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jeudi 26 novembre 2009

Résultats aux élections à TF1

Les élections professionnelles qui se sont tenues mercredi à TF1 ont vu la liste commune CFTC/FO/CFE-CGC rester majoritaire au Comité d'Entreprise et pour les délégués du personnel.

L'élection pour la mandature à venir et qui concernait uniquement TF1et non le groupe, a enregistré un fort taux de participation: "près de 4 électeurs sur 5"

Sur les huit sièges à pourvoir au CE, la liste commune CFTC/FO/CFE-CGC a obtenu six sièges dans les trois collèges (employés, maîtrise et cadres). La CFDT et la CGT ont obtenu chacune un siège. Aux élections des délégués du personnel dans les deux collèges (employés et maîtrise/cadres), huit sièges ont également été attribués à la liste commune, deux à la CGT et trois à la CFDT.

Mail de menaces contre des personnes nommées adressé par un « syndicaliste » en copie à des membres de la direction de France Télévisions

Voici le contenu du mail de menaces qu’a adressé un « syndicaliste » au directeur des relations sociales et D.G.A./D.R.H de France Télévisions ainsi qu’au D.G. de R.F.O s’agissant d’une réunion paritaire sur les mesures salariales devant être organisée par cette dernière et qui a été annulée : ( nous avons pour l'instant laissé volontairement les initiales mais nous détenons copie du mail dont nous publierons lors d'un prochain post l'intégralité avec le nom de son auteur ainsi que les noms des personnes menacées)

«Il faut faire envahir la réunion si elle se tient cet après midi ;

Le goudron et les plumes pour M….et G
…[Respectivement DRH et DS représentant légal du SNJ]

Avec une bonne dose pour G…… , c’est lui qui a mis le bordel en trompant Mme J….[Inspectrice du travail] et avoir liquidé les instances pendant 3 mois.

Il faut dire aux salariés la nuisance de ce syndicalisme corpo qui tourne le dos aux aspirations et aux intérêts des salariés »

Et la direction ne piperait pas!

De tels propos sont bien entendu inadmissibles....mais lorsque ces propos deviennent des écrits, qu'ils menancent physisquement une des membres de la direction et que de surcroît, ils sont adressés au directeur général de l'établissement visé, au directeur général adjoint de l'entreprise ainsi qu'au directeur des relations sociales, personne ne sera donc étonné que ces menaces entraînent : la mise à pied conservatoire de l'auteur asortie de l'ouverture d'une procédure de licenciement après convocation à entretien préalable.

France Télévisions: inquiétude et souffrance des salariés à la mode France télécom

Le magazine Marianne du 21 novembre publie page 45 un article intitulé : « Vent de paranoïa à France 3 » (en gras l'article de Presse)

« Absence de communication de la direction », « interrogation sur la stratégie générale »Un an après le début de la réorganisation de France Télévisions en entreprise unique
[quel début ? la soi-disant réorganisation en question, fait l’objet de diverses procédures devant la Justice…dernière en date l’assignation en référé devant le T.G.I. de Paris déposée par le SNPCA-CGC qui vient mi décembre et vise à faire annuler et déclarer irrégulières toutes les pseudos séances de CCE depuis le 1er octobre et faire suspendre pour le moins les soi-disant processus d’information/consultation sur cette soi-disant réorganisation et ce soi-disant dispositif de départs volontaires qui est en réalité un plan social, ndlr]
les salariés sont déboussolés.

C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par le cabinet Sexant Expertise à la demande du Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de travail CHS-CT de France 3 que Marianne a pu consulter.
Depuis des mois les salariés souffrent en silence. Selon l’étude, s’ils n’ont pas d’hostilité de principe à la réorganisation de leur antenne
[qu’il s’agisse de France 2, 3, 4 ou 5…RFO compris, c’est pareil, ndlr] ils réfutent sa mise en œuvre : un projet qui leur échappe parce conçu au sommet « par une équipe restreinte qui fait club » dit l’un. Un chef de service dénonce « un système d’exclusivité avec des happy few ».
Un autre s’inquiète d’être gouverné par des énarques pour qui le facteur humain ne compte pas ». Par défaut d’information, les salariés anxieux échafaudent des hypothèses « à partir de bribes », spéculent, font circuler des rumeurs, qui fait état d’un état d’un doute généralisé d’une ampleur tout à fait considérable» doublé chez les cadres notamment, de la crainte d’être sur un siège éjectable. Certains salariés se sont même inquiétés auprès de Sexant Entreprise de l’usage qui pourrait être fait de leurs propos. Ambiance.
P.Ch.


