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mardi 7 juin 2011

Finalement à MFP les cas ne sont pas isolés....

Nous tenions à publier, non pas sous forme de commentaire, mais bel et bien sous forme d’un post, une réaction qui nous a été adressée après notre article " conditions de travail illégales et humiliantes à MFP".

Ce témoignage est édifiant et se situe dans le droit fil de ce que nous relations. Voici le texte où ni le nom, ni la qualification de la personne ne figurent pour éviter, bien évidemment, toute pression postérieure.

« Je tenais à vous remercier personnellement pour votre article. Ayant moi même travaillé au sein de MFP, je tiens à vous apporter mon témoignage sur mes propres conditions de travail au sein de cette entreprise. J’y ai subi les mêmes humiliations quotidiennes sur la qualité de mon travail, ma vie privée, mes attitudes, etc... et finalement mise au placard.

J’ai subi de ma responsable une pression de plus en plus importante jour après jour : Je n'étais jamais assez rapide, jamais assez performante...

Le leitmotiv était toujours le même, jour après jour, manque de productivité de tout le personnel en général avec en prime les poncifs récurrents soulignant le manque de rentabilité du personnel.

Beaucoup de propos blessant voire diffamatoires étaient distillés ici et là: "celle-ci sort avec un musulman alors qu'elle est juive, tu te rends compte ! Celle-ci est raciste, elle vote Le Pen ! Celle-ci est à l'ouest, trop lente, part à 17h (ne fout rien), est incapable de sous-titrer un programme de 1 mn correctement, etc." cherchant en les prononçant une vaine adhésion à ceux-ci.

Sans « retour » positif (comment aurait-il pu y en avoir un ?), c’était le refus systématique des congés posés…et/ou des humiliations en cascade dès l’instant où l’on ne joue pas le jeu.

Brimades, quolibets, railleries, humiliations en tous genres, prises à partie extrêmement gênantes devant des collègues…à la moindre faute (toujours d'un ton moqueur et condescendant) avec en prime et devant témoins, un « tu ne sais pas écrire ça !! »… a contrario, si la « tâche » était réussie, fusait un « Regardez là, elle n'est pas si incompétente que ça ! ». Et à la moindre réaction, sur un ton sarcastique venait un « dis donc tu te rebelles ! »

Il n’est pas non plus bon, d'avoir des amis en interne… cela créerait des problèmes ! Encore moins de se confier à un délégué syndical ou du personnel sur ce que vous pensiez de la situation ou viviez... Lorsque vous aviez le "malheur" de parler, que votre démarche était découverte, vous aviez droit à « double ration ».

Puis cette épée de Damoclès au dessus de la tête, votre CDD ne sera jamais renouvelé.

Le tapis roulant se mettait ensuite en marche : vous étiez convoquée par la direction (en triumvirat), de façon soudaine, du jour au lendemain (une semaine avant la fin du contrat), vous mettant devant le fait accompli, sans même vous laisser le temps de vous préparer

Là vous aviez droit à une mauvaise foi incroyable : « Vous êtes mauvaise, vous ne faites pas l’affaire, vous n’avez aucune culture, etc… ». Tout argument contraire était inopérant…. par exemple, parler de l’autonomie dont vous faisiez preuve, on vous reprochait d’avoir : « délégué vos tâches » … alors même que pendant six mois vous vous étiez entendu répéter: « [qu’] il fallait savoir déléguer les tâches, accepter l'aide des autres, que c'était primordial pour ne pas se trouver au pied du mur ». Tout et son contraire donc.

En sortant de cet entretien, il n’était pas rare qu’on vous criât dessus devant témoins toujours, en vous précisant que ce sont les plus gênés qui s’en vont pour finir par un péremptoire « prendre ses affaires et foutre le camp du bureau.

Et ce mail est malheureusement loin d'être exhaustif....Boule au ventre quotidienne qui fini parfois à vous mener à la dépression…lorsque ce n’est pas pire. Et chacun à qui cela arrive devrait ne rien dire et tout supporter ? Sûrement pas, il faut bien évidemment essentiel de réagir et dénoncer de tels agissements.

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