Contactez-nous!

Par téléphone au 06.14.06.44.36 ou par mail en Cliquant Ici!

mercredi 23 novembre 2011

Mauvaise série policière à France Télévisions

Mauvaise série policière à France Télévisions

Lisez l'article du Canard et surtout la chute:

"Sur cette affaire Pflimlin enlevant quelques zéros au montant des contrats contestés, vient de déclarer (Le Monde du 15/11/11) : "Sur un budget qui fait 3 milliards d'euros, des contrats de quelques milliers d'euros ce n'est pas un sujet". C'est combien le pourcentage de fraude autorisé? "PS: L'excellent article du Canard enchaîné vient en parfait écho avec l'article que nous publions un peu plus tôt: " Rémy Pflimlin désavoue publiquement le Chef de l’Etat avec la phrase de trop qui devrait conduire à sa démission."

Rémy Pflimlin désavoue publiquement le Chef de l’Etat avec la phrase de trop qui devrait conduire à sa démission.

Rémy Pflimlin désavoue publiquement le Chef de l’Etat avec la phrase de trop qui devrait conduire à sa démission.

La phrase prononcée par Rémy Pflimlin, le 15 novembre dernier, au quotidien « Le Monde » a courroucé au plus haut niveau. Elle se place publiquement puisque par voie de Presse, en totale contradiction avec les déclarations du Chef de l’Etat sur l’exemplarité requise des dirigeants d’entreprises publiques, particulièrement dans le cadre du respect de procédures où éthique et déontologie sont de rigueur.

Interrogé sur l’enquête préliminaire que le Parquet de Paris sous la conduite du procureur Nicolas Baietto a confiée à la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) suite à la plainte déposée en juillet pour « favoritisme et prise illégale d'intérêt », Rémy Pflimlin déclare : « Sur un budget qui fait 3 milliards d'euros, des contrats de quelques milliers d'euros ce n'est pas un sujet ».

Le Parquet qui a pu découvrir comme tout un chacun dans « Le Monde » les propos du président de France Télévisions a dû s’en étouffer. Le procureur de la République renvoyé de facto par Pflimlin dans ses cordes, vient donc d’apprendre que l’enquête qu’il a diligentée « n’est pas un sujet pour des contrats de quelques milliers d'euros seulement » mais pire que « Sur un budget qui fait 3 milliards d'euros, quelques milliers d’euros …ce n’est rien » !!!!

Invraisemblable. Les magistrats, les politiques, les parlementaires, le Pouvoir et au premier chef le Président de la République, n’ont pas dû en revenir. Ils viennent tout simplement d’apprendre grâce à Rémy Pflimlin que « le délit de favoritisme et la prise illégale d'intérêt », » -autrement dit, le respect des procédures d'appel d'offres pourtant légalement obligatoires pour toute société publique, seraient proportionnels au budget de l’entreprise !!!!

A en croire Rémy Pflimlin qui s’exprime ès qualité, « Sur un budget qui fait 3 milliards d'euros, qu’est-ce que c’est que quelques milliers d’euros ???? » [en tous cas, « pas un sujet » ni d’enquête, ni de plainte selon Pflimlin!] et puis ces quelques milliers d’euros, selon Rémy Pflimlin, ce n’est jamais que l’argent des contribuables.

Et nous qui pensions que « le délit de favoritisme et la prise illégale d'intérêt » se caractérisait dès le premier euro…heureusement que Rémy Pflimlin est là pour dépoussiérer ainsi la Justice dans notre Pays.

L’Elysée qui communiquait au printemps dernier sur la mise en place prochaine d’une « Autorité de la déontologie de la vie publique en matière de conflits d'intérêts » n’a pas apprécié mais alors pas du tout cette déclaration. Cette autorité indépendante de déontologie, promesse de Nicolas Sarkozy, soulignant "la volonté du gouvernement de promouvoir une République irréprochable" devait rappeler "les principes fondamentaux qui doivent guider l'action des personnes dépositaires de l'autorité publique et celles chargées d'une mission de service public". Rémy Pflimlin est donc bien concerné puisque dépositaire de l'autorité publique et celles chargées d'une mission de service public.

Pour le Président de la République qui a exigé « des patrons d’entreprises publiques la même exemplarité qu’aux ministres ou encore aux collaborateurs de la Présidence », ces propos de Rémy Pflimlin en totale contradiction l’action qu’il mène et les principes dont il est garant et qu’il défend, devraient conduire à la démission du patron de France Télévisions qui n’entend pas gêner plus avant le chef de l’Etat avec des déclaration intempestives et hallucinantes.

Le communiqué de France Télévisions la semaine dernière après la perquisition des services de Police au siège du groupe a été la cerise sur le gâteau.

mardi 22 novembre 2011

Rémy Pflimlin : la phrase de trop qui devrait conduire à sa démission.