Comme se termine l’article ambiance. Voici pour compléter cette brève analyse, ce qu’écrit au chapitre 3 de son rapport le cabinet Sexant Expertise :

« III.1 L’appréhension du projet par les salariés du Siège et de la Rédaction Nationale : un mode de pilotage du projet qui fait souffrir
Une absence de communication et d’information sur le projet de nouvelle organisation
Le projet de nouvelle organisation de France Télévisions fait souffrir les salariés parce qu’il n’y a pas de communication sur le projet. La très grande majorité des salariés rencontrés au cours des investigations a spontanément relevé et déploré cette absence d’information et de communication sur le projet. »


Ou encore : « Une absence de communication et d’information source de tensions et de dysfonctionnements dans les services.
Ce manque d’information et de cohérence perçue au niveau des intentions de la direction générale se traduit par de lourdes interrogations sur la stratégie générale et en particulier la politique RH : ainsi, nous avons maintes fois entendu que la direction prévoit un plan de départs volontaires (concernant 900 salariés, soit environ 10% de l’effectif total de France Télévisions), tout en maintenant qu’il s’agit d’un projet d’organisation à iso-effectif.
« Faudrait arrêter de mentir aux personnels en faisant croire que c’est une organisation à iso-effectifs ! C’est un leurre ! » (journaliste) »


Et d’ajouter « Un projet qui somme pourtant des salariés de s’exprimer sur ce qu’ils ne connaissent pas
Non seulement les salariés n’ont pas été associés en amont à la conception du projet, mais ils fustigent une direction qui les a sommés de s’exprimer sur leur appréhension du projet et à se projeter en se positionnant dans la nouvelle organisation à travers plusieurs dispositifs dont on leur « demande d’être à l’initiative de quelque chose qu’ils ne connaissent pas. Ça paraît difficile ! »


Cerise sur le gâteau : « Le mode de déclinaison du projet de nouvelle organisation de France Télévisions : Carence dans la gestion de projet ou absence de projet ? »
« Tout ceci est source de souffrance et porteur d’une aggravation des troubles psychosociaux perceptibles au siège.

Dans son mode de pilotage, centralisé et pyramidal, le projet fait souffrir les salariés. Il génère de l’inquiétude et de la souffrance particulièrement perceptibles chez les salariés du Siège….Ce diagnostic d’un contexte anxiogène, d’un malaise profond et durable, ainsi que l’existence de nombreuses situations de souffrance au travail, est confirmé par le médecin du travail. »

Les pouvoirs publics jusqu'au plus haut niveau de l'Etat ont-ils envie de voir France Télévisions prendre la même voie que France télécom?!

mercredi 25 novembre 2009

PARITAIRES 2009 : RÉGRESSION SOCIALE

PARITAIRES 2009 A FRANCE 2 : RÉGRESSION SOCIALE
LA DIRECTION RESSORT LES VIEILLES MÉTHODES,
LE SNPCA-CGC CLAQUE LA PORTE ET NE SIGNERA PAS


Depuis quelques années, il semblait qu’un « équilibre » au niveau des commissions paritaires avait été trouvé. Cet « équilibre » s’était traduit par le fait qu’une très large partie des salariés bénéficiaient d’une mesure au moins tous les 6 ans (ce qui entre nous, n’est pas un luxe).

Bilan des Paritaires 2009 : la direction a volontairement fait voler en éclat ce fragile « équilibre ». C’est ainsi que de très nombreux salariés n’ayant pas bénéficié de mesures depuis 7, 8, 9 ans voire plus (et que le SNPCA-CGC a bien logiquement défendus) restent cette année encore sur le carreau.

Cerise sur le gâteau : La direction nous explique que dans le cadre des « 1.800 mesures de rattrapages des disparités salariales», elle devrait se pencher sur les « oubliés ». Autrement dit, la direction décide d’aggraver en toute connaissance de cause les inégalités avec ces soi-disant paritaires, puis tente de faire croire qu’elle pourrait « récupérer » certains cas, en faisant figurer quelques salariés sur liste de ceux victimes de disparités

Quant à la liste des bénéficiaires, c’est la direction qui va elle-même l’établir dans l’ensemble des établissements de France Télévisions [sous quels critères ???] et donc fixer elle-même les règles.

Triste constat :
La direction a préféré en 2009 faire des cadeaux à certains (elle ressort les vieilles méthodes) plutôt que de privilégier ceux qui assurent sur leur poste…Pour le SNPCA-CGC la coupe est pleine…l’organisation syndicale qui se bat pour le travail et entre autres pour que la production reste en interne mais prône également le plein emploi, doit se rendre à l’évidence: à France 2, ce n’est pas toujours la qualité dans le travail qui est récompensée.

Incohérences majeures : Des mesures salariales faites en 2009 en dépit du bon sens. Des salariés promus dans des grilles cadre supérieur alors que des cadres supérieurs qui occupent des fonctions de cadre de direction n’obtiennent rien….Des collaborateurs à qui l’ont indique qu’il n’auront jamais accès à la grille expert alors que cette même grille a été crée pour faire évoluer celle de cadre de spécialités….des salariés dans la maison depuis 35, 36 ou 37 ans qui sont tout juste cadre, mais à qui la direction octroie un avancement et refuse de passer en cadre supérieur….et toutes ces inepties se retrouvent dans tous les secteurs à commencer par celui des administratifs.

