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lundi 7 juin 2010

Carolis n’a plus la main…Il regardait désabusé cet après-midi couler la Seine...

Carolis n’a plus la main…Il regardait désabusé la Seine couler.

Ce 7 juin au soir, Carolis distille à nouveau sa propagande mensongère concernant l’accord signé avec les syndicats concernant la prorogation de tous les accords d’entreprises suite à l’arrêt rendu le 3 juin 2010 de la Cour d’Appel de Paris saisie par le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ.

Pathétique signature que Carolis apposait sur ce texte dont le SNPCA-CGC, la CFDT et le SNJ ont proposé en début d’après-midi la version finale soumise à l'ensemble des syndicats. C’est bien ce texte qui a été signé.

« Je suis content que nous ayons fini par trouver un accord signé par tous les syndicats » a même lancé Carolis devant un parterre de délégués syndicaux qui n’en croyaient pas leurs oreilles. Il faut quand même oser !!! Se payer ainsi la tête du monde c’est minable.

En signant contraint et forcé les exemplaires de ce texte de prorogation
, (voir le vrai texte en fin de page) Carolis tournait le dos au délégué de la CFDT dont le tract « Au revoir Président » diffusé ce jour lui restait en travers de la gorge, tout en regardant désabusé par la fenêtre couler la Seine.
Et Carolis de tenter vainement de faire croire que cet accord unanime, c’est lui qui l’avait voulu et qu’il s’en félicitait. Non ! Sans rire.

Lui qui, il y a moins d’une semaine écrivait dans ses bulletins internes de Communication au personnel transmis conjointement à la Presse qu’ « aucun accord de prorogation n’était juridiquement possible et qu’après le 7 juin, seuls perduraient l’accord FTV SA, la Convention nationale étendue des journalistes et au mieux le Code du travail ».

Propos repris en cœur par le duo infernal CGT/FO qui chantaient la même chanson pour justifier la signature d’un accord de substitution qui aurait annulé tous les acquis sociaux auxquels pouvait prétendre individuellement chaque collaborateur.

Alors venir dire qu’un texte qui proroge tous les accords d’entreprises, il le souhaitait, c’est franchement prendre les salariés pour des « quiches ».

Ajouter en prime à son fidèle « biographe »: "Nous aurions pu n'appliquer que les dispositions qui permettaient à l'entreprise de fonctionner normalement, mais en laissant de côté les avantages des salariés", c’est bien le comble du cynisme.

D’aller en plus faire croire que ce serait pour offrir « cette sortie de crise à Carolis » et lui « montrer au passage, un signe de soutien », que « dans de telles conditions que les syndicats auraient accepté, raisonnablement [quelle idiotie], de signer à l'unanimité pour le délai du 8 février 2011, alignant ainsi les PTA sur le délai plus court des journalistes », c’est non seulement mensonger mais totalement grotesque.

Le SNPCA-CGC, la CFDT, le SNJ comme la CFTC qui avaient appelé le 4 juin 2010 à une grève générale massivement suivie, n’ont jamais signé aucun texte qui alignerait et réduirait le délai de l’accord sur la survie de l’avenant journaliste. C’est de l’intox pure et du délire pur et simple.

Il suffit de lire le texte applicable en métropole, dans les départements d’outre-mer et à Saint-Pierre et Miquelon qui donnera lieu à un accord d’adaptation dans les territoires d’outre-mer : Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis et Futuna et rien que le texte (pas le petit rajout dû uniquement à la direction sur « l’identification de nombreux points de convergence et le souhait de la direction de préserver la dynamique de négociation »…tout ça c’est du vent et une fallacieuse et médiocre com ) pour en avoir la preuve.
(* voir l'intégralité du texte de la direction qui n'a rien à voir avec celui signé par les syndicats - en bas de post
...une version bidon croyant garder la face et la vraie version qui ne dit pas la même chose)

« Cet accord de prorogation a aussi pour but de tout mettre en œuvre pour conclure de nouvelles dispositions conventionnelles couvrant tous les salariés ».

Il n’y a donc aucune nouvelle date butoir au 8 février 2011 comme voudraient le faire croire certains.

Seul, un rendez-vous "Au plus tard le 10 janvier 2011, pour une rencontre qui aura lieu entre les parties signataires afin de faire un bilan de la négociation et de prendre les mesures qui s’avèreront utiles."

Les élucubrations journalistiques qui voudraient « Qu’en vertu de la décision de la Cour, la situation des journalistes couverte jusqu'au 8 février 2011, tandis que celle des PTA (personnels techniques et administratifs) ne pouvait être réformée avant le 8 octobre 2012, donc dans ces conditions, il serait Impossible d'aboutir à une convention collective commune pour l'ensemble des personnels de France Télévisions désormais rassemblés dans une société unique. » c’est du galimatias de foire sans fondement qu’il faut laisser pour ce qu’il est .

Quant à « l’attente du changement de majorité et l’arrivée de la gauche au pouvoir », qui aurait orienté le choix des signataires, là c’est le pompon. Tout ceci n’est l’œuvre que d’esprits bien torturés à commencer par Téaldi qui trouve le moyen de se poser la question par « medium » interposé.

Enfin, baratiner tout un chacun sur le soi-disant « fait » (une mystification de plus) que « les accords d'entreprise (à France 2, France 3, France 4, France 5...) sont prorogés jusqu'à la date du 8 février 2011, qu’ainsi l'entreprise peut de nouveau fonctionner normalement et que les négociations sur la nouvelle convention collective peuvent reprendre leur cours jusqu'à cette nouvelle date butoir », c’est FAUX, ARCHIFAUX ET LAMENTABLE.

Que le tandem CGT/FO souhaite encore sauver la mise à Carolis complètement discrédité, c’est leur problème mais prétendre que « les syndicats en ne signant aucun texte couraient le risque de perdre des plumes au passage... », c’est malhonnête.





(*) Et voici le texte bidon arrangé et interprèté par la direction qui n'est pas du tout celui qui a été signé par les syndciats :

Les parties signataires, la Direction et les organisations syndicales représentatives, conviennent de proroger jusqu’au 8 février 2011 le délai de survie des accords collectifs d’entreprises et d’établissement en vigueur au sein de France 2, France 3, France 4, France 5, RFO et FTVI mis en cause par la loi du 5 mars 2009 relative à la communication audiovisuelle et au nouveau service public de la télévision.

Cet accord de prorogation a aussi pour but de tout mettre en oeuvre pour conclure de nouvelles dispositions conventionnelles couvrant tous les salariés.


Au plus tard le 10 janvier 2011, une rencontre aura lieu entre les parties signataires afin de faire un bilan de la négociation et de prendre les mesures qui s’avèreront utiles.

Le présent accord s’applique en métropole, dans les départements d’outre-mer et à Saint- Pierre et Miquelon. Il fera l'objet d'accords de transposition simultanément transmis dans les territoires d'outre-mer (Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis et Futuna) qui sont régis par des textes spécifiques afin d'être soumis à la signature des organisations locales.

Parvenir à un statut social unifié de l’ensemble des personnels de l’entreprise commune reste la priorité absolue de la Direction de France Télévisions qui souhaite poursuivre la négociation à un rythme soutenu, dans le cadre de cette nouvelle échéance du 8 février 2011.

(1) Cette convention sociale, applicable en métropole, dans les départements d’outre-mer et à
Saint-Pierre et Miquelon, donnera lieu à un accord d’adaptation dans les territoires d’outre-mer : Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Polynésie, Wallis et Futuna.


Bidonnage quand tu nous tiens.


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