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samedi 29 janvier 2011

Comment Emmanuelle Guilbart peut-elle être directrice générale déléguée aux programmes de France TV alors que le poste existe sur chaque chaîne ?

Sur fond d'entrave pénale caractérisée, le journal "Télé 2 semaines," révèle que Emmanuelle Guilbart a dévoilé "devant ses partenaires et la presse, l'organigramme du groupe enfin finalisé".

Emmanuelle Guilbart annonçait, j
eudi au Fipa de Biarritz, lors d 'un déjeuner qui réunissait tous les producteurs de fictions et documentaires, où la presse était conviée que presse, que "l'organigramme du groupe enfin finalisé".

Emmanuelle Guilbart, directrice générale déléguée aux programmes de France Télévisions, annonçait que "cette organisation du groupe ferait l'objet d'une consultation des instances en cours au prochain CCE du 4 février..." (une formalité selon elle).

Très étonnant car ce CEE "extraordinaire" du 4 février dont l'ordre du jour unilatéralement établi par la direction - le Secrétaire du CCE et le bureau ont refusé d'inscrire quelque consultation que ce soit tant que l'expert mandaté par le CHSCT n'aura pas rendu ses travaux - devrait donc en l'occurrence et en toute logique refuser de rendre un avis.

D'ailleurs après que le SNPCA-CGC ait publié la lettre de mise en demeure adressée à la direction de France Télé par
l'Inspecteur du travail , le 21 décembre 2010, enjoignant le groupe sous délai maximum d'un mois de « revoir l'organisation du travail afin de protéger la santé du personnel en fonction de l’article L.4124-2 7° du code du travail », comment le CHSCT (en majorité cgt ) pourrait-il, sans les résultats de l'expert redisons-le mais plus grave en s'asseyant sur cette lettre, rendre maintenant un avis ?

Du reste dans cette communication de madame Emmanuelle Guilbart qui commençait ainsi "Nous avons rassemblé l'ensemble de nos partenaires à la fois en fictions et en documentaires pour revenir sur les chantiers éditoriaux de France Télévisions. Une occasion de clarifier l'organisation que nous venons de mettre en place." , il manque quelque chose. (*)

Maintenant qu'elle a rendu public avant que les membres du CCE aient donc été consultés, le nouvel organigramme des programmes:

Nouveaux directeurs de programme :
Perrine Fontaine pour France 2;
Pierre Sled pour France 3;
Vincent Broussard pour France 4
et Pierre Block de Friberg, directeur de l'antenne de France 5.

avec aux directions des unités :

Pour les documentaires :
Fabrice Puchault pour France 2; Dana Haster pour France 3; Caroline Behar pour France 5.

Pour la fiction :
Thierry Sorel pour France 2; Anne Holmes pour France 3.

(
deux séances de présentation complète ultérieures devant intervenir au Foyer de France
Télévisions
pour la fiction le mardi 1er mars [normalement le jour du 2ème tour des élections DP et CE] et le 2 mars pour les documentaires.

(*) Emmanuelle Guilbart n'a pas dit à quoi elle servait et quel était son rôle ?!

Oui, maintenant qu'il y a des directeurs des programmes pour chaque chaîne et que la présidence a souhaité redonner une totale maîtrise et autonomie des programmes à chacun à quoi peut bien servir une
directrice générale déléguée aux programmes de France Télévisions ?

Patricia Boutinard-Rouelle ex directrice des documentaires quitte France Télévisions pour rejoindre la boîte de prod de Frédéric Fougea: Boréales !

Le 19 janvier, le SNPCA-CGC s' interrogeait sur le fait Patricia Boutinard-Rouelle, l'ex directrice des magazines et des documentaires de France 2 ai pu animer , en plus de ses fonctions sur France Télé, plusieurs sessions de formation (conventionnée AFDAS - formation professionnelle- facturée par participant près de 3.000€ TTC) avec Frédéric Fougea, auteur, producteur, dirigeant de la société BOREALES, intitulée « Le documentaire dans tous ses états ».

La société BOREALES,
qui pendant que Patricia Boutinard-Rouelle était aux responsabilités donc donneur d'ordre, a largement travaillé pour elle. Le SNPCA-CGC rappelait que le poste qu’occupait l’ex de l’équipe Duhamel nommée en janvier 2010 à France Télévisions : Directrice de l’unité de programmes et documentaires, ne pouvait souffrir aucune suspicion en privilégiant tel ou tel producteur.

