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vendredi 8 octobre 2010

PRÉAVIS DE GRÈVE déposé à France Télévisions pour le 12 octobre

PRÉAVIS DE GRÈVE déposé à France Télévisions par le SNPCA-CGC pour le 12 octobre 2010.

Rémy Pflimlin ne peut plus promouvoir la réorganisation Carolis sinon le SNPCA-CGC appellera les salariés à faire valoir leur droit de retrait

Rémy Pflimlin ne peut plus promouvoir la réorganisation Carolis comme il le faisait encore voila quelques semaines....Il ne peut nier à présent les 2 suicides, l'un à France 2, l'autre à France 3, le décès d'un salarié à RFO qui pose nombre d'interrogations, les 2 tentatives de suicides également qui suivirent.

Les courbettes envers son prédécesseur qu'il remerciait publiquement pour "l'acquis considérable du travail qu’il avait mené, à savoir transformer France Télévisions, auparavant constituée de plusieurs sociétés, en entreprise unique", il faut en finir.

Les déclarations de solidarité avec Carolis : "Je fais corps avec les choix qui ont été faits et les initiatives qui ont été prises dans les différentes antennes, [par Carolis et ses équipes donc] les nouveautés qui ont été présentées, je les trouve intéressantes, fortes" là aussi il faut en finir.

Non, il ne s'agit pas comme voudrait le faire croire la direction dans les interviews qu'elle donne à la Presse, d'un simple "malaise qui serait dû à la nouvelle organisation de France Télévions".

Il s'agit de l'illégale, l'absurde, l'incompréhensible, la traumatisante et venimeuse réorganisation de l'équipe précédente, hypercentralisatrice et imposée à marche forcée depuis l'avis de la seule CGT rendu au CCE de décembre 2009, véritable passeport donné alors à Carolis pour mettre en oeuvre la casse organisée de l'audiovisuel public avec retour à un schéma style ORTF.

C'est bien cette réorganisation du "bon élève" Carolis (formule utilisée il y a encore quelques semaines par un indéfectible soutien cégétiste) qui génère cette très inquiétante atmosphère et dont la CGT dans son compte rendu de bureau du 14 septembre dernier (page 4 du chapitre 2 « Réorganisation. Quels ajustements ?»:« La solution n’est évidemment pas le retour en arrière mais l’ajustement et l’accélération du mouvement pour stabiliser les choses. ») demande l'accélération.

Cette réorganisation carolisienne que l'actuelle direction a de facto rendue caduque par les propos de Rémy Pflimmlin qui déclarait vouloir revenir sur l'hypercentralisation et ceux de son premier lieutenant qui indiquait à la Presse, il y quelques jours "vouloir redonner de la responsabilité aux chaînes...avec en urgence, d'avoir un vrai système où les liens hiérarchiques seront clairs et compréhensibles" mais qu'elle essaie de mettre en œuvre "temporairement" faute de pouvoir présenter pour l'instant quoique ce soit d'autre.

La loi du 5 mars 2009 a certes réformé l'audiovisuel public a transformé France Télévisions (France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO), en soi-disant "entreprise unique" (ce qui est totalement faux puisque auparavant constitué de plus de quarante sociétés, seules les chaînes et la structure holding en font partie, la quarantaine de filiales en est exclue) mais n'a pas dit comment.

C'est bien la structure Carolis qui est en cause : grèves à France 3 Champagne-Ardenne, Bourgogne et France-Comté le 1er octobre, à France 3 Alsace le 24 septembre, 3 rapports sans appel de la médecine du travail, du cabinet Sextant ou encore du cabinet Cédaet demandé par le Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), et avec laquelle il faut en finir.

Il n'est plus question d'essayer de mettre en œuvre et surtout pas temporairement un tel machin qui engendre tant d'incompréhension, de stress, de danger et qui amène chaque jour un peu plus une dégradation extrême des conditions de travail.

Le SNPCA-CGC attend donc la lettre très officielle de Rémy Pflimlin qu'il devra adresser, en début de semaines prochaines, aux membres du CCE et à l'ensemble des organisations syndicales.