Rémy Pflimlin : la phrase de trop qui devrait conduire à sa démission.

La phrase prononcée par Rémy Pflimlin, le 15 novembre dernier, au quotidien « Le Monde » a courroucé au plus haut niveau.

Interrogé sur l’enquête préliminaire que le Parquet de Paris sous la conduite du procureur Nicolas Baietto a confiée à la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) suite à la plainte déposée en juillet pour « favoritisme et prise illégale d'intérêt », Rémy Pflimlin déclare : « Sur un budget qui fait 3 milliards d'euros, des contrats de quelques milliers d'euros ce n'est pas un sujet ».

Le Parquet qui a pu découvrir comme tout un chacun dans « Le Monde » les propos du président de France Télévisions a dû s’en étouffer. Le procureur de la République renvoyé de facto par Pflimlin dans ses cordes, vient donc d’apprendre que l’enquête qu’il a diligentée « n’est pas un sujet pour des contrats de quelques milliers d'euros seulement » mais pire que « Sur un budget qui fait 3 milliards d'euros, quelques milliers d’euros …ce n’est rien » !!!!

Invraisemblable. Les magistrats, les politiques, les parlementaires, le Pouvoir et au premier chef le Président de la République, n’ont pas dû en revenir. Ils viennent tout simplement d’apprendre grâce à Rémy Pflimlin que « le délit de favoritisme et la prise illégale d'intérêt », » -autrement dit, le respect des procédures d'appel d'offres pourtant légalement obligatoires pour toute société publique, seraient proportionnels au budget de l’entreprise !!!!

A en croire Rémy Pflimlin qui s’exprime ès qualité, « Sur un budget qui fait 3 milliards d'euros, qu’est-ce que c’est que quelques milliers d’euros ???? » [en tous cas, « pas un sujet » ni d’enquête, ni de plainte selon Pflimlin!] et puis ces quelques milliers d'euros, selon Rémy Pflimlin, ce n'est jamais que l'argent des contribuables!

Et nous qui pensions que « le délit de favoritisme et la prise illégale d'intérêt » se caractérisait dès le premier euro…heureusement que Rémy Pflimlin est là pour dépoussiérer ainsi la Justice dans notre Pays.

L’Elysée qui communiquait au printemps dernier sur la mise en place prochaine d’une « Autorité de la déontologie de la vie publique en matière de conflits d'intérêts » n’a pas apprécié mais alors pas du tout cette déclaration. Cette autorité indépendante de déontologie, promesse de Nicolas Sarkozy, soulignant "la volonté du gouvernement de promouvoir une République irréprochable" devait rappeler "les principes fondamentaux qui doivent guider l'action des personnes dépositaires de l'autorité publique et celles chargées d'une mission de service public". Rémy Pflimlin est donc bien concerné puisque dépositaire de l'autorité publique et celles chargées d'une mission de service public.

Pour le Président de la République qui a exigé « des patrons d’entreprises publiques la même exemplarité qu’aux ministres ou encore aux collaborateurs de la Présidence », ces propos de Rémy Pflimlin en totale contradiction l’action qu’il mène et les principes dont il est garant et qu’il défend, devraient conduire à la démission du patron de France Télévisions qui n’entend pas gêner plus avant le chef de l’Etat avec des déclaration intempestives et hallucinantes.

Le communiqué de France Télévisions la semaine dernière après la perquisition des services de Police au siège du groupe a été la cerise sur le gâteau.

lundi 21 novembre 2011

France Télévisions viole allègrement le Code du travail et considère les Délégués du Personnel comme inutiles.

France Télévisions viole allègrement le Code du travail et considère les Délégués du Personnel comme inutiles.

Dans un mail interne que la direction n’a adressé qu’à certains destinataires (quelques « happy few » sur les 50 élus du siège, 25 titulaires et 25 suppléants), cette dernière les convoque à une

« réunion extraordinaire, dans la configuration des Délégués du Personnel ».

La direction écrit encore « Réunion au cours de laquelle les Directeurs des Ressources Humaines vous présenteront les postes qui seront étudiés lors des Commissions Paritaires des 6 décembre (Journalistes) et 13-14 décembre (PTA). »

Vous ne rêvez pas, vous avez bien lu. Il s’agit là d’une réunion de présentation et seulement.

Les Délégués du Personnel ne disposeront d’aucun document et surtout:

- ni de la liste des postes à pourvoir,

- ni de la liste des candidats,

autrement dit, ils ne pourront pas se prononcer sur telle ou tel, défendre telle ou tel candidature plus adéquate pour tel ou tel poste, ils n’auront pas voix au chapitre…ils seront juste là pour la présentation des postes ! En gros, de simples figurants

Rappelons que la loi oblige l’employeur à convoquer l’ensemble des DP élus titulaires et suppléants...ne pas le faire, est une entrave.

