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mercredi 28 octobre 2009

COMMUNIQUÉ: France Télévisions à genoux devant l’UCSA-CGT !

France Télévisions à genoux devant l’UCSA-CGT !

Depuis 8 jours, le conseiller auprès du directeur régional chargé des finances et des Ressources Humaines à RFO Wallis, a été expulsé de la station par un petit nombre d’agents suite à une motion reçue en main propre par la direction le mardi 20 octobre 2009 à 16h15. Une motion écrite non pas sur un papier syndical mais sur un papier à en-tête de l’établissement France Télévisions RFO Wallis et Futuna…En bas de page le cachet de la direction prouvant la remise du texte.

Quid de la situation après tout ce temps ? Alors que le cadre administratif interdit de site reste chez lui, la direction ne fait rien. Pire, sur le papier à lettre de France Télévisions, semble-t-il présenté une « poignée de mécontents » se revendiquant de la CSA (autrement dit de la CGT puisque la CSA n’existe plus depuis son absorption par la CGT), la direction valide le texte et se plie aux diktats de l’organisation syndicale.
Qui sont-ils ceux qui s’autorisent à juger qu’un salarié est moins bon qu’eux et n’a plus le droit de venir travailler? Le droit au travail dans notre République est un droit fondamental. Qui sont ces donneurs de leçons, hors la loi, que la direction laisse faire, qui s’érigent en procureurs et font en sorte de faire supporter au personnel de la station, le risque de ne pas être payé à la fin du mois?

France Télévisions au mépris des lois de République dans son incompréhensible « réorganisation » vise-t-elle à laisser certains « dits syndicalistes » réinstaurer les tribunaux populaires ?

Voyez le tract de la CGC Wallis intitulé : « Y EN A MARRE »

mardi 27 octobre 2009

France Télévisons continue sa propagande de désinformation

Ce mardi 27 octobre, France Télévisons continue son offensive de désinformation dont elle abreuve les salariés depuis de nombreuses semaines.

Dernier bulletin de propagande en cours "une charte de bonne conduite a été élaborée sur la base des réflexions menées par un groupe de travail composé de représentants du CHSCT, des directions opérationnelles, des assistantes sociales, du cabinet médical et de la DRH." écrit France Télévisons .

Et de poursuivre: "Cette charte a pour objectif de constituer une référence des valeurs comportementales essentielles : écoute, dialogue, respect, courtoisie, loyauté… afin de combattre les incivilités constatées dans l’entreprise. Elle n’a pas vocation à remplacer le règlement intérieur."

Un nouvel exemple de cette communication mensongère qui pour l'occasion et dès les premières lignes semble impliquer le CHS-CT (lequel d'ailleurs ?) alors que celui de France 2 ne l'a pas validé...linstance va du reste communiquer sur le pourquoi du refus.

Quant à la "promotion des valeurs portées par la charte, pour lesquelles la direction générale nomme unilatéralement des référents dans chaque direction ayant pour rôle, en sus de leurs fonctions habituelles, l' écoute des salariés, l'identification des situations de stress, le relais vers les acteurs professionnels en capacité d’apporter les solutions les plus adaptées, force de propositions…" ...chacun appréciera la langue de bois que connaissent bien nos amies les mouches.

Vu le contexte…(la phrase à la mode à France Télévisions)



Vu le contexte…(la phrase à la mode à France Télévisions)

Réveillez-vous. Ne vous laissez pas endormir par ceux qui pensent vous manipuler en vous expliquant que « vu le contexte, il est urgent d’aboutir…. »

Le SNPCA-CGC le dit et l’écrit depuis le 2ème semestre 2007, la durée de survivance de la Convention Collective de l’Audiovisuel est bien de 3 ans, contrairement à ce que la direction et le tandem CGT/FO qui chantent la même chanson et le répètent à loisir.