Si tel n'était pas le cas le SNPCA-CGC appellerait comme le Code du travail et la loi le prévoient, l'ensemble des salariés à faire valoir leur droit de retrait face à ce danger psychique et physiologique évident.

mercredi 6 octobre 2010

« La maison brûle » et Rémy Pflimlin nomme en urgence une directrice à l’université FTV et un directeur à l’innovation.

« La maison brûle » et Rémy Pflimlin nomme en urgence une directrice à l’université FTV et un directeur à l’innovation.

Il n’y avait rien de plus urgent à faire que de nommer ces deux nouveaux directeurs ! Ah! évidemment, il y a des priorités dans la vie d’une société !

Dès sa nomination, Rémy Pflimlin avait suscité l’espoir en affirmant sa volonté de revenir sur la folle hypercentralisation de la société unique imposée par Carolis. Qu’en est-il aujourd’hui? Rien. Tout continue malgré les annonces à la presse qui pour l’heure ne restent que des annonces.

Dans tous les services, les chefs désignés par l’ancienne direction pour mettre en place le « combinat » (*) télévisuel poursuivent implacablement leur besogne dans le cadre de ce "fonctionnogramme" illégal que l’ancienne équipe a pondu et que l’actuelle voudrait mettre en place, ne serait-ce que « partiellement et de façon temporaire ». (dixit la direction)

La CGT demande d’ailleurs la même chose : « La solution n’est évidemment pas le retour en arrière mais l’ajustement et l’accélération du mouvement pour stabiliser les choses. »

Non, il ne s’agit pas d’une erreur de retranscription, cette phrase figure à la page 4 du chapitre 2 « Réorganisation. Quels ajustements ?» dans le compte rendu du bureau du SNRT-CGT tenu le 14 septembre.

C’est donc bien l’accélération de la réorganisation carolisienne permise grâce au vote de la seule CGT au CCE de décembre 2009 contre les syndicats de l’alliance syndicale SNPCA-CGC, CFDT, SNJ et Sud insuffisamment informés et refusant alors de rendre un quelconque avis, que réclame la CGT pour stabiliser!!!!!

Pour stabiliser quoi ? Alors que dans le plus grand foutoir des centaines de salariés de France Télévisions se voient sommer d’accepter des repositionnements remettant en cause leur métier, leur expérience, leur environnement professionnel, leurs conditions de travail, leur vie sociale et leur santé, la CGT totalement déconnectée de la réalité demande d’accélérer pour stabiliser.

Cette politique inhumaine débouche aujourd’hui sur des drames que les organisations syndicales opposées à la réorganisation Carolis avaient annoncés il y a déjà plusieurs mois. Qu’en pensent ceux qui aujourd’hui encore la soutiennent ?

Comment les femmes et les hommes qui ont soutenus un temps ceux qui la soutiennent, se sent-ils à présent?

La nouvelle direction a annoncé « des aménagements de l’organisation » et « une pause concernant les déménagements, hormis ceux visant à améliorer les conditions de travail des salariés ». De qui se moque-t-on ?

Ainsi il ne s’agirait que de petits problèmes de déménagements, de maladresses dans l’application de la réorganisation !?...

La gravité des drames auxquels nous assistons aujourd’hui ne prouve-t-elle pas le caractère organiquement nocif de cette réorganisation ?

Combien faudra-t-il de suicides ou de tentatives pour que Rémy Pflimlin suspende la réorganisation de son prédécesseur, pour qu’il exige par écrit des chefs de service la remise à plat de tous les repositionnements, l’arrêt immédiat des pressions sur les salariés ?

Ce sont des vies qui sont en jeu, celle de vos collègues comme la vôtre.

Si la réorganisation n’est pas immédiatement stoppée en vue de sa remise en question, il appartiendra aux organisations de donner aux salariés tous les moyens d’amener la direction à le faire.