Le SNPCA-CGC rappelait également que l’exigence d’indépendance mais surtout le devoir d’exemplarité requis par ce genre de responsabilités étaient bien évidemment fondamentaux à leur exercice.


Aujourd'hui, Satellifax révèle l' arrivée de
Nicolas Deschamps et de Patricia Boutinard-Rouelle ex directrice des documentaires de France Télévisions qui va quitter le groupe pour rejoindre la société de production Boréales (Frédéric Fougea).

Étonnant non?

jeudi 27 janvier 2011

Lisez les deux dernières publications de la CFDT France Télévisions qui sont complémentaires à celles déjà publiées pas le SNPCA-CGC




DÉMAGOGIE ET INDIGNE PROPAGANDE A FRANCE TELEVISIONS


DÉMAGOGIE ET INDIGNE PROPAGANDE

Du jamais vu. Alors que des élections générales des instances du personnel se préparent le PDG de France télévisions manipule la parole des salariés contre les organisations syndicales qu’il accuse de bloquer les instances.

N’en déplaise au Président, la CFDT, le SNJ, la CGC et SUD ont le sens des responsabilités mais elles ne veulent pas revivre le scénario de 2009 écrit en commun par de Carolis et la CGT qui a validé la mise en place d’une restructuration à marche forcée et
aux effets dévastateurs.

Lorsque l’équipe Pflimlin s’est installée aux commandes, la majorité CFDT – SNJ – CGC et SUD du CCE a accepté de répondre à une première consultation afin d’en finir avec la réforme Carolis. Les conditions étaient cependant assorties d’une exigence minimale : qu’à chaque étape, la direction s’engage à informer toutes les instances, à tous les niveaux de l’entreprise.

Aujourd’hui, l’information est en panne et c’est la direction qui porte la responsabilité du blocage des instances qu’elle essaie de faire porter aux syndicats majoritaires.

Qui refuse le débat sur les orientations stratégiques de l’entreprise ? La direction.
Paris, le 27 janvier 2011

France Télévisions : La désorganisation continue, des salariés à l’abandon, une absence totale de projet d’entreprise…et vogue la galère.

France Télévisions : La désorganisation continue, des salariés à l’abandon, une absence totale de projet d’entreprise…et vogue la galère.

Deux ans ont passé depuis le vote de la loi sur l’audiovisuel public consacrant l’entreprise unique France Télévisions et tout le monde en interne s’accorde à dire, « in ou off », que ça ne marche pas !

La « déstructuration » organisée par l’équipe Carolis, l’absence de projet de l’équipe actuelle font que rien ne va plus à France Télé. Les couches de nominés se superposent et les fonctions se diluent…mais qui décide ? Voici la question quotidienne à tous les étages !

Le siège vit de plein fouet la fusion et la mayonnaise ne prend pas. Au contraire, les outils ne sont pas harmonisés, les méthodes de travail non plus… Bilan, la gestion de l’entreprise devient un vrai casse tête. Pire encore, concernant la fabrication du siège, on mélange les salariés de « La deux » et de « La Trois » sans aucune organisation (d’une chaîne à l’autre, les métiers n’ont pas les mêmes périmètres d’activités !). La direction ne s’appuyant que sur la « pagaille » carolisienne (terme utilisé dans la Presse) précédente déshabille Pierre pour habiller Paul sans prévoir l’impact sur les services, aucune projection des plannings dans le temps, avec quels effectifsL’encadrement ne bénéficie d’ailleurs d’aucun moyen pour y arriver ! Bref vogue la galère.

La direction (Qui en réalité ?...Puisque personne finalement ne décide plus et qu’on a pour dix « ordres », 10 « contrordres ») demande, aujourd’hui, dans le cadre de la Maison commune à l’ensemble des personnels de travailler plus pour toutes les antennes…mais qu’est-ce qui est fait pour motiver les troupes ? Rien.