C’est faux et ils le savent pertinemment….il est du reste curieux de constater que les représentants de cet improbable duo n’ont pas à Radio France, à RFI ou à l’INA la même analyse. Les conventions n’ont jamais été dénoncées et qu’il s’agisse même de leur « mise en cause » comme le martèlent Carolis et consort ; les dispositions du Code du travail (ancienne comme nouvelle formule) sont claires, entre autre l’article L.2261-14 qui dispose que : « Lorsque l'application d'une convention ou d'un accord est mise en cause dans une entreprise déterminée en raison notamment d'une fusion, d'une cession, d'une scission ou d'un changement d'activité, cette convention ou cet accord continue de produire effet jusqu'à l'entrée en vigueur de la convention ou de l'accord qui lui est substitué ou, à défaut, pendant une durée d'un an à compter de l'expiration du délai de préavis prévu à l'article L. 2261-9, sauf clause prévoyant une durée supérieure. »

La direction et le tandem CGT/FO peuvent bien chaque jour, dire et redire qu’il faut se dépêcher et qu’il ne reste que quelques mois, c’est faux et archi-faux. La Justice que Carolis nous invitait jeudi dernier à saisir en la matière, est de toute façon saisie et ne pourra – si tant est que les conventions soient tombées (ce qui est très très loin d’être sûr) que constater que les textes disent bien 3 ans.

Cerise sur le gâteau, le rapport n°1801 du député UMP Patrice Martin-Lalande dernier paragraphe du chapitre 3 du titre B de la deuxième partie où il est écrit : « Il est par ailleurs précisé qu’à défaut d’accord sur un nouveau texte à la date d’expiration de la convention, celle-ci continue à produire ses effets pendant une période de trois ans au-delà de sa date de validité… »

Il n’y a donc pas péril en la demeure et quand certains se battent pour vous, SNPCA-CGC en tête, pour que vous conserviez vos droits et votre couverture conventionnelle le plus longtemps possible et au moins jusqu’en 2012, ne paniquez pas en vous disant : « si rien n’est négocié on n’aura rien »….A ceux qui désinforment en écrivant « Négociations de la nouvelle convention collective : c’est parti ! » , nous affirmons que rien n’est parti….qu’une première réunion technique sur le « sujet » devrait avoir lieu uniquement le 26 novembre et que des documents seraient remis le 17 décembre.

Tout ça, c’est un peu comme le soi-disant plan de départs volontaires où l’on pousse dehors le seniors avec peanuts…en tout cas environ 3 fois moins que dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi qui lui dit son nom. Le SNPCA-CGC va dans les jours prochains éditer un petit dossier technique sur l’embrouille.

dimanche 25 octobre 2009

France Télévisions : l’insupportable cogestion avec la CGT

France Télévisions : l’insupportable cogestion avec la CGT

Vendredi 23 octobre, la direction convoquait les organisations syndicales à une nouvelle réunion organisée dans l’urgence suite à la réunion de la veille, où Carolis sommé de s’expliquer avait lancé devant une trentaine de personnes : «Je n’ai jamais dit que le 7 juin nous aurions fini…de toute façon il faudra faire vivre l’accord».

Aux questions posées à la direction par les représentants du SNPCA-CGC, c’est la CGT qui répond à sa place et lorsque ce n’est pas la CGT c’est son allié FO qui prend la place !

Cette cogestion flagrante est insupportable. Une poignée de membres du bureau politique de la CGT de France télé décide alors que la « base » s’interroge de plus en plus et comprend de moins en moins.

L’entreprise finalement dirigée conjointement depuis des décennies, s’accommode parfaitement de ces pratiques où direction et CGT marchent main dans la main; CGT à qui la direction fait signer tous les accords possibles et imaginables....Dernier exemple en date, en dépit de la jurisprudence qui veut "que le chef d'entreprise ne peut unilatéralement modifier les modalités d'organisation et de déroulement d'un accord écrit", la CGT a annoncé le 22 donc qu'elle allait signer l'avenant à l'accord de méthodologie qu'elle a parafé avec FO afin de modifier illégalement a posteriori le calendrier.

De fait, plus personne n’est dupe sur la communication de la CGT (avec ses alliés de FO) qui est exactement la même que celle de France Télévisions martèle à toute occasion : « il y a une réforme en cours, il convient de la laisser aller à son terme ». Il n’y a pour l’heure pas le plus petit démarrage d’embryon de quoi que ce soit mais voila le message distillé à tous vents par Carolis et que certains reprennent, aujourd’hui, à leur compte.

Alors que de l’aveu même de celui qui véhicule fallacieusement ce propos, le calendrier n’est pas tenable, il ne l’a jamais été (réunion du 22/10), la CGT continue de venir en appui de la direction dans toutes les réunions même s’il elle fait mine de dire le contraire dans ses papiers.