(*) « combinats » : regroupements régionaux de grandes industries en URSS réputés pour leur gigantisme ingérable et inhumain.

lundi 4 octobre 2010

Un témoignage après la disparition de Nathalie survenue en juillet 2009

Suite au différents posts que nous avions publiés après la disparition de Natahalie survenue en juillet 2009, nous avons reçu plusieurs mails dont un qui nous touche particulièrement.

Nous voulions vous faire partager la fin de ce mail: "Malgré la douleur encore très présente, j'ai été touchée par l'hommage que vous lui avez rendu au fil des pages de votre blog et je tenais à vous le faire savoir. "

Merci pour elle...son rire, sa joie de vivre, sa bonne humeur, tout cela nous manque énormément. Nous pensons toujours à elle.

dimanche 3 octobre 2010

L'alliance syndicale SNPCA-CGC, CFDT, SNJ et Sud qui craint de nouveaux suicides, réclame l'arrêt de la réforme Carolis permise par le seul vote CGT*.




L'alliance syndicale SNPCA-CGC, CFDT, SNJ et Sud qui craint de nouveaux suicides, réclame l'arrêt de la réforme Carolis permise par le seul vote CGT depuis le CCE de décembre 2009.

* Rappel:
La mise en place de cette réforme a été permise en décembre 2009 grâce à l'avis rendu en CCE par la seule CGT alors que l'ensemble des CE d'établissements et des CHSCT n'avaient pas été consultés comme le prévoyait pourtant l'accord de méthodologie signé là encore par la CGT avec ses alliés de FO.

Il est utile de se souvenir de la déclaration de Carolis après ce vote : "Je salue la qualité du dialogue social, nourri et intense, qui a prévalu tout au long de la procédure d’information et de consultation sur le projet de nouvelle organisation de France Télévisions.
Cet avis clôt le processus d’information-consultation engagé en avril dernier et permettra le début du déploiement de la nouvelle organisation à compter du 4 janvier, selon les modalités et le calendrier prévu »

Ce n'est donc pas "la difficulté que les salariés auraient à s'adaper à l'entreprise unique" qui est vraiment le sujet...personne n'imagine aujourd'hui remettre en cause la loi du 7 mars 2009 consacrant la disparition juridique des sociétés France 2, France 3, France 4, France 5 et RFO pour ne former qu'une entreprise France Télévisions mais bel et bien la manière dont Carolis, Duhamel, Cuier et consort mais surtout René Maisonneuve ont mis une pagaille sans nom et un climat de stress et de souffrance au travail qui dégénère aujourd'hui.

Il semble évident que le but des intéressés n'était ni d'associer les salariés à leur souk organisé, ni de les associer à une quelconque réflexion sur la pertinence de cette pitoyable réorganisation mais certainement de tout faire pour tenter de rester et assurer la reconduction du pdg sortant en embrouillant et d'emmêlant volontairement les choses afin de rester, tout cela sur l'air de "ils n'y aura pas de choix, les choses seront tellement compliquées que nous serons les seuls à pouvoir les démêler et les poursuivre....personne d'autre ne le pourra donc " !

Avec sa réorganisation style usine à gaz où personne ne sait plus qui fait quoi, absurde et faisant montre d'une impréparation sans égal, Carolis et ses équipes ont tout fait pour que règne en interne un chaos indescriptible.

Lorsque Marie-Magdeleine GRESSE médecin du travail à France 3 Alsace parle de "torture" et dénonce"les pressions de l'employeur" mis en cause dans un écrit qu'elle a laissé après avoir décidé d'en finir, elle sait de quoi elle parle.

Ce ne sont donc pas les "déménagements" qu'il convient de geler (la direction revient même au macrozoning) mais cette réorganisation Carolisienne illégale, anxiogène, dévastatrice et source de toutes les souffrances comme le disent et l'écrivent rapport après rapport, la médecine du travail, le cabinet Sextant ou encore le cabinet Cédaet et que réclame depuis des mois l'alliance SNPCA-CGC, CFDT, SNJ et Sud (avant même décembre 2009, point de départ du foutoir permis avec le seul vote de la CGT en CCE).