Après la direction s’étonne que soient déposés ici et là des préavis ! Le grand n’importe quoi, ça suffit. C’est pourquoi, le SNPCA-CGC propose à tous les salariés qui ont fait les efforts de « travailler plus, pas pour gagner plus mais pour gagner autant » d’arrêter leur sacrifice qui non seulement n’est pas reconnu mais ne correspond à aucune ligne stratégique mais plutôt à une désorganisation totale et un besoin effréné d’économies…

Quand la direction aura une stratégie claire à proposer avec un organigramme et une organisation de travail qui tient la route alors peut-être les salariés retrouveront-ils le goût du travail !

Ils sont nombreux les personnels à avoir joué le jeu. Beaucoup les ont acceptés les efforts et les sacrifices à faire. Pour quoi ? Pour qui ?

Pour finir, la baisse de l’activité depuis septembre prouve l’inefficacité de la direction à maintenir l’occupation de nos studios. Par exemple sur France 2, l’activité du studio C a baissé de 30 % depuis la rentrée avec 5 émissions seulement en rotation : « Mots croisés » (un lundi sur deux), « Toute une histoire », « Semaine critique » (le vendredi), « Stade 2 » (le dimanche) et « A vous de juger » (1 fois par mois)…pareil ailleurs !

Le SNPCA-CGC qui réclame sans succès à la direction depuis son arrivée, une réunion globale sur la fabrication Siège, renouvelle sa demande une énième fois pour qu’elle se tienne enfin avec des représentants de chaque service pour faire un point sur l’ensemble de ces secteurs.

mercredi 26 janvier 2011

Rémy Pflimlin tente de manipuler les salariés de France Télé, en accusant les organisations syndicales de surdité. Indigne d’un PDG.

Rémy Pflimlin tente de manipuler les salariés de France Télé, en accusant les organisations syndicales de surdité...Indigne d’un PDG.

Dans un message de propagande interne surréaliste adressé à l’ensemble des personnels, le PDG de France Télévisions appelle soi-disant les syndicats à «entendre les messages qui remontent des collaborateurs de l’entreprise»; tentant ainsi en pleine période électorale de les faire passer pour de d’archaïques empêcheurs de tourner en rond.

Il s’agit là d’un procédé d’une bassesse et d’une vilénie sans égal.

Et lui, le PDG qui accuse faussement et déloyalement les syndicats de ne pas «entendre les messages qui remontraient des collaborateurs de l’entreprise» (des salades tout ça), «les mises en demeure de l’Inspecteur du travail adressées le 21 décembre 21010 à son DG chargé des RH patrice Papet » les entend-t-il ? (* cette lettre est rendue public en fin de post)

Ce 26 janvier 2011, une partie des membres du CHSCT a été [bourde ou mauvaise manip ?] destinataire d’une mise en demeure de l’Inspecteur du travail adressée donc à Patrice Papet voila plus d’un mois. L’inspecteur du travail conclut sa lettre restée cachée jusqu’à là par : « Merci de m'informer des suites données à ces observations dans un délai d’un mois à compter de la réception de ce courrier ».

Mais de cela Rémy Pflimlin ne parle pas aux salariésceux dont les syndicats n’entendraient pas les « appels pressant» ! Tout ceci est indigne de quelque responsable que ce soit d’une entreprise publique.

Il convient de mettre en parallèle les écrits inadmissibles diffusés par celui que le chef de l’Etat désignait en remplacement de Carolis il y a seulement 6 mois et les termes sans ambiguïtés de l’Inspecteur du travail qui fixait un délai d’un mois à l’entreprise pour s’exécuter.

1°) Rémy Pflimlin écrit : « Je tiens à attirer l’attention des organisations syndicales sur les conséquences graves d’un nouveau refus de consultation de la part du bureau du CCE sur l’organisation [de France Télévisions] qui est le premier défi de l’entreprise. ».

Rémy Pflimlin d’accuser ensuite les syndicats en faisant parler les salariés : « Faute de faire évoluer rapidement celle-ci, ils [les salariés] parlent de « chronique d’une catastrophe annoncée » et évoquent l’impuissance à faire bouger les choses suffisamment rapidement pour les rassurer [les salariés] et répondre aux enjeux majeurs de France Télévisions ».

Pitoyable technique…les salariés auraient évoqué "la chronique d’une catastrophe annoncée" si un "nouveau refus de consultation de la part du bureau du CCE" devait intervenir.