France Télévisions: travailleurs handicapés, l’alibi de la direction et dans les faits, pour eux, le parcours du combattant.

France Télévisions: travailleurs handicapés, l’alibi de la direction et dans les faits, pour eux, le parcours du combattant.

La semaine dernière avait lieu, du 14 au 18 novembre, la semaine du handicap dans l’entreprise. que Rémy Pflimlin devait inaugurerc’était inscrit dans le programmes distribués partout où il était écrit: « Inauguration par Rémy Pflimlin de la campagne de sensibilisation du handicap dans l’entreprise ».

Comme nous le révélions, la semaine dernière, Pflimlin n’a rien inauguré du tout préférant la présentation de la P.I. (plateforme infos) de son lieutenant numérique Bruno Patino...il n’a visiblement pas trouvé un jour de la semaine pour s’y rendre d’ailleurs !

Papet son autre fidèle lieutenant côté DRH se félicitait, lui, des « efforts accomplis » en la matière. Selon lui, certes « France Télévisions avait encore du travail à faire pour atteindre les 6% légaux mais les 3,5% étaient déjà un bon début».

Ça c’est pour la galerie ! Dans les faits, les travailleurs handicapés (les 3,5% donc) ont bien du mal à être traités comme autrui.

Un exemple parmi tant d’autres :

- pour la forme, la direction sensibilise ses « chefs de services » à engager des travailleurs handicapés.

- Prenez celui-ci qui a entendu « l’appel » et décide donc d’embaucher un travailleur handicapé afin de remplacer dans un premier temps, un salarié absent.

Jusqu’ici, ça peut aller mais c’est à partir de là que les choses se compliquent

- « ça va poser un problème » dit l’un… « il faut que nous l’intégrions au "vivier" (*) et normalement ce n’est pas prévu ! » ! Le vivier, c’est la liste informelle de celles et ceux qui travailleraient habituellement pour les chaînes.

D’entrée de jeu, ça démotive un chouia…Attendez la suite.

- « il ou elle sera pris(e) sur vos "effectifs", il faut le savoir » dit l’autre…ça laisse entendre quoi ? Et dire que certains pensaient que ces embauches relevaient d’une facturation distincte !

Après ces deux premières embuches, en voila une autre :

- « l’embauche ne peut être faite que sur la grille (B-10) niveau technicien de maîtrise de gestion ; au-dessus ce n’est pas possible» dit un troisième même si la personne remplacée est dans une grille directement supérieure à savoir technicien supérieur de maîtrise !

Ça c’est pour la suite…bel exemple d’actions positives !

Il faudra, au final, une nouvelle intervention du chef de service qui se demande, en réalité, ce qui se passe et qui ne comprend pas ce double langage qui consiste à communiquer sur « les efforts engagés pour l’embauche de travailleurs handicapés alors que dans les faits, c’est souvent le parcours du combattant » pour que l’intéressé puisse enfin débuter sa collaboration dans des conditions quasi normales, sans être regardé de travers.

Et avec de telles pratiques, France Télévisions espère obtenir en 2013 le label diversité !!!!!

dimanche 20 novembre 2011

Pflimlin, la crise connait pas...un budget numérique multiplié par 2 chaque années alors que les programmes sont en chute libre

"Le budget de France Télévisions c'est un peu plus de 3 milliards d'euros" indique Bruno Patino, le lieutenant numérique de Rémy Pflimlin et le budget de France Télévisions dédié au numérique qui est passé de 30 millions d'euros en 2010 à «plus de 50 millions en 2011»...devrait grimper «jusqu'à 100 à 120 millions d'euros dans le cadre du contrat d'objectifs et de moyens (COM) grâce à Rémy Pflimlin» ajoute-t-il.

Malgré des "résultats" en terme de connections très en dessous par rapport aux projections et pas réellement ceux escomptés pour un groupe audiovisuel de la taille de France Télévisions, Rémy Pflimlin double donc année après année le budget numérique dédié pour la plus grosse partie à cette plate-forme d'information en ligne et en continu, baptisée Francetv info pour «Une information en temps réel». Pour Patino:"avec ce projet que souhaitait créer France Télévisions, il reste au sein des rédactions de France Télévisions ce deuil à faire vis-à-vis de cette offre qu'un grand groupe audiovisuel public se doit de donner même s'il existe une sorte de fantôme à France Télévisions, qui est cette chaîne d'information en continu que le groupe n'a jamais eue."

Faire le deuil pour les journalistes de la Rédaction de l'information telle qu'ils la connaissaient et surtout telle qu'ils la fabriquaient avant à travers les rendez-vous des journeaux et magasines!!!! c'est sûr que Patino et Pflimlin vont se faire des amis.