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vendredi 29 avril 2011

Le couple royal se dit « OUI » à Londres, les syndicats disent résolument « NON » aux provocations de France Télévisions.

Les syndicats SNPCA-CGC, CFDT et CGT qui avaient déposé un préavis de grève concernant les personnels de régie, l’ont suspendu ce vendredi 28 avril 2011 au matin, pour dénoncer l’externalisation outrancière à laquelle la direction de France Télévisions a procédé.

En effet, la direction concentrée sur l’externalisation totale des émissions fabriquées au siège fin avril et début mai, a tiré un trait sur le dialogue.

La direction dans le déni permanent et le bras de fer avec les personnels, a choisi de sortir toutes les émissions plutôt que d’engager des discussions:

"Toute une histoire" (mercredi et jeudi)

- "Semaine critique" (vendredi)

- La "Spéciale Mariage Royal à Londres" (ce vendredi) qui devait se faire dans le décor de "Mots croisés" (lundi) sorti également face à la grève.

- "Stade 2" (ce dimanche)

- et l'habillage Sport "Rugby" (samedi)

Les syndicats face à ce mépris, SUPSENDENT le préavis afin de dénoncer "l'externalisation systématique des productions internes les jours de grèves"…

Les syndicats estiment que cette externalisation répétitive des émissions pendant la grève marque une forme de provocation vis-à-vis du mouvement alors même qu’aucune discussion n’a été réellement engagée.

Il convient d’insister sur le terme SUPSENSION du préavis car rien n’est réglé ; tout au contraire l’externalisation d’une demi douzaine d'émissions à laquelle s’est livrée France Télévisions du jamais vu n’a fait que remonter l’ensemble des personnels.

Ce préavis, en toute logique, faisait suite au préavis de grève des cadreurs du Siège débuté en janvier 2011 pour lequel Murielle Beretti-Charles avait négocié et signé en plein processus électoral, un niveau indiciaire et une prime de 1.500€ environ représentant un avancement annuel pour chacun. Murielle Beretti-Charles indiquant d’ailleurs qu’elle agissait sur les consignes de la présidence.

En ce qui concerne le SNPCA-CGC la situation est à ce point explosive que le Président serait bien inspiré, de demander à Patrice Papet lui-même de reprendre sans délai les discussions et surtout de faire des propositions…faute de quoi, la suspension sera très courte puis le conflit relancé et évidemment généralisé.

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