1° bis ) Qu’écrit l’inspecteur du travail au sujet de « l’organisation » [de France Télévisions] comme le dit Rémy :

« Suite à la réunion du « CHSCT élargi » qui s'est tenue le 7 Décembre 2010 et à la restitution du rapport d'expertise du cabinet CEDAET, il apparaît que la mise en place de la nouvelle organisation de travail consécutive à la réorganisation de la société FTV produit de la souffrance pour beaucoup de salariés de l'entreprise. L'expertise évoque une perte de sens au travail, un appauvrissement des tâches, un sentiment de déclassement, une exclusion des équipes -n'appartenant pas au mangement- des processus de prise de décision.

Les constats de l'expertise ont été confirmés par l'actualité récente du système « ISI-systèmes, réseaux et services », (service support en charge du déploiement des outils informatiques de l'entité FTV fusionnée) ou 2 tentatives de suicides sont intervenues dont au moins une apparaît en partie liée au travail. [l’un des 4 secteurs Rémy Pflimlin veut unilatéralement inscrire à consultation du CCE du 4/02/11, ndlr !]

J'ai également constaté depuis plusieurs mois, au travers de dossiers individuels qui me sont parvenus, que de nombreux salariés se trouvent en situation de perte chronique d'activité (diminution et/ou disparition de tâches), occupent des postes à contours mal définis et peinent à rencontrer un interlocuteur au niveau DRH à même de régler leurs problèmes. »

A l’évidence, l’Inspecteur du travail n’a pas du «entendre les mêmes messages qui remontraient des collaborateurs de l’entreprise» ! Quel empêcheur de tourner de rond….

L’Inspecteur du travail poursuit : « Face à cette situation, et conformément au texte de l'article L.4124-2 7° du code du travail c'est donc bien l'organisation du travail qui doit être revue afin de protéger la santé du personnel. »

Voila probablement pourquoi le courrier de l’Inspecteur du travail, du 21 décembre, non seulement est resté lettre morte mais surtout lettre à ne pas diffuser.

L’Inspecteur du travail enjoignait France Télévisions dans un délai d’un mois maximum de « revoir l'organisation du travail afin de protéger la santé du personnel en fonction de l’article L.4124-2 7° du code du travail ».

Qu’il est « méchant » cet inspecteur du travail d’exiger que France Télévisions revoie son organisation qui viole déjà un des articles du Code du travail….aussi « méchant » que ces « méchants » syndicats qui ont nommé un cabinet d’expertise et surtout ont voté, vu la situation un droit d’alerté sur fond d’entrave !

2°) Rémy Pflimlin écrit également : « J’ai rappelé que la direction avait proposé de procéder par étapes, comme le demandaient certaines organisations syndicales, qu’elle avait accepté de reporter la consultation du CCE pour laisser le temps aux CHSCT (comités hygiène sécurité et conditions de travail) de poursuivre leur analyse, qu’elle a multiplié les réunions de concertation depuis le mois d’octobre 2010, au-delà de ce qui se pratique dans la plupart des entreprises. »

Et d’indiquer « Les salariés des secteurs concernés [lesquels, ceux qui chaque jours craquent, descendent au cabinet médical ou sont en arrêt maladie ?] expriment leur impatience, pour ne pas dire leur désarroi, devant cette incertitude qui se prolonge. D’autant que c’est précisément maintenant que France Télévisions doit être en ordre de marche pour préparer les grilles de rentrée de la saison prochaine, pour faire face au risque du tassement de l’audience et relever - sans délai - le défi du numérique. »

Voila à présent que les salariés « sceptiques, voire inquiets, sur la capacité à les mettre en œuvre dans l’organisation actuelle » parlent à Rémy Pflimlin de leur « désarroi devant cette incertitude [organisationnelle donc] qui se prolonge ».

Autrement dit, selon Rémy, les salariés souffriraient du fait que l’organisation que Patrice Papet qualifiait de « pagaille », il y a quinze jours, dans une interview donnée à « Paris 2 semaines » ne va pas plus vite ?!

2° bis ) Qu’écrit l’inspecteur du travail au sujet de « la souffrance des salariés » [de France Télévisions] mise en avant par le rapport d'expertise du cabinet indépendant CEDAET et de la soi-disant mise en place d’une direction des risques psychosociaux qui y sont liés :

« Tout d'abord les conclusions du rapport sont très alarmantes concernant les phénomènes de souffrance au travail et nécessitent de revoir en profondeur le processus de réorganisation. C'est donc de façon urgente qu'aillait dû être organisée cette réunion et non pas 3 mois après. »

« Vous voudrez bien m'indiquer quelles sont les mesures que vous envisagez pour remédier aux dysfonctionnements organisationnels soulevés par le rapport.

