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mercredi 18 janvier 2012

Des consultations « Psy » qui violent la loi à France Télévisions !

Des consultations « Psy » qui violent la loi à France Télévisions !

Souvenez-vous, dès le 4 octobre 2010, le blog de la Fédération CGC révélait que JLO était le cabinet conseil choisi unilatéralement par la direction de France Télé concernant la gestion risques psychosociaux après deux suicides et deux tentatives, en Alsace et au Siège.
Dès cette nomination unilatérale (les partenaires sociaux n’ont jamais été consultés), tout le monde cherchait d’ailleurs le responsable du cabinet…qui sitôt choisi, était parti en Polynésie « former » sur les dits risques psychosociaux.

Sur place, il ne laissait dans une travée au 1er étage du siège à France Télé qu’une « interface » salariée de JLO dont l’intitulé sur la carte de visite est censé en imposer : Consultante – Psychologue du travail.

Il faut dire que depuis, alors que les salariés en souffrance n’ont jamais été aussi nombreux, que les arrêts maladie pour état dépressif ont explosé comme le démontre le rapport rendu par la médecine du travail et que les syndicats sont appelés au secours dans des situations qui conduisent certains collaborateurs à envisager « le pire», le fameux cabinet J.L.O. Conseil (Ressources Humaines Responsables) comme il est écrit sous le titre, fait reparler de lui.

Cela contrebalance avec le fait que depuis la désignation de JLO Conseil la situation ne s’est absolument pas améliorée, tout au contraire, elle s’est dégradée jusqu’à atteindre des sommets. A quoi sert donc JLO et son interface dont les « prestations » sont semble-t-il payées à prix d’or ? (personne, aucun élu, n'a jamais eu le coût de celles-ci)

Alors que la discrimination syndicale comme toutes les formes de discriminations d’ailleurs, sont interdites et punies par la loi, voila que la fameuse interface laissée sur place par JLO fait des siennes.

« Si vous avez eu des problèmes, notamment dans votre carrière professionnelle, c’est sûrement à cause de vos fréquentations syndicales et de la proximité avec la CGC...ou plutôt de son représentant syndical [nommé pour l’occasion] c’est quelqu’un de dangereux…».

Comme il faut toujours faire attention à qui l’on parle, il aurait fallu que l’intéressée se renseigne un peu mieux sur son interlocuteur sous mandat CGC pendant des années.

De quel droit quelqu’un qui se dit « psychologue du travail » peut tenir ce genre de propos et valider la discrimination qu’exerce ainsi l’entreprise ? Si ces propos sont avérés - nous n’avons aucune raison de remettre en question la personne qui les a rapportés - ils sont inadmissibles et violent la loi.

La CGC saisi dès aujourd’hui son avocat et ne manquera pas, le cas échéant, de le mandater afin qu’il porte plainte pour diffamation.

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