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mercredi 7 septembre 2011

Rémy Pflimlin qui avait placé les ex NMPP (Presstalis) en situation de quasi faillite reconduit le scénario sur France Télévisions.

Rémy Pflimlin qui avait placé les ex NMPP (Presstalis) en situation de quasi faillite reconduit le scénario sur France Télévisions.

Il y a environ un an, le Gouvernement Fillon décidait de recapitaliser l’entreprise de distribution de Presse en raison de la situation de quasi faillite dans laquelle l’avait entraîné Rémy Pflimlin qui en avait la charge depuis 2006.

L’État allait donc sur un plan pluriannuel et ce en période de crise, injecter des millions des deniers des contribuables (par an et sur plusieurs années donc) pour une recapitalisation in extremis de l’entreprise!

Parallèlement, le groupe Lagardère et les actionnaires, allaient faire le pendant, en remettant au pot, eux-aussi des millions d’euros (une trentaine) pour éviter que ne sombre totalement l’entreprise en état de dépôt de bilan virtuel, qui n’avait alors plus de trésorerie et dont les fonds négatifs s’élevaient pour 2009 à 70 millions d’euros. En prime, un plan de départs volontaires visant 15% des effectifs (sur 600 personnes) !!!!

En gommant presque d’un trait la gestion catastrophique de Rémy Pflimlin qui murmurait, à l’époque, à qui voulait l’entendre : « avec une telle ‘’ardoise’’ à Presstalis, je ne suis pas présidentiable », l’opération « crédibilité retrouvée » avait donc tout sens. La suite, chacun la connait, quelques semaines plus tard Rémy Pflimlin était nommé, à la surprise générale - il faut bien le dire - à la tête de France Télévisions.

Un an plus tard donc, presque jour pour jour, la situation catastrophique de FAILLITE sans l’intervention de l’Etat et des actionnaires, laissée par Rémy Pflimlin chez Presstalis semble bien être en route à France télévisions.

La Presse unanime qui boude massivement les pseudos présentations de programmes de l’actuel locataire du groupe public, s’interroge (c’est le moins que l’on puisse dire) :

- Rémy Pflimlin, patron de France Télévisions, a-t-il perdu la tête ?

- France Télévisions : Pflimlin attendu au tournant…émissions médiocres, erreurs de casting, diktat de l'Audimat, etc..

- La stratégie de Rémy Pfimlin pour régler la mire de France Télévisions

- Les échecs assumés de Pflimlin

- Analyse d'une autodestruction annoncée !

- France Télévisions est-elle en train de sombrer ?

- Pour qui se prend Rémy Pflimlin, le président de France Télévisions?

- La poudre de Perlin Pflimlin,

- Etc…

Rémy Pflimlin a-t-il pour mission de couler l’audiovisuel public et de reconduire presque à l’identique la «gestion » catastrophique (il serait plus juste de parler de non gestion) qu’il a pratiquée à Presstalis la conduisant inexorablement en 4 ans vers une faillite programmée.

Faillite, c’est bien le mot.

1°) Faillite morale, tout d’abord.

- Mépris des instances de représentation des salariés,

- mépris des organisations syndicales et dénigrement systématique de ces dernières pour n’en favoriser qu’une ou deux comme chez Presstalis où il a été condamné à 2 reprises pour "violation des droits des organisations syndicales représentatives, occasionnant un trouble manifestement illicite du fait du non respect de ses obligations légales."

- mépris du Code du travail, mépris des textes conventionnels toujours en vigueur et parfaitement applicables, mépris des dispositions légales plus généralement,

- mépris des règles déontologiques, notamment en matière de contrats de travail (particulièrement s’agissant des 100/150 recrutements depuis son arrivée)

- mépris des salariés tant dans la reconnaissance de leur travail que dans les mesures salariales les concernant….salariés dégoutés, désabusés, démotivés, déboussolés, etc…qui tous secteurs confondus ne s’y trompent pas. Le 2 septembre par exemple, 250 collaborateurs des "programmes" étaient conviés pour la conférence de rentrée concernant justement l'antenne et les programmes une soixantaine d'entre eux - seulement - s'était déplacée, vu le peu d'intérêt de l'exercice. Début de semaine, 500 invitations avaient été lancées pour parler des programmes de France 3…20 personnes étaient attendues ; moins d’une centaine seulement s’y rendaient.

Plus personne n’y croit plus. C’est un sentiment profond de dégoût, de gâchis, de désespérance….qui s’est durablement installé.

2°) Faillite d’audiences

Après un été catastrophique, c’est Pflimlin qui ne manque pas d’air qui le dit lui-même (et faisant mine d’assumer ses échecs), la rentré est plombée.