Par ailleurs, je souhaite connaître où en est exactement l'application de l'accord concernant la prévention des risques psychosociaux rendu particulièrement d'actualité de part les faits rappelés plus haut.

Vous voudrez bien m'indiquer notamment:

-si des indicateurs de santé au travail ont été définis et si oui lesquels?

-si la cellule pluridisciplinaire destinée à prévenir les situations individuelles à risque a été mise en place et si oui quel est le résultat de ces premiers travaux.

-si les correspondants risques psychosociaux sont en fonction et si oui, depuis quand et avec quelles remontées?

-si la ligne téléphonique d’écoute psychologique ainsi que la cellule d’écoute et d’accompagnements sont opérationnelles

De nombreux salariés sont en souffrance, il convient d’être particulièrement vigilant sur le « dépistage » de ces situations, le risque est en effet que :

1/ De tels problèmes demeurent connus du seul service et n’ait pas été porté vers le RH de proximité

2/ Les DRH de proximité soit débordés par les demandes. »

Dans ces conditions, les dispositifs d’écoute et la cellule pluridisciplinaire apparaissent essentiels pour réduire les dommages déjà existant occasionnés par la réorganisation.

Enfin dans les aménagements que vous vous apprêtez à porter aux dysfonctionnements existant, j'attire particulièrement votre attention sur la méthode employée. »

Ah, non décidément, ce méchant Inspecteur du travail, il n’est pas franchement cool !

Il ne comprend pas « l’importance de relever - sans délai - le défi du numérique » ? Il ne comprend pas non plus que selon Rémy « certains évoquent l’impuissance à faire bouger les choses suffisamment rapidement pour rassurer les salariés et répondre aux enjeux majeurs de France Télévisions. » ?

Oser écrire au DG chargé des RH à France Télé que « Les problèmes que rencontrent les salariés [qu’il a vus, lui] demeurent connus de leur seul service et ne sont pas été porté vers le RH de proximité et que les DRH de proximité soit débordés par les demandes. »…quand même, il exagère. Il est vraiment très injuste comme le sont ces « méchants » syndicats !

3°) Rémy Pflimlin toujours aussi vindicatif contre ces syndicats qui lui mèneraient la vie dure : « Qu’après avoir demandé à connaître les orientations stratégiques de l’entreprise et une fois en possession de celles-ci, ils n’en ont jamais vraiment débattu » [Débattu de quoi ? les syndicats n’ont reçu qu’un document de 4 pages langue de bois et d’une platitude sans nom qui ne représente ni de près ni de loin, une quelconque stratégie de quoi que ce soit]

Et d’ajouter sans complexe : « Personne n’a le droit de mettre en péril France Télévisions et ses salariés par inertie, par la multiplication de préalables propres à repousser les évolutions indispensables et urgentes. »….et pour couronner le tout « J’en appelle à la responsabilité de chacun en rappelant que es CHSCT seront consultés le 3 février sur les évolutions d’organisation proposées et qu’un CCE extraordinaire a été convoqué le 4 février également en vue de consultation sur les évolutions d’organisation proposées. L’étape suivante du processus d’information/consultation sera consacrée aux évolutions d’organisation des directions supports, fortement sollicitées dans cette période de changement, comme les ressources humaines et l’informatique. »

3° bis ) Qu’écrit l’inspecteur du travail au sujet du rôle des CHSCT et de leur soi-disant consultation ?

« La fixation de ce calendrier pose plusieurs problèmes:

En organisant une réunion d'une commission du CE sur la réorganisation, en marge de la réunion du CHSCT sur les conclusions du rapport CEDAET, vous faites fi des propositions qui pourraient être formulées par cette instance, en dépit même du rôle moteur dévolu par la Loi au comité en matière de prévention des risques professionnels dans l'entreprise (art L4612-3 du code du travail).

En effet, à quoi sert-il de réunir le CHSCT dans le cadre d'une réunion, où la réorganisation est remise en cause en « profondeur » si dans le même temps et avant même de recevoir les propositions de l'institution, vous poursuivez des discussions en commission restreinte sur le sujet ?

