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vendredi 20 novembre 2009

France télé à nouveau assigné en référé devant le Tribunal de Grande Instance de Paris

France Télévisions à nouveau assigné en référé devant le Tribunal de Grande Instance de Paris.

La plainte vise, entre autres, à:
- Annuler les réunions irrégulières du CCE des 7-8 octobre 2009 et 12-13 novembre 2009
- Ordonner la suspension de toute nouvelle réunion ordinaire et/ou extraordinaire du CCE notamment jusqu’à ce que les conditions permettant à l'instance de siéger régulièrement soient réunies....
- Ordonner également la suspension des procédures d’information-consultation relatives, d’une part, à la nouvelle organisation de France Télévisions et, d’autre part, au projet de dispositif de départs volontaires à la retraite.....

Dans un prochain post, la date du référé et quelques précisions supplémentaires sur cette plainte.

jeudi 19 novembre 2009

Surtout pas de vague à Wallis, martèle le poète Carolis…

Surtout pas de vague à Wallis, martèle le poète Carolis…

Et toujours en vers et en rimes:

"Monsieur le Président de la République,
Wallis trop loin pour que les lois s’y appliquent ? "

Le 28 octobre 2009, le SNPCA-CGC publiait un blog intitulé : « France Télévisions à genoux devant l’UCSA-CGT ! » ainsi qu’un tract de la CGC Wallis en colère: « Y EN A MARRE »

Le SNPCA-CGC révélait que 8 jours auparavant, le conseiller auprès du directeur régional chargé des finances et des Ressources Humaines à RFO Wallis, avait été expulsé de la station par un petit nombre d’agents suite à une motion reçue en main propre par la direction le mardi 20 octobre 2009 à 16h15. Une motion écrite sur un papier à en-tête de l’établissement France Télévisions RFO Wallis et Futuna avec coordonnées en bas de page.

Cela fait maintenant un mois, jour pour jour, que dure la situation. Plus grave, alors que le cadre administratif se voit interdire le site par une poignée et ne peut que rester chez lui, la direction laisse faire.

C’est bien sur un papier à lettre de France Télévisions, présenté par une «poignée de mécontents » se revendiquant de fait de l’UCSA-CGT (la Confédération des Syndicats Autonomes autrement dit la C.S.A n’existant juridiquement plus depuis son absorption par la CGT qui a donné l’UCSA-CGT) que l’ «acte d’accusation» a été libellé.

La direction a validé le texte et s’est pliée aux diktats de l’organisation syndicale…celui qui ne peut mettre un pied sur son lieu de travail est toujours prié de rester chez lui. Tout juste a-t-on appris de source locale qu’une mission envoyée par France Télévisions s'est rendue sur place.

Elle est apparemment rentrée la mission et que s’est-il passé ? Rien…pire, ce sont à présent le Rédac Chef et le responsable technique de la station qui sont, eux aussi, mis dehors.

La station n’est de fait plus gérée que par des salariés !

Qui sont-ils ceux qui s’autorisent à juger que tel ou tel salarié est moins bon qu’eux et n’a plus le droit de venir travailler? Le droit au travail dans notre République est un droit fondamental.
Qui sont ces donneurs de leçons, hors la loi, que la direction laisse faire, qui s’érigent en procureurs et font en sorte de faire subir au personnel de la station leur volonté et rien d'autre?

France Télévisions qui ne veut pas « d’embrouilles » avec la CGT… a semble-t-il données des consignes: pas de vague avec l’organisation syndicale, sinon c’est la signature à la clé, de son incompréhensible « réorganisation » qui serait compromise !

Ce n'est pas d'hier que la CGT et la direction ont le même discours et savent ce que cogestion signifie...souvenez vous du papier de Yves Loiseau Adminsitrateur de France télévisions et publié le mercredi 12 mars 2008 sous le titre "De Carolis et la CGT France 3 s'embrassent sur la bouche ! "

Puis Wallis c’est loin et en gros ça n’intéresse personne!

Monsieur le Président de la République, vous qui êtes le garant de la cohésion nationale de notre République ;

Vous qui êtes également garant de l’application des ses lois et de ses principes dans tous ses territoires ;

Vous qui êtes Chef de l’Etat propriétaire de la télé publique qu’elle soit nationale, régionale ou ultramarine;

la signature d’une chaotique réorganisation sans queue ni tête, suffit-elle à laisser certains « dits syndicalistes » réinstaurer les tribunaux populaires?


La (FFT) Fédération française des opérateurs des télécoms saisit Bruxelles contre le mode de financement de France Télévisions.

