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samedi 17 octobre 2009

Le Calendrier que Carolis croit encore le sien, ne peut plus en aucun cas être celui de l’entreprise, après le rapport explosif de la Cour des comptes

Le Calendrier que Carolis croit encore le sien, ne peut plus en aucun cas être celui de l’entreprise, après le rapport explosif de la Cour des comptes.

La CGC Médias rend hommage à Philippe Séguin et à la Cour des comptes qui pointent « l'instabilité chronique du pilotage stratégique » de France Télévisions

À l'examen des comptes de France Télévisions, la Cour des comptes dans son rapport sans concession, indique que « les dérives financières du groupe audiovisuel datent de 2007, soit bien avant l'annonce du 8 janvier 2008 de l'arrêt de la publicité faite par le Président de la République »ce que n’a cessé d’écrire la CGC Médias depuis l’été 2007.

La Cour d’enfoncer le clou: « depuis le trou s'est accentué »... ce qui vient contredire la danse de saingui que Patrick de Carolis est allé interprétée devant les sénateurs de la commission des finances, le 6 octobre dernier.

Carolis s’y est félicité de ce que que son groupe "flirterait avec l'équilibre sans doute dès cette année".

67,8 millions d'euros en 2009 selon Carolis, loin de la perte de 137 millions de 2008 mais de toute façon loin de l'équilibre et loin du rapport de la Cour des comptes!

Et la Cour toujours au regard des chiffres, examinant ainsi la période 2005-2008, de pointer «l'instabilité chronique du pilotage stratégique» qui fait de France Télévisions un groupe incohérent»...

2005 c’est justement l’année où arrive Carolis à France Télévisions. C’est donc totalement sous son mandat que la Cour qui ne mâche pas ses mots décrit "un groupe incohérent du fait de l'instabilité chronique du pilotage stratégique"la CGC Médias qui a écrit des dizaines et des dizaines de papiers sur tout ceci, ne pourrait dire mieux.

Et la Cour d’ajouter encore "Aujourd'hui, France Télévisions est une "entreprise fragilisée" tout à la fois par la baisse de son audience de cinq points en quatre ans, par une situation financière préoccupante fin 2008 (perte de 138 millions d'euros sans prévision de retour à l'équilibre avant 2011 dixit la Cour) et par une refonte de ses missions et de son organisation".

La Cour questionne même la stratégie d'un «bouquet offensif» de cinq chaînes (France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO). « Objectifs contradictoires [selon la Cour], la réforme de 2009 n'a pas levé toutes les ambiguïtés »….

C’est le moins que l’on puisse dire « pas levé toutes les ambiguïtés »; si la Cour des Comptes avait réalisé que lorsque le Président de la République entendait « entreprise unique pour France Télévisions [comme le présentait Carolis puis la commission Copé] », il n’imaginait sûrement pas qu’il serait par la suite abusé avec une entreprise unique qui ne regroupe que les chaînes et l’ex structure holding - France télévisions de conserver l’intégralité de la quarantaine de filiales en dehors - elle aurait été dix fois plus virulente.

Pour couronner le tout, la Cour des comptes « doute de la capacité du groupe public à mener à bien son nouveau plan de départs volontaires de 900 personnes »… ce que n’a cessé d’écrire, là aussi, la CGC Médias depuis le printemps 2007 où le syndicat révélait ce premier plan de900 départs– fiasco total par la suite – qu’avait déjà servi France Télé.

La cour des comptes juge même « que les objectifs de réduction des effectifs seront difficiles à atteindre ». Elle souligne notamment qu'«encore en 2008, pour les seules sociétés France 3 et RFO, « la masse salariale représentait respectivement 27,6 % et 56 % des charges d'exploitation totales».

Le constat édifiant est clair: en quelques 6 mois, ceux qui ont généré depuis 2005 une situation si catastrophique (installant l'instabilité chronique du pilotage stratégique marqué par les dérives financières) et qui s’apprêteraient à en installer une autre plus chaotique encore sur l’air de « après moi(nous) le déluge », ne sont plus en capacité de pratiquer en si peu de temps l’impératif virage à 90°.
Tout aussi problématique, comment imaginer laisser s’engager sur les contrats à venir annuels ou pluriannuels ou sur une réorganisation tout autant incompréhensible qu’incomprise à la quelle personne ne croit à commencer par la Cour, qui laisseront pieds et poings liés, sans aucune marge de manœuvre, celui qui va présider pour 5 ans au destinées de la télé publique ?

