis et Maisonneuve : « la direction disposera alors d'un délai de quinze mois pour négocier un nouvel accord avec les organisations syndicales représentatives au niveau de l'entreprise » ; en précisant, comble du cynisme que « Dans tous les cas, les textes en vigueur continueront de s'appliquer pendant toute la durée de la négociation, conformément à la réglementation. »

Quelle mascarade. C’est bien l’ensemble des salariés des 6 sociétés de l’Audiovisuel Public que la CGC Médias va mobiliser dans les jours et les semaines à venir car c’est tout bonnement et tout simplement leur système de couverture sociale qui perdurait depuis plus de 30 ans, que certains revanchards peu scrupuleux veulent effacer d’un trait de crayon.

Le Chef de l'Etat valide-t-il de telles annonces qui vont priver des dizaines de milliers de femmes et d'hommes de couverture sociale ? ou bien avec les nouveaux pouvoirs dont il dispose, va-t-il enfin mettre un terme à cette chienlit sans nom qui peut dégénérer à tout moment, en mettant en place aux présidences de ses 2 "entités" des professionnels qui disposeront d'un quinquénat plein pour mener à terme cette "réforme" tant décriée ?

Ce 17 mars, Carolis et Cluzel étaient à la fête.

Ce mardi 17 mars, jour de la Saint Patrick, Carolis dont c'est effectivement la fête a dû avoir une pensée solidaire pour son homologue à Radio France Jean-Paul Cluzel président sortant dont le mandat s'achève le 12 mai 2009 qui rendait, en fin d'une journée bien remplie, une visite à l'Elysée.

Sur la même longueur d'onde, les deux hommes ont souhaité sur les conseils de leur DGA-DRH respectifs, la dissolution de l'Association des Employeurs de l'Audiovisuel Public (AESPA) en raison du départ des sociétés de France Télévisions (France 2, France 3 et RFO) qui vont fusionner avec la holding de France Télévisions (reportant ainsi la faute de cette situation sur la réforme de l'audiovisuel public).

Jean-Paul Cluzel l'avait, lui, annoncé en ouverture du comité centrale d'entreprise de Radio France, (annonce qui risque de faire entrer la société dans une zone de turbulences sociales importantes; une « attaque frontale » selon le SNJ) tandis que Carolis l'éternel absent des CE n'avait pas cru devoir rendre publiques les démarches de son DRH en ce sens .

Concrètement, cela signifie que Radio France va mécaniquement dénoncer les deux conventions collectives (P.T.A et Journalistes) qui régissent les rapports sociaux au sein de l'entreprise, conséquence de la promulgation de la loi sur l'audiovisuel public voulue par Nicolas Sarkozy.Et pan!

Il faut admettre un certain courage de la part de Jean-Paul Cluzel qui aurait pu éviter de prendre des décisions impopulaires à la fin de son mandat qu'il souhaite voir renouveler. Jean-Paul Cluzel essaie peut-être, en lançant le compte à rebours de la bombe à retardement qu'il vient d'amorcer et vu le peu de temps dont il dispose, de forcer la main du Président de la République.
Pour le courage devant une telle annonce, on ne peut en dire autant de Carolis. Ce dernier agit, en l'occurrence un peu différemment mais pour une finalité convergente, forcer également la main du Président de la République .
Il pense, lui, avoir le temps de miner le terrain tous azimuts pour ensuite passer comme le seul capable de le déminer. En petit comité d'ailleurs, il se dit que si Président de la République procède à la nomination telle que définie dans la loi audiovisuelle promulguée le 7 mars du successeur du patron de Radio France, il ne peut prendre le risque d'annoncer en même temps la nomination par anticipation de celui de France Télévisions.

Concernant la nomination du président de Radio France, "Le Monde.fr" indique que : "Nicolas Sarkozy aurait proposé au journaliste Jean-Luc Hees de postuler à la présidence de Radio France, et celui-ci aurait accepté, d'après une information révélée par Le Point.
Le journal rapporte que Jean-Luc Hees avait été écarté de France Inter en 2004, par Jean-Paul Cluzel, l'actuel président de Radio France, dont le mandat arrive à terme en mai.