La (FFT) Fédération française des opérateurs des télécoms saisit Bruxelles contre le mode de financement de France Télévisions.

La Fédération française des opérateurs des télécoms (FFT) qui regroupe les opérateurs de téléphonie et les fournisseurs d'accès à internet depuis septembre 2007 et représente le secteur et défend ses intérêts collectifs, a saisi la Commission européenne pour contester la taxe imposée au dit secteur depuis mars pour financer l'audiovisuel public en compensant la perte de recettes liée à l'arrêt progressif de la publicité.

Selon la FFT, cette nouvelle taxe qui correspondant à 0,9% du chiffre d'affaires des opérateurs et qui est notamment reversée à France Télévisions qui depuis le début d'année ne peut plus diffuser de publicité après 20H00, représenterait 350 millions d'euros par an.

Pour la FFT : "Il est manifeste qu'une taxe de 0,9% du chiffre d'affaires des opérateurs est de nature à entraver sensiblement et durablement le développement de grands projets d'équipement en haut et très haut débit fixe et mobile" (dixit son communiqué)

La FFT accuse le gouvernement d'avoir violé une directive européenne de 2002 qui exclut le financement de l'audiovisuel public de la liste des taxes pouvant être imposées à des opérateurs téléphoniques.

"Les services de la commissaire européenne chargée des télécoms Viviane Reding qui sont en train d'analyser la plainte", ont confirmé que celle-ci émanant des opérateurs de télécoms français avait été reçue ce 12 novembre.

Mme Reding avait déjà exprimé il y a peu, ses doutes sur une taxation des opérateurs télécoms et des fournisseurs d'accès à internet, estimant notamment en juin 2008 que c'était "la dernière chose à faire et un très mauvais signal" pour l'investissement dans ces secteurs.

Les services de la concurrence de la Commission ont par ailleurs ouvert récemment une enquête séparée sur le financement de France Télévisions, et notamment sur la fameuse taxe, afin de vérifier que le mécanisme respecte les règles européennes de la concurrence et des aides d'Etat.

2010 : Cataclysme à France Télévisions


2010 : Cataclysme à France Télévisions


Alors que la Direction de France Télévisions continue à un rythme effréné et indécent la présentation au CCE, dans les CE et les CHSCT de son projet de réorganisation auquel personne ne comprend rien, la désorganisation
bat son plein dans l’entreprise commune.


Depuis moins de 15 jours les « people review » se succèdent au Siège de France Télévisions et concernent tous les salariés impactés par la restructuration.


L’objectif de ces réunions qui réunissent les responsables de ressources humaines et responsables hiérarchiques consistent à passer « au crible » les collaborateurs, ou du moins leurs compétences afin de déterminer leur place dans la nouvelle organisation.


Tout cela se fait dans une opacité et une désorganisation stupéfiante, marque symptomatique du nouveau management de France Télévisions.


Pour le SNPCA-CGC cela est inacceptable !


Bien évidemment les salariés concernés n’ont, en général, aucun espoir de faire valoir leurs compétences mais le plus extraordinaire est à suivre : ceux qui ont la chance d’être contactés se voient demander d’exprimer des
préférences d’évolution fermes sans connaître la nouvelle organisation (fonctions, périmètres de leur futur service) et sans que leur supérieur hiérarchique direct ne soit pas plus au courant !

Ces derniers lorsqu’ils sont interrogés n’en savent évidemment pas plus et ne font que transmettre des directives
« du dessus » se retrouvant avec les mêmes difficultés que les salariés qu’ils encadrent, à savoir dans l’incapacité de se positionner avec sérieux.
Cet état des lieux constaté à tous les niveaux et qui se conjugue aujourd’hui à la fatigue individuelle et au stress des équipes ne peut conduire dans quelques semaines qu’à un seul résultat :


LE CHAOS !


Le SNPCA-CGC demande l’arrêt immédiat de ce projet et de sa mise en place suicidaire !


Nous réitérons notre demande, comme à France Télécom, de véritables discussions sur le stress !


Et nous mettons solennellement en garde la Direction de France Télévisions sur les erreurs qu’elle s’apprête à commettre.


France Télévisions n’est pas une entreprise dont l’objet est de faire du profit et la restructuration de France Télévisions n’est pas à deux ou trois mois près !


Les salariés n’ont pas à payer pour les décisions politiques et les trajectoires professionnelles de nos dirigeants !


Le SNPCA-CGC se tient à disposition et à l’écoute des salariés qui se trouvent aujourd’hui en situation de souffrance.