Le Président de la République qui a la lecture du rapport de la Cour en prendra inévitablement consciencece que pourtant la CGC Médias avait tant de fois mis en avant ne pourra pas laisser la télé publique s’enfoncer plus avant dans une pseudo réforme interne qui plombera le suivant et ne fera que plonger toujours plus profondément l’entreprise dans le stress et la démotivation qui la ronge jour après jour depuis 2007 à la mode de France Télécom.

L’intenable calendrier mis fallacieusement en avant à l’Elysée comme au Parlement par Carolis [il n’ y a qu’à voir comment il a pensé endormir dernièrement les sénateurs] doit être dénoncé.

Autrement dit, le Calendrier que Carolis croit encore le sien, ne peut plus en aucun cas être celui de l’entreprise.

La CGC Médias attend donc le plus pragmatiquement et logiquement qui soit que le Président de la République indique maintenant qui devra mener la réforme pour les 5 ans à venir.

Rachid Arhab accuse à juste titre Emmanuel Berretta de "l'avoir sali et de ne l'avoir appelé qu'au bout de 4 jours". Bien dit.

La CGC Médias qui a déjà été victime de ce type de papier émanant de Emmanuel Beretta est pleinement solidaire de Rachid Arhab et Françoise Laborde qui depuis 4 ou 5 jours sont victimes de sa campagne de dénigrement. La question est bien de savoir à qui profite cette polémique nauséabonde tendant à discréditer 2 membres du CSA et dont nous a déjà gratifié Emmanuel Beretta ?

En ce qui concerne la CGC, ce fut lors du dépôt du préavis de grève déposé par le syndicat qui annonçait un débrayage d'une heure lors de la soirée électorale des municipales du dimanche 16 mars 2008 mais qui fut "rejeté" par la direction parce que déposé un jour trop tard. La CGC avait bien déposé le préavis dans les 5 jours requis par la loi comptant de bonne foi (comme cela avait toujours été l'usage jusqu'alors) le jour du dépôt dans ces 5 jours du préavis. La direction avait alors sorti à la dernière minute une jurisprudence dont n'avait pas connaissance le syndicat, mettant hors les 5 jours de préavis, le jour du dépôt.

Emmanuel Beretta avait alors glosé sur Le Point.fr, tentant de salir le délégué de France 2, en affirmant que celui-ci "connaissait cette jurisprudence et l'avait fait sciemment"....Le délégué syndcial de France 2 qui n'a jamais été appelé avant que ne sorte le papier par Emmanuel Beretta pour vérifier, lui laissait immédiatement un message sur sa boîte vocale pour démentir formellement et lui demander d'apporter un correctif à son "papier". Le délégué de France 2 indiquait que ce qui était écrit par Emmanuel Beretta était totalement faux que "quand on n’avait pas recoupé ce genre d'"informations" on ne pouvait écrire n'importe quoi."

Beretta le rappela pour lui dire qu'il avait bien eu le message et donc qu'il allait modifier son papier. Que croyez-vous qu'il arriva, Emmanuel Beretta le corrigea effectivement en soulignant qu'"il avait eu le délégué de France 2 qui lui avait confirmé qu'il l'avait bien fait exprès".

A la CGC on connaît depuis longtemps les pratiques de Beretta ...et comme le disait Beaumarchais «Calomniez, calomniez, il en restera toujours quelque chose»

C'est pourquoi la CGC Médias comprend ce que Rachid Arhab et Françoise Laborde peuvent ressentir depuis le début de cette abjecte campagne. Rachid Arhab Invité à commenter ces "propos" surEurope 1 et qui les a démentis, a bien raison d'accuser Le Point qui affirmait il y a quelques jours que "lui et Françoise Laborde, deux membres du CSA, n’avaient pas démissionné de leur ancienne fonction à France Télévisions".

Rachid Arhab, nommé au Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) en janvier 2007, est comme cela est courant dans ce type de nommination "mis en disponibilité" de France 2 (France télé depuis le 9 mars 2009) sans avoir à en démissionner.

Rachid Arhab, ne peut s'empêcher tout comme la CGC Médias de penser qu' il y a, derrière cette polémique, "une vraie volonté de malveillance vis-à-vis du CSA".

"Son contrat de travail est suspendu tout comme celui de Françoise Laborde. Il est "mis en disponibilité d’office", [c’est le mot qui est écrit précise-t-il]. Il ne touche aucun salaire de la chaîne et ne cumule donc rien.