Jean-Luc Hees, 57 ans, animant actuellement une émission sur Radio Classique, correspondrait au profil dessiné par Nicolas Sarkozy dans l'avion qui le ramenait du G20 à Rome : "Un journaliste ni de droite ni de gauche". Selon Le Point, M. Hees se serait toujours tenu loin de toute appartenance politique. Il est l'auteur de nombreux ouvrages sur les Etats-Unis et d'un seul ouvrage de politique intérieure : Sarkozy président ! Journal d'une élection. "Un regard assez neutre sur la présidentielle d'où perce, parfois, une certaine admiration pour l'énergie et le toupet du candidat Sarkozy", juge Le Point.

Toujours selon le journal en ligne, Jean-Luc Hees serait ainsi le premier postulant à se soumettre à la procédure de nomination telle que définie dans la loi audiovisuelle promulguée le 7 mars."


Concernant la nomination du président de France Télévisions, même si Carolis n'y croit pas une seconde, les paris vont bon train pour une annonce conjointe dans les jours à venir au motif imparable que pour une telle réforme, il faut des hommes neufs...On ne peut changer de monture au début voire au cinquième du gué.

lundi 16 mars 2009

Carolis donne des leçons au Chef de l’Etat (des idées aussi) avec son interview Figaro dans le "Il faut avoir une vision qui dépasse mon mandat"

Carolis donne encore des leçons au Chef de l’Etat (mais aussi des idées) avec son interview Figaro dans le "Il faut avoir une vision qui dépasse mon mandat"

Vendredi 13, Carolis se targuait une nouvelle fois dans son incroyable interview, empreinte d’une humilité totalement feinte, accordée au Figaro : "Il faut avoir une vision qui dépasse mon mandat" (propos recueillis par Paule Gonzales et Enguerand Renault), de donner des leçons (mais aussi des idées) à « l'État actionnaire » (dixit) et donc à son représentant le Chef de l'État.

Il n’a raison que sur un point Carolis dans son interview, le Chef de l’Etat va effectivement "avoir une vision qui dépasse son mandat", c’est inévitable.

Il faut naturellement un homme neuf pour les 5 ans à venir, notamment le passage définitif au « tout numérique », surement un des « 2 noms que le Chef de l'État a déclaré avoir en tête ».

Il ne se trouvera personne pour aller « ramasser les bouses »…et c’est sur cela que compte Carolis. Il aura en quelques mois, mis une telle pagaille, qu’il imagine qu’à part lui, aucun professionnel n’osera plus s’y coller.

Alors, il ouvre les vannes de la désinformation. Sous le soi-disant concept de «détailler sa feuille de route » (il faut quand même beaucoup d’imagination pour y croire), il entend asséner de fausses nouvelles comme étant des « vérités ». Il est indispensable de les mettre à terre les unes après les autres.

Voici, en 10 points, un argumentaire contradictoire étayé dont beaucoup ont aujourd'hui besoin.

1°)Lorsque Carolis affirme : « Depuis le début de mon mandat, je ne cesse d'appeler à une réforme permettant d'établir des passerelles entre les chaînes du groupe… », c’est faux.

Et de tirer sur l'État qui, selon lui, a laissé depuis le début de son mandat donc, « les obstacles juridiques en place qui l’empêchait de transformer en profondeur cette entreprise ».
Les obstacles ne sont pas d’ordre juridique mais de son propre fait. Depuis son arrivée la « mobilité interne » dont il a fait l’apologie tout comme René Maisonneuve son DGA qui la prônait déjà sur Thalès (dont il est issu) ni l’un, ni l’autre ne l’ont mise en place et encore moins développée…le recours aux recrutements extérieurs a été légion…quant aux salariés sans affectation, leur chiffre est de plusieurs centaines (plus de 300).

Sans compter que le principe est contenu dans les COM qu’il a signé (un des derniers en date, celui signé avec l'État début 2007) et il l’a très régulièrement foulé au pied (on ne compte plus les exemples).

2°) Quand Carolis, affirme « Il faut aussi accélérer la transformation de FranceTélévisions en média global et faire en sorte que désormais les programmes soient imaginés en prévision d'une diffusion sur tous les supports.. », c’est faux.

Le passage au « global média », il s’est engagé justement à le mettre en place sans délai, tout au long des 16 pages dévolus à ce sujet contenus justement dans ce COM signé entre lui et l'État début 2007 ; il n’a bien évidemment jamais respecté, le cas échéant, sa signature.

3°) Quand Carolis, affirme encore « La loi va nous permettre de renforcer FranceTélévisions dans sa place de premier groupe audiovisuel français et européen, que ce soit en termes d'audience ou de diversité des programmes », c’est faux.

