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samedi 17 avril 2010

Ni Alain Minc ni Anne Méaux ne feront changer Alexandre Bompard d’avis…il devrait annoncer qu’il n’a jamais été question pour lui d’aller à France TV

Ni Alain Minc, ni Anne Méaux ne feront changer Alexandre Bompard d’avis…il devrait annoncer qu’il n’a jamais été question pour lui d’aller à France Télévisions.

Alexandre Bompard l’a dit à ses proches, à ses amis (*), à Alain Minc qui le conseille (il en conseille cet homme là !), à Anne Méaux, grande prêtresse de la communication qu’il a choisie comme « directrice de campagne » sur Europe 1 et qui s’était également occupée du plan com de Marc Tessier (manager de l’année 2004) avec comme but sa reconduction à la tête de France Télé, à Stéphane Courbit (*) et à tous ceux qui le comprennent : « Il y a une différence entre quelques dizaines de salariés voire quelques centaines et des budgets de quelques dizaines de millions d’euros seulement et 11.500 salariés, 2,8 milliard s d’euros de budget à France Télévisions ».

Il n’y a donc plus grand intérêt pour les uns et les autres, d’essayer de développer des « plans com » tous azimuts avec des articles dithyrambiques dans la Presse sur l’homme….de lancer sur de fausses pistes (de faux plans B) où l’actuel PDG de Neuf Cegetel pourrait prendre la tête de France télévisions avec comme bras droit Christopher Baldelli PDG de RTL, depuis moins d’un an aux commandes (juillet 2009) – encore moins longtemps que Bompard –non ! C’est peine perdue.

Alexandre Bompard que la rumeur donnait « favori » pour succéder à Patrick de Carolis à la tête de France Télévisions, devrait annoncer, lui-même, qu’il n’a jamais envisagé d’aller à France Télévisions.

Les mauvaises langues qui le trouvaient "un peu trop pressé", qui trouvaient que fleurissaient un peu trop dans la Presse depuis une semaine des portraits de cet énarque de 37 ans tout empreints de flagornerie, vont être déçues.
Le site internet « Rue 89 » qui dans un article intitulé « La manœuvre de l'Elysée tourne au fiasco » disait « Bompard catastrophé avec l'impression d'être grillé à la fois à Lagardère et à France Televisions. » et ajoutait que depuis que « deux proches du jeune patron d'Europe 1, son mentor Alain Minc et le quadra millionnaire Stéphane Courbit, auraient vendu la mèche un peu tôt durant le week-end dernier…. Voilà Alexandre Bompard, dont son mentor avait annoncé le départ vendredi dernier à Arnaud Lagardère (propriétaire d'Europe 1), coincé au milieu du gué. », va devoir revoir sa copie.

1°) Alexandre Bompard, l’ex conseiller technique auprès de François Fillon, sait pertinemment que lorsqu’il devint directeur des sports de Canal + en 2004, il n’avait en dehors de ces dispendieux droits sportifs, qu’un budget et quelques dizaines de millions seulement et quelques dizaines de salariés.
Pôle sportif (donc secteur de l’entreprise) qu’il quittera brutalement, en juin 2008 – pourquoi d’ailleurs ?– laissant Bertrand Meheut qu’il n’avait pas prévenu, quasiment orphelin.

"Le Parisien" avait à l’époque fait quelques révélations, après l'annonce du départ d'Alexandre Bompard pour diriger Europe 1, nouvelle qui avait sérieusement énervé Bertrand Méheut, président de Canal + qui selon un salarié de la chaîne, "est entré dans une colère noire, qui n'était pas retombée lorsqu'Alexandre Bompard est entré dans son bureau, quelques heures plus tard, où il a été prié de faire ses cartons".

2°) Alexandre Bompard sait aussi pertinemment que depuis juin 2008 (moins de 2 ans) patron d’Europe 1, il n’a pas plus de « 200 salariés en multi sites » (chiffre de la radio) pour un budget d’environ 40 millions d’euros.

C’est donc un Alexandre Bompard lucide qu’il convient de féliciter pour cette clairvoyance.
Non, il ne s’estime pas légitime à ce poste et c’est tout à son honneur.

Il le dit aussi, lui-même, « je n’ai pas encore 38 ans…ceux qui m’y voient se trompent ; moi je ne m’y vois pas ».

Alexandre Bompard, aurait pu suivre les traces de son père Alain Bompard qui avait pris la Direction de l’A.S Saint-Etienne en 1997 avant de la quitter en 2004, en reprenant lui-aussi un club de foot mais il a préféré les médias...et c’est très bien.

Ils ne sont d’ailleurs que très peu d’énarques à la tête de club de foot, il y en a eu et il y en a quelques-uns (Laurent Perpere et Frédéric de Saint-Sernin). Alexandre Bompard connait bien les deux hommes.

Le premier, Laurent Perpere parce qu’il a été lui aussi à Canal+ de 1995 à 1998 comme directeur général des finances avant d'être nommé président-délégué du Paris Saint-Germain.

Mais surtout le second Frédéric de Saint-Sernin qu’il a plus côtoyé parce que fin 2006, alors ancien député UMP de la Dordogne et proche conseiller de Jacques Chirac, il prenait la présidence du Stade rennais et qu’il a tout naturellement eu affaire à lui en tant que directeur des sports et ami, avant de rejoindre en 2008 Europe 1.

Alexandre Bompard se dit sûrement, comme ses collègues énarques Laurent Perpere et Frédéric de Saint-Sernin, qu’il y aura d’autres occasions de marquer.

(*) Le Nouvel Obs donnait, il y a quelques jours une liste d’amis et de connaissances qui gravitaient autour de Stéphane Courbit et par ricochet d’Alexandre Bompard (extrait) :

« A 44 ans, Stéphane Courbit a déjà tissé sa toile. C'est un nouveau parrain des affaires. Ex-patron d'Endemol-France, invité à la fameuse nuit du Fouquet's, protégé d'Alain Minc, il est proche de toute cette génération de patrons quadras qui comptent dans le monde du business : de Jacques Veyrat, PDG de Neuf Cegetel, à Nicolas Bazire, bras droit de Bernard Arnault, en passant par Alexandre Bompard, président d'Europe 1, ou l'international John Elkann, le petit-fils Agnelli. Mais aussi des «saltimbanques» de la télé, comme Nagui, Sébastien Cauet, Benjamin Castaldi ou son ex-collaboratrice Alexia Laroche- Joubert, qu'il a attirés dans l'orbite de sa nouvelle société de production Banijay Désormais investisseur tous azimuts, Stéphane Courbit sait mieux que quiconque utiliser son carnet d'adresses. C'est sur les conseils de Jacques Veyrat qu'il a décidé de se lancer dans le secteur de l'énergie, en plaçant dans un opérateur alternatif à EDF Quant à Bernard Arnault ou l'héritier Agnelli, il les a convaincus de prendre des parts dans sa société de production télé. Le très sérieux PDG de LVMH a d'ailleurs également suivi Sté-phane Courbit en investissant avec lui (et avec Jean-Marie Messier et Alain Madelin) dans la start-up prometteuse Rentabiliweb, qui monétise l'audience de sites web. Son PDG est coaché par Anne Méaux, la grande prêtresse de la com... qui a introduit Stéphane Courbit dans le gotha du business. Un tout petit monde. »

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