Insinuer comme le fait Beratta depuis presqu'une semaine avec sa polémique parfaitement artificielle que le fait qu'ils n'aient pas démissionné tous les deux serait de nature "à ne pas garantir leur indépendance" est stupide. D'ailleurs de quel "dépendance" pourraient-ils se prévaloir ? Celle qu'ils devraient à Patrick de Carolis parce qu'ils sont en disponibilité ?

Tout le monde voit ici même que le laisser supposer, n'a aucun sens. Rachid Arhab qui indique que "Les barrières pour protéger et garantir l’indépendance semblent assez précises dans les textes" et qui précise également "ne plus avoir de carte de presse depuis son entrée au CSA" nous semble bien avoit toujours fait montre d'une certaine indépendance depuis les 30 ans qu'il exerce...ce qui lui a valu comme il rappelle "comme un certain nombre de ses collègues qui pouvaient déplaire, le placard"

Rachid Arhab a donc bien raison de viser explicitement l’hebdomadaire Le Point qui, sur son site internet, a initié la polémique sous la "plume" de Emmanuel Berretta.

Rachid Arhab a également raison d'expliquer qu'Emmanuel Berretta "n’a jamais pris le soin de l’appeler avant publication" et de conclure: "Au bout de quatre jours, après m’avoir sali dans un écho et ensuite, à longueur de journée, dans lepoint.fr, il m’a appelé, et j’ai fait savoirque quand on n’a pas recoupé les informations au début, c’est pas la peine de continuer"....et la CGC qui a eu droit à ce même traitement comme rappélé ci-dessus apporte un soutien sans faille à ces 2 membres du CSA mais plus largement à toute l'Instance et ses 9 sages.

mardi 13 octobre 2009

Le SNPCA-CGC va contester en Justice le soi-disant plan de départs volontaires à la retraite que France Télé veut mettre en place ....

Le SNPCA-CGC va contester en Justice le soi-disant plan de départs volontaires à la retraite que France Télévisions veut mettre en place avec les préconisations du cabinet Sécafi-Alpha

Alors que le 23 juin 2009, l'accord dit «de méthodologie» rédigé par la direction et soumis au vote du Comité Central d’Entreprise transitoire, faisait l’objet d’un vote négatif et majoritaire des élus CGC, CFDT, SNJ et SUD, la direction l’a néanmoins fait signer au tandem CGT/FO bafouant les engagements qu’elle avait elle-même pris devant l’instance, à savoir « vouloir une large majorité pour que ce texte puisse entrer en application».

Fort de cette indécente signature qui légitime aujourd’hui l’intervention du cabinet Sécafi-Alpha du groupe Sécafi "Très proche de la CGT et présent dans plus de la moitié des dossiers traités par les CE comme l’estimait un expert du secteur dans l’article du JDD du 2 août 2009 ", le Comité Central d’Entreprise transitoire où la CGT s’estime majoritaire [ce qui n’est de toute façon plus le cas aujourd’hui] devrait se prononcer.

Le SNPCA-CGC qui au sein de l’intersyndicale CGC, CFDT, SNJ et SUD conteste la composition devant les tribunaux de ce CCE, n’a pas l’intention de gober sans rien dire les préconisations du cabinet Sécafi-Alpha que ne devrait pas manquer pas de relayer la CGT qui l’a choisi !


Dans un document d’une soixantaine de pages concocté par le cabinet Sécafi-Alpha et qui circule déjà officieusement depuis une quinzaine de jours, il est clairement indiqué en page 4: « Avant consultation finale prévue le 23 novembre dans le cadre du CCE transitoire et suivant l’accord de méthodologie conclu entre les partenaires sociaux, notre cabinet a été mandaté pour aider les partenaires sociaux à effectuer les premières analyses [du plan de départs] en terme d’impact prévisible sur les effectifs… »

Quelle clownerie ! « Les partenaires sociaux qui ont mandaté le cabinet supposé les aider à effectuer les premières analyses et qui ont conclu l’accord de méthodologie » mais à part la direction et le tandem CGT/FO il n’y en a pas.

Venir indiquer de surcroit dans ce document que la « consultation finale est prévue le 23 novembre » implique forcément que les organisations syndicales dignes de ce nom n’auraient que 3 ou 4 semaines pour soit le valider soit le contester !?
Le SNPCA-CGC a pris connaissance de ce document et sans attendre ce pseudo délai de « réflexion » indique d’ores et déjà qu’il saisira la Justice pour faire invalider ce plan social déguisé.