Pflimlin autant invisible en interne que Carolis (sauf dans les pince-fesses et autres évènementiels) ne s’est presque pas exprimé à ce sujet. Il pensait sûrement qu’en brodant sur une grille incohérente dans laquelle de quelques bons programmes se parasitent, il n’aurait pas trop à répondre (aux questions intelligentes) !!! Il faut dire qu’il avait, à trois reprises, refusé de répondre à 3 questions de journalistes lui demandant ce qu’il pensait des bruits le donnant partant en 2012 ?!

Les audiences du groupe France Télévisions sont abyssalement basses…c’est encore Pflimlin qui le dit et fait mine de s’en attrister : "Maintenant, il faut se bouger parce que question audience c'est catastrophique..j'en ai eu encore la preuve hier. Les audiences ça a été Zéro" [avec en prime time pour France 2: 6,6% et pour France 3: 9,8% lorsque TF1 pour sa part était à 22,5% et M6 arrivé en tête 30, %)!!! En filigrane, c’est la remontée de TF1 qui s’organise en flirtant avec les 30% d’audiences…et pour les 6/8 mois qui sont venir jusqu’en juin 2012, cela est plutôt bien…certains s’en frottent d’avance les mains.

C’est une vraie Bérézina, une sorte de catastrophe industrielle avec 9 net quelques pour France 3 et autour de 12% pour France 2 ; même en additionnant France 5 à 3,2% et France 4 à 2% rien ne va plus !!! Le groupe ne s’en relèvera pas si rien n’est fait pour la stopper…à moins que comme beaucoup le pensent et le disent maintenant, TOUT CELA SOIT VOULU !

Dire qu'invité de l’émission de Jean-Marc Morandini – thème : France Télévisions est-elle en train de sombrer ? Claude-Yves Robin (responsable de « La Deux ») affirmait sans sourciller que « 80% des téléspectateurs regardaient les chaînes de France Télévisions » ; cela laisse rêveur !!!!

3°) Faillite organisationnelle et de gouvernance

Il est maintenant clair que la « pagaille » selon Papet qu’une très large majorité n’hésite plus à qualifier aujourd’hui de bordel : «Quand la nouvelle équipe est arrivée, c’était un bordel sans nom. Ça l’est toujours» (dixit) ou encore «Le malaise est palpable, au sein du comité exécutif –la garde rapprochée du président –le tirage de bourre est permanent… » (écrivait encore Télérama la semaine dernière]), n’a cessé d’aller en empirant.

Toujours, du reste, sans le moindre organigramme pourtant promis par Patrice Papet aux salariés, à l’encadrement [L’encadrement dont il est à présent clair, que Pflimlin et ses équipes n’ont pour lui aucune considération] dans divers dispendieux séminaires (Le Ritz, le CNIT/La Défense et dans quelques jours à la Baule), aux organisations syndciales mais aussi à la Presse, qui à part organiser de pseudos chats en trompe l’œil pour justifier son « titre », est aussi invisible que Pflimlin!

Ces propos et ces procédés de désorganisation, de déstabilisation, de pression de tous les instants mises sur les personnels pour les faire craquer mieux les lasser et les forcer à partir, tout le monde en a marre. Entre autres, les cadres, souvent de haut niveau, qui en ont plus qu’assez de voir jour après jour leur société tomber de Charybde en Scylla.

Partout, c’est le même constat : l’entreprise n’est plus gérée…plus aucune stratégie, plus aucune direction à suivre…Concernant la soi-disant « organisation » totalement incompréhensible - il y a tellement de couches et de strates que personne ne sait plus qui fait quoi – jusque dans les « pôles » ou les «établissements » c’est la consternation. Livrés à eux-mêmes les cadres jusqu’au cadres de direction, ont beau demander ce qu’ils doivent faire et comment ils doivent fonctionner, en l’absence de directives et de politique émanant du Siège, il leur est suggéré de parer au plus pressé et de fonctionner à vue avec une organisation sur place qu’ils jugeront adéquate.

Avec beaucoup de chance : ça marche et la direction aura tôt fait de se vanter en reprenant à son compte ce qu’elle appellera « des avancées significatives » ou encore des « progrès constatés »…Avec beaucoup plus de vraisemblance, ça ne marche pas et alors là, la direction « leur fera porter le chapeau, remettant en doute leurs compétences sans la moindre gêne ! ». Comment peut-on imaginer fonctionner de la sorte ?

Si TOUT CELA EST VOULU…alors le scénario copié/collé qui a presque fait couler Presstalis est éventé. Le discours à venir qui consisterait à déclarer au regard de la situation totalement dégradée qu’ « il n’est tout de même pas sérieux, en période de crise, de continuer à dépenser 3 milliards d’euros [sans parler des compensations pour l’arrêt de la pub] pour 11.000 personnes avec si peu de résultats et surtout avec un français sur dix seulement qui regarde la télévision publique » ne passera pas.

Les milliers de femmes et d’hommes qui font encore miraculeusement tourner la boîte, ne sont pas des andouilles !

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