A l’évidence Carolis ne doit pas avoir connaissance des chiffres de Médiamétrie !!! FranceTélévisions n’a jamais tenu la place de premier groupe audiovisuel français et encore moins européen, ni en termes d'audience ni de surcroît en terme diversité des programmes », c’est de la pure propagande dont tout un chacun sait qu’elle est complètement bidon.
Il suffit, année après année, de constater que les 100 meilleurs audiences des chaînes du PAF, les chaînes de France Télé n’apparaissent que 4 ou 5 fois très souvent dans les 10 ou 15 derniers.
4°) Quand Carolis, affirme toujours « Il faut réduire les coûts de notre organisation interne et les factures de nos fournisseurs car nous faisons tous -acteurs publics comme privés - une télévision trop chère », il raconte n’importe quoi.

D’abord qu’il parle pour lui et pas pour les autres du privé. Ensuite, c’est sous son mandat que les 25 filiales sous Tessier ont été multipliées par 2 passant à 50 filiales au total… C’est sous son mandat que les effectifs d’une petite cinquantaine de salariés à la création du holding en 2000 ont été multipliés avant même les 33 transferts illégaux fin 2008 par 5.

Depuis la création du holding, les effectifs ont été multipliés par 3 et les coûts par plus de 5 : (NB en gras la période Carolis, à savoir depuis 2005)

Notez les informations, respectivement [ 1°) Personnel FTV et 2°) Masse salariale (en millions d’euros) ]
2002 : 56 personnes pour 3,244M€
2003 : 112 personnes pour 6,610M€
2004 : 123 personnes pour 7,977M€
Années Carolis
2005 : 136 personnes pour 9,092M€
2006 : 156 personnes pour 10,216M€
2007 : 172 personnes pour 15M€


Il est aisé de constater que les effectifs depuis la création du holding sous Tessier (une cinquantaine pour quelques 3 millions d’euros) ont bondi sous Carolis de plus de 300% pour une masse salariale augmentant, elle, de quelques 500% ; tout cela sans compter les à-côtés des salariés du holding qui ont gonflé dans les mêmes proportions passant de 1,539 M€ en 2002 à 4,551 M€ en 2006 et environ 6 M€ en 2007.

Quant à ces soi-disant « fournisseurs » que cite Carolis et qui devrait soi-disant réduire leur facturation, qui les a choisis sinon lui-même et ses équipes?
Voyez notamment l’enveloppe globale donnée aux différents prestataires, cabinets d’expertises, de conseils et d’avocats ces 3 dernières années, multipliée dans les mêmes proportions.

5°) Quand Carolis, affirme en plus que « L'État actionnaire et nous-mêmes avons chacun pris nos responsabilités ; les pouvoirs publics en définissant un cadre de réorganisation et FranceTélévisions en s'engageant résolument dans la réforme et nous qui devrions arriver à un accord avec l'État actionnaire sur le plan d'affaires d'ici à fin mars et que Damien Cuier y travaille activement et quotidiennement. », c’est faux car il n’y a là aucun rapport de cause à effet.
A chacune des séances des CE et CCE de France 2 et France3 Carolis a été quasiment constamment absent – à tel point qu’il a du envoyer un message interne au personnel pour assurer qu’il serait présent aux prochaines réunions ce qui n’est bien évidemment pas arrivé – à chaque fois il a fait savoir qu’il était à Matignon pour soi-disant négocier le plan d’affaires !
Avec ces dizaines de réunions qu’il a indiqué avoir fait à Matignon, il est curieux qu’il n’ait toujours pas abouti !!!!!
Enfin, il parait maintenant que « Damien Cuier s’y colle quotidiennement »…ça en fait des réunions avec « l'État actionnaire » qui laisserait Carolis depuis une dizaine de mois maintenant dans la plus grande incertitude !!!!

6°) Lorsqu’on pense comme le dit Carolis qu’il a « une période de négociation légale de quinze mois, cruciale pour France Télévisions, afin de définir un nouveau statut social avec, en accord avec l'État actionnaire, comme but d’éviter le traumatisme d'un plan social. (il le répète, il n'y aura pas de plan social) », quelle mascarade.