A la lecture d’une telle « analyse » d’un cabinet normalement retenu par des représentants du personnel pour mettre en avant leurs droits face à une direction qui n’a qu’une idée en tête se débarrasser d’un maximum de salariés les plus âgés pour un coût minimum - ce que le cabinet Sécafi-Alpha qualifie « d’aspect quantitatif » dans son chapitre « méthodes utilisées et choix de présentation », on se demande si on ne rêve pas. Tout ça sur l’air, « ils ne pourront pas refuser »…Volontaires ? Qui a dit volontaires ?

On trouve par exemple à la moitié du document un chapitre des plus parlants: « préconisations et plan d’action » …que les séniors ne s’inquiètent pas, ils n’ont qu’à tourner la page et là ils découvrent la suite :
- « Dès l’identification des salariés ayant annoncé leur départ…liste des personnes par service et par métier afin, au-delà du " libellé d’emploi", d’établir ou d’actualiser les fonctions tenues aujourd’hui [aujourd’hui souligné] par ces salariés »…. 1ère préconisation donc: on fait des listes !

- « Analyser par service les compétences disponibles après une GPEC opérationnelle de proximité en cartographiant l’organisation et les compétences…[en se penchant éventuellement sur] la compatibilité de l’organisation nouvelle avec les conditions de travail »2ème préconisation donc: on fait la carte !

- « Lister les postes à pourvoir avec définitions des principaux éléments de contenu de postes »3ème préconisation donc: on refait des listes !

- Cerise sur le gâteau, « Process à appliquer ensuite pour les postes libérés par les salariés ayant à assurer une mobilité interne [et là on ne dit pas si le fait d’assurer la mobilité interne est subi ou choisi !] nouvelle préconisation donc: on assure !

Voilà déjà une bonne idée de ce que « volontariat » signifie dans l’esprit de certains…et ce que « préconisations et plan d’action » implique….

Abordons ensuite le chapitre « aspect social » au 4/5ème du document, lui aussi flanqué après 2 petits points avec les précisions suivantes « commentaires et préconisations sur le projet de Plan de départ Volontaire à la retraite [Volontaire au singulier et avec une majuscule] ».

- Les paragraphes parlent d’eux-mêmes « Principe de non remplacement des postes avec introduction de la notion d’anticipation (type GPEC opérationnelle – ceci n’existe pas à France télévisions)…. »

Ou encore « Acte de candidature du salarié au départ volontaire à la retraite… » [avec une telle présentation, les candidatures devraient se compter sur les doigts d’une main]

Ou bien « Modalités d’accompagnement…le traitement devra être équitable.. » tu parles d’une équité ! Les séniors dehors, ceux qui restent se redéploient !!!!

Parce que c’est bien de cela dont il est question tout au long de « cette première analyse qui donne les grandes lignes d’actions anticipatrices et les points de vigilance selon les préconisations de Sécafi-Alpha » [c’est écrit vers la cinquantième page]: comment faire partir les plus âgés et ne surtout pas les remplacer….

Avec en bas de « synthèse » la préconisation qui tue : « Les réalités pouvant être variables, il conviendra de "descendre" au plus proche de l’organisation du travail, vers les métiers proprement dits où les managers et les RH locaux devront faire le travail avec les représentants du personnel. »

Que la direction ne compte surtout pas sur les représentants du personnel CGC pour faire le travail comme l’écrit Sécafi-Alpha.

Que Sécafi-Alpha n’imagine pas non plus comme il l’écrit dans son préambule que « Les éléments de ce rapport serviront de base au travail des commissions ad hoc mises en, place par l’accord de méthodologie [toute quasiment composées de membre du tandem CGT/FO signataire dudit accord] ».

Le SNPCA-CGC n’a pas l’intention de se laisser dicter une telle ligne de conduite, un tel calendrier avec de telles préconisations….qui vont dans un sens à l’évidence : celui de la direction et sûrement pas celui des salariés.

CE PLAN DE DÉPARTS EST UN PLAN SOCIAL DÉGUISÉ ET NOUS ALLONS LE DÉNONCER AVEC FORCE….ET QUE CEUX QUI IMAGINERAIENT QUE L’ON S’OPPOSERAIT AINSI A L’HYPOTHÉTIQUE DÉFISCALISATION DES INDEMNITÉS DE RATRAITE SE RASSURENT, DANS LE CAS D’UN PLAN DE LICENCIEMENTS COLLECTIFS (P.S.E.) LES INDEMNITÉS SONT QUASIMENT TRIPLES ET DE TOUTE FAÇON NON IMPOSABLES EN DESSOUS DE 24 MOIS.