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vendredi 28 mai 2010

Parallèlement au préavis déposé pour le 4 juin à France Télé, les 4 syndicats CGC, CFTC, CFDT et SNJ adressent une lettre ouverte aux parlementaires

Parallèlement au préavis déposé pour le 4 juin à France Télévisions, les 4 syndicats CGC, CFTC, CFDT et SNJ adressent une lettre ouverte aux parlementaires visant à exiger de vraies négociations sur un texte conventionnel, loyales et sérieuses.



Voici le texte:
"Lettre ouverte aux députés et sénateurs

Pour de vraies négociations conventionnelles à France Télévisions : loyales et sérieuses.

La direction de France Télévisions a indiqué officiellement, le 11 mai 2010, ne pas être en mesure de signer un « accord d’entreprise » autrement appelé « nouvelle convention collective » avant le 7 juin 2010. La direction propose maintenant la date du 31 octobre 2010 pour prolonger les quelques 15 mois de « discussions » qui n’ont permis d’ «aborder » qu’un seul chapitre parmi une dizaine : « temps de travail ». La direction a d’ailleurs clairement précisé qu’ « il n’y avait aucune objection juridique à proroger les textes existants ».

La direction pour éviter que les salariés ne conservent leurs avantages acquis, a imaginé faire signer un texte dit de « substitution ». Les organisations syndicales signataires considèrent qu'un accord de substitution a fortiori partiel, sans les chapitres essentiels comme ceux par exemple des "rémunérations et classifications" de l’ensemble des salariés, quelque soit leur statut, serait source de désorganisations donc de conflits. La direction dans ce texte plus que partiel, a cru bon d’inclure dans son projet des dispositions n'ayant jamais fait l'objet de négociation ainsi que des dispositions n'ayant jamais recueilli l'accord des négociateurs syndicaux…finalement des pans entiers ont été ajoutés sur la seule initiative de la direction dont personne ne saisit ni l'intérêt, ni l'objectif et qui, par nature, n'ont de toute façon, jamais été évoqués.

En conséquence, pour pouvoir assurer aux salariés le maintien de leurs droits acquis et conventionnels au delà du délai de forclusion des textes mis en cause, les organisations syndicales signataires ont exigé que les délais plus favorables inscrits la Convention Collective de la Communication et de la Production Audiovisuelle ainsi que dans l'avenant à la Convention Nationale de Travail des Journalistes s’appliquent et donc la prorogation de ces deux textes conventionnels et de l'ensemble des accords des ex entreprises ayant fusionné jusqu'au terme de la négociation d'un accord d'entreprise global France télévisions.

Les organisations syndicales se sont donc prononcées unanimement mercredi au CE de France 2 comme au CE de France Télévisions SA pour une prorogation des accords d’entreprises et textes collectifs en vigueur et contre un accord dit de substitution. Au-delà de cet aspect des choses, les syndicats craignent que la négociation menée simultanément à la « réorganisation » de l’entreprise, de front et dans la plus grande confusion, ne fassent que générer souffrance au travail et amplifier les risques psychosociaux.

C’est pourquoi nous nous adressons à la représentation nationale. Nous souhaitons qu’ainsi, par l’intermédiaire des parlementaires qui siègent au conseil d’administration de France Télévisions, nos préoccupations soient prises en compte."

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