-Enfin, la durée initialement consacrée à la discussion du rapport, qui s'étendait avant la demande de prolongation de la séance-exprimée par les élus- sur une demi-journée minorait l'ampleur prévisible des discussions au regard de l'importance du sujet.

Les conclusions du rapport CEDAET sont connues depuis le mois de Septembre or l'information du CHSCT sur ce travail d'expertise est intervenue seulement le 7 Décembre, le même jour qu'une réunion d'une commission du CE portant sur la réorganisation.

Parce qu'elle est conditionne en grande partie les questions de santé au travail, l'organisation du travail nécessite à la fois le respect des salariés et de leurs institutions. Vous voudrez bien dorénavant permettre à vos différents CHSCT d'exercer pleinement leur rôle de prévention des risques professionnels en les plaçant suffisamment en amont de toutes les décisions et discussions touchant aux modifications de l'organisation du travail. »

« Tout d'abord les conclusions du rapport sont très alarmantes concernant les phénomènes de souffrance au travail et nécessitent de revoir en profondeur le processus de réorganisation. C'est donc de façon urgente qu'aillait dû être organisée cette réunion et non pas 3 mois après. »

Ah, non franchement, ce méchant Inspecteur du travail qui va dans le sens des demandes répétées de certains syndicats, il manque vraiment de discernement !

Et dire qu’à la dernière réunion du CHSCT, Maryse l’ex Secrétaire (SNJ) du CHSCT de France 2 réclamait de prendre, le plus logiquement qui soit, rendez-vous avec l’expert comme le suggère aujourd’hui l’Inspecteur du Travail alors que les membres de la cgt bataillaient pour rendre un avis de suite sans même attendre ni le début, ni la fin des travaux dudit expert.

Finalement, il n’y a que la direction et la cgt qui ensemble entendent avec la même oreille, « les nombreux retours des salariés dans le cadre de la phase participative sur la note stratégique de France Télévisions qui révèlent que, si les collaborateurs adhèrent globalement aux orientations qui leur sont proposées, ils s’avèrent sceptiques, voire inquiets, sur la capacité à les mettre en œuvre dans l’organisation actuelle. ».

Personne ne devrait plus croire encore les racontars permanents de ceux qui voudraient faire croire qu’ils seraient nombreux les salariés qui parleraient de leur désir ardent de voir l’organisation actuelle [donc « la pagaille actuelle dont on serait en train de sortir », dixit Patrice Papet] !!!!

Au fait, ces salariés qui parlent soi-disant et sont inquiets de ne pas voir le fonctionogramme de Carolis [ car c’est la seule organisation qu’il y ait pour l’heure] où ils avaient virtuellement leur positionnement se mettre en place, sont-ils ceux qui ont bénéficié en fin d’année d’une « réévaluation salariale » souvent très significative liée à leur positionnement carolisien et restée top secret comme la lettre de l’Inspecteur du travail ?

La direction n’espère quand même pas qu’en fournissant un chiffre global très en baisse, mélangeant pour France 2 les enveloppes mesures paritaires 2010 qui n’ont pas eu lieu avec de celles 2011à venir, elle va passer l’enveloppe du montant de ces « primes salariales » secrètes versées sur le dos des salariés dont les mesures d’avancement et de promotions individuels seront ainsi réduits en peau de chagrin ?!

Le SNPCA-CGC va exiger que soit révélé à tous le montant de ces primes salariales discrètement versées.

Non, Rémy Pflimlin ne peut décemment pas espérer traîner dans la boue les Institutions représentatives du personnel en les accusant faussement de «rester sourds aux messages qui remontent des collaborateurs de l’entreprise» sans réaction et en amont faire le silence absolu sur les mises en demeure de l’Inspection du travail, les rappels à la loi et le délai pour s’y conformer.

Enfin, Rémy Pflimlin ne peut imaginer menacer impunément les Institutions représentatives du personnel en écrivant : « En tout état de cause, la direction prendra ses responsabilités dans l’intérêt de tous et de chacun. Il en va de l’avenir de France Télévisions » au prétexte bidon de « constater l’enlisement du processus du fait de demandes d’informations successives, sans débat sur le fond, ni sur les évolutions proposées. »

La démagogie, le mensonge, la manipulation et la menaces n’ont jamais rien apporté où que ce soit et à qui que ce soit.