La CGT ose même préciser autour de la table "bien sûr, nous aurions préféré ne pas avoir à signer de nouveaux textes (conventionnels, ndlr)...mais maintenant que nous y sommes contraints, il faut aller vite".

La tactique est rôdée. Quand ce n'est pas la CGT qui donne des leçons aux autres syndicats qui ne sont pas d'accord avec elle, c'est la direction.
Exemple, dans les 2 contentieux électoraux déposés il y a 2 ou 3 mois, celui de Toulouse et celui de Marseille, pour l’un c’est la direction qui remet des conclusions et des pièces à la dernière minute et obtient un 2ème renvoi gagnant ainsi du temps, dans l’autre c’est l’avocat de la CGT.

Depuis des années, les directions successives ont toujours joué le jeu de la CGT sur l’air du « maintien de la paix sociale ». Un mythe en vérité.

Certains en arrivent aujourd’hui à vanter les mérite de tel ou tel dirigeant en justifiant sa nomination ou sa reconduction par « regardez comment ça se passe avec la CGT …plutôt bien, non ! ».

On en arriverait même à croire que les nominations de patrons d’entreprises doivent avoir l’aval de la CGT et pas seulement dans l’audiovisuel public! Que si le choix de tel ou tel ne plaisait pas, la CGT actionnerait les leviers qu’elle dit détenir toujours.

Souvenez-vous ce qui s’est passé sur ce dossier GDF-Suez, Le Chef de l’État avait suivi l’avis de sa ministre Christine Lagarde, et non celui de son conseiller spécial. Qu’elles en étaient les raisons, certainement pas celles avancées par les présidents des deux sociétés concernées mais plus vraisemblablement évidemment des considérations politiques. Il était semble-t-il acquis à l’idée de rompre avec la funeste cogestion, pratiquée, de fait, depuis soixante ans dans notre pays, qui aboutit au fait que l’essentiel du secteur public est dirigé conjointement par une « caste » de hauts fonctionnaires et un petit groupe de « chefs » syndicalistes adoubés. [Cette cogestion à la française ne profite réellement qu’à un très petit nombre mais en aucun cas à une majorité de salariés.]

La CGC Médias ne peut croire que ces vieux clichés soient encore de mise en 2009. La CGC Médias ne peut croire que quelques conseilleurs (loin d’être les payeurs) continuent de prôner un système de cogestion où les menaces de rompre la paix sociale influeraient sur les choix des décideurs!

Quant à la stratégie d’un petit noyau cégétiste de tout absorber en gagnant à chaque fois du terrain sur les « concurrents » imaginant même jusqu’à leur disparition [ Carolis ne raillait-il pas à la réunion du 22/10, « On ne sera peut-être plus aussi nombreux autour de la table suite à la loi du 20 août 2008 »], la CGC Médias la combattra avec la plus grande force.

Que beaucoup s’interrogent, à présent, à la C.S.A sur la pertinence qu’il y avait pour Confédération des Syndicats Autonomes représentée au sein de RFO, à se trouver absorbée par la CGT dans un ensemble appelé UCSA-CGT remplaçant désormais le syndicat, c’est inévitable.
Que soient passés majoritaires à FO ceux qui pensent que l’alliance scellée avec la CGT est contre productive mais surtout à l’inverse de leurs idées, là aussi c’est presque normal…il faut dire qu’à l’origine, la CGT-FO « est apparue sous ce sigle en 1948 à l’initiative de militant(e)s refusant l’emprise du parti communiste sur la CGT née 1895 ». Ainsi lorsque les derniers sympathisants FO (allias CGT-FO donc) découvriront qu’un de leurs délégués syndciaux rejoint la CGT (tout court) il ne faudra le considérer, en réalité, que comme un retour aux sources.

A la CGC Médias, nous continuons de croire que pour la télé publique:

- le changement doit effectivement rompre avec cette insupportable cogestion pratiquée, de fait, depuis plus de 50 ans, notamment, dans l’audiovisuel public.

- le choix du Chef de l’Etat ne peut se faire en fonction de telles considérations.

- personne, en l’occurrence, ne parlera ou ne choisira à sa place.