Équité, tu parles !!!! Le SNPCA-CGC est sorti de la dernière réunion écœuré, indiquant clairement qu’il ne signerait pas la liste de la direction qui consacre le retour à la mascarade. Le SNPCA-CGC ne participera à cette politique rétrograde de la direction qui prouve encore qu’en étant au bon « endroit » on peut récolter plus. Quant à la motivation, nul doute qu’après ce genre d’injustice, il faudra longtemps avant de la restaurer.

lundi 23 novembre 2009

Rage ou gangrène à Wallis ?

LA CGC WALLIS ECRIT : « QUAND ON VEUT NOYER SON CHIEN, ON L’ACCUSE DE LA RAGE… »

Un des symptômes les plus flagrants de la rage se manifeste par une intolérance viscérale à tout anticorps en plus d’attaquer le système nerveux.

Mais heureusement la science ayant fait des progrès énormes, le remède contre ce virus est connu depuis bien longtemps. Pourtant certains semblent bien décidés à faire, à Wallis, un diagnostic très partisan sur l'air du dicton populaire « quand on veut noyer son chien, on dit qu’il a la rage »

Déclenchement et développement de la maladie wallisienne

- 20 Octobre 2009 : Blocage du directeur administratif par une partie du personnel, l’empêchant d’accéder à son lieu de travail.
- 19 Novembre 2009 : Blocage du Rédacteur en chef et dans la foulée du Directeur Technique Chef de centre.
- 19 Novembre 2009 : Prise de force de l’antenne Radio et Télé par une partie du personnel, instaurant de fait une situation d’autogestion.


Un remède ? Patrick de Carolis aurait pu raisonnablement l’administrer, il y a plus d’un mois ! Seulement voila, d’expérience beaucoup savent que le chemin de la facilité a rarement été celui de la raison et que certaines décisions sont d’autant plus difficiles à prendre certains vous disent avoir la solution!

Avant de s’attaquer à un mal, tout bon médecin a parfois besoin d’un deuxième avis. Sans prétention aucune, la CGC Wallis et Futuna, tenterait bien de l’apporter mais sur place, aux symptômes de la rage que certains ont mis en avant, succèdent étrangement ceux de la gangrène.

Et cette gangrène que certains voudraient voir gagner la station de Wallis, n’hésitant pas à mettre l’avenir d’une station régionale en jeu, suit tout un processus: semer la zizanie pour « remonter » des pseudos problèmes, au moyen de réseaux comme il en existe une multitude dans les arcanes du Réseau France Outre Mer.

Derrière ces manœuvres que faut-il y voir ? La nomination « opportune » d’un nouveau directeur régional plus enclin à utiliser les antennes de RFO Wallis et Futuna à dessein ?! Il fut un temps où le plateau était ouvert à tout « grand penseur » qui sous n’importe quel prétexte faisait profiter de « sa science infuse » les téléspectateurs wallisiens et futuniens.

La CGC Wallis et Futuna se refuse à cautionner le sabotage de RFO Wallis et Futuna. Tous ces symptômes de pseudo « malaise » masqueraient complètement l’effort fait par la Rédaction sur la qualité de l’unique produit journalier en l’occurrence le JT ainsi que les efforts avérés sur la qualité des produits du Bureau Artistique? Non.

Ce genre de sabotage orchestré est à dix mille lieues de l’intérêt général et, la gangrène aidant, il pourrait bien prendre sur les effectifs locaux. Une gangrène qu’il est encore temps de stopper à un stade naissant, avant qu’elle ne sclérose tout le système.

La situation est extrêmement grave et la réponse ne peut tenir à l’envoi d’un « médiateur »….surtout si ce « médiateur » devait être l’un de ceux qui ont permis à la maladie de se propager! Autrement dit, il n’est pas concevable demander à un pyromane d’aller éteindre un feu…« Ce qui se conçoit bien s’énonce clairement, et les mots pour le dire arrivent aisément… » (Boileau)

C’est pourquoi, avant toute médiation (si tant est qu’elle soit utile !), il y a d’abord les principes de la République française à respecter…Si ceux-ci devaient être violés, qui mieux qu’un préfet qui conformément à l'article 72 de la Constitution est "le représentant de l'Etat, représentant de chacun des membres du gouvernement dans les collectivités territoriales de la République et toujours selon la Constitution, celui qui a la charge des intérêts nationaux, du contrôle administratif et du respect des lois" pourrait être l'homme idoine?

Il est donc hors de question pour France Télévisions d’aller discuter avec ceux qui transgressent ses principes, allument des feux et se présentent ensuite en pompier de la dernière chance…