Carolis et son équipe, René Maisonneuve en tête avait refait le même coup qu’il avait déjà fait à la Presse avec les soi-disant 900 départs qu’il avait déjà « lancé » dès la fin du premier semestre 2007 et qui se décomposaient comme suit :
-600 lettres d’incitation à faire valoir les droits à la retraite avaient été adressées aux salariés du groupe âges de 56,5 à 63 ans (voire 64 ans)
-300 départs qualifiés de « naturels » par France Télévisions étaient prévus et dixit le direction : non remplacés.

A l’automne 2007, France Télévisions avait dû admettre que seulement 26 demandes sur France 3, 9 demandes sur France 2 et 1 seule pour France 5 avaient été enregistrées. On était loin, bien loin des 900 départs annoncés !!!

Tout au plus France Télévisions disait tabler en fin d’année 2007 sur une centaine de demandes. Précision de taille et qui a son importance : les salariés concernés faisant valoir leur droit à la retraite, quittant donc à leur demande la société (donc pas officiellement à l’initiative de l’employeur) voyaient donc leurs faibles indemnité imposées contrairement à un licenciement ou une mise à la retraite à 65 ans venant de l’employeur où elles ne le sont pas. D’où le peu d’intérêts pour la démarche.

Fin 2008, France Télévisions n’ayant pas eu plus de 150/180 demandes (grand maximum) de resservir la même soupe comme il l’a fait, il y a quelques mois devant les députés PS. Il est bien évident que les 420/ 450 salariés qui n’ont pas donné suite hier n’ont pas l’intention de donner suite aujourd’hui…surtout qu’ils savent à présent pour certains qu’ils pourraient très bien demander à travailler jusqu’à 70 ans.

Carolis peut toujours (précédent itw au Figaro) : " reconnaître que son groupe est contraint à des sérieuses économies en démentant fermement tout projet de plan social seulement l’ouverture d’un guichet de départs volontaires à la retraite pour 900 salariés du groupe", tout cela s’appelle du pipeau et démontre assez bien comment après avoir pris les salariés pour des andouilles, considéré la Presse dans les mêmes termes, il compte bien prendre les députés PS, les politiques, les pouvoirs publics et la Presse pour des naïfs à qui l’on pourrait raconter en boucle la même histoire éculée !

7°) Il est dès lors assez normal pour Carolis de prétendre « Compte tenu de nos efforts et de l'évolution des recettes publiques, nous sommes convenus avec l'État actionnaire que2011 sera la date du retour à l'équilibre opérationnel », quelle rigolade.
En petit comité, certains s’en amusent…on peut bien raconter qu’on aura retrouvé l’équilibre en 2011, ça ne coute rien et de toute façon, on ne sera plus là…au prochain les em….

8°) Il faut également une certaine dose soit d’inconscience, soit de suffisance pour affirmer qu’ « il est impératif d'harmoniser les processus de sélection, de décision et de fabrication des contenus, car jusqu'à présent il était difficile d'avoir une politique commune entre nos différentes chaînes et pour cela nommer des coordonnateurs pour les unités de programmes dont le nombre sera toujours plus raisonnable que celui de directeurs avant le passage à l'entreprise unique », quelle supercherie.

Les très nombreuses nominations « de directeurs avant le passage à l'entreprise unique», style armée mexicaine, qui les a faites ? Le pape ou Carolis ?!

9°) Quand Carolis prétend presqu’à la fin de son interview que « La réforme sera effective à l'échéance de votre mandat », ceci est tout aussi faux que le reste. Parti comme c'est parti, sans aucun soutien des personnels et une déferlente contre lui, il prend ses désirs pour des réalités!

10°) Car lorsque Carolis prétend « 15 mois, cela me laisse le temps de mener à bien cette réforme. C'est le premier point. Le second,c'est qu'il faut avoir une vision qui dépasse mon mandat. », là encore c’est sans compter les procédures judiciaires qui vont se succéder et de toutes sortes, qu’il va devoir affronter comme il va devoir affronter la colère et le rejet des salariés de sa soi-disant réforme et qui vont retarder à chaque fois d’autant ses manœuvres.

Au proverbial Carolis qui indique qu’"Il faut avoir une vision qui dépasse mon mandat", il convient donc de répondre que cela est vrai et qu'il ne faut donc, en conséquence, plus compter avec lui.
Après avoir récusé en 10 points ses pseudos allégations, il faut vraisemblablement dire à Carolis qui ne l'a peut-être pas assimillé, qu’on ne fait pas une réforme contre les salariés. [réforme qui devrait emporter une adhésion largement majoritaire mais qui n’arrive qu’à une chose: , concentrer contre lui toutes les oppositions]