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mercredi 29 février 2012

"Le déconnomètre fonctionne à plein tube !" comme dirait François Bayrou, concernant la propagande mensongère de la cgt à France Télévisions !

"Le déconnomètre fonctionne à plein tube !" comme dirait François Bayrou concernant la propagande mensongère de la cgt à France Télévisions !

Tout d’abord, il faut lire le tract CFDT diffusé ce 29 février et intitulé « TEMPS DE TRAVAIL : Inventaire des bobards d’une cgt à bout d’imagination » [en fin de post]

La CFDT aux côtés du SNJ, du SNPCA-CGC majoritaires au CCE débute ainsi son papier au titre sibyllin : « 16 février, la cgt publiait un tract aux termes duquel « la Direction de France Télévisions aux ordres de l’Elysée, qui l’a mise en place, a déclenché la guerre à ses salariés et au service public »…

Que dire de plus ? Voilà des mois et des mois que la cgt de France Télévisions avec ses alliés fo signe tous les accords que lui présente la direction, celle de Carolis comme celle de Pflimlin et qu'elle voudrait faire croire maintenant qu'elle serait contre elle !!!!!

La cgt ne fait pas que cela, elle porte à l’ordre du jour du CCE via le secrétaire du l’instance [plus pour longtemps !] tous les points que Rémy Pflmilin et ses lieutenants lui demande d’inscrire, fussent-ils illégaux, pour mieux rendre ensuite un avis véritable blanc-seing à la casse de l’entreprise.

- La cgt largement sifflée dans les dernières AG qu’elle organisait sous Carolis, n’a surement pas oublié que c’est son avis rendu au C.C.E de décembre 2009 qui fut pour ce dernier le point de départ de la désorganisation.

- La cgt par la bouche de Marc Chauvelot lui aussi hué en réunion, n’hésitait pas à qualifier de « manœuvres dilatoires » les efforts des « autres » syndicats visant pourtant à préserver les droits des salariés de France Télévisions en reconduisant par exemple les accords d’entreprise et les dispositions conventionnelles.

- La cgt dont la propagande est digne de celle des pays de l’Est à l’heure du rideau de fer, n’a surement pas oublié que la veille même de la procédure gagnée en Appel et introduite par 3 syndicats, la CFDT, le SNJ et le SNPCA-CGC visant à faire reconnaitre les délais de survivance des conventions collectives, que pour aller dans le même sens que l’ami Carolis, elle était prête avec fo à signer un accord de substitution qui supprimait toutes les garanties en matière de temps de travail et instituait, sans aucune limite, le forfait-jours, l’annualisation et la modulation, etc…

- La cgt et ses prédicateurs n’ont surement pas oublié qu’à l’époque, ils n’avaient pas hésité à revendiquer leur action en vantant les pseudos mérites du texte de substitution soufflé par Carolis alors que la Cour d’Appel n’avait pas encore rendu sa décision, confirmant la durée de validité de la CCCPA jusqu’en octobre 2012.

- La cgt à la mémoire si sélective, n’a surement pas oublié que la Convention Collective signée en 1984 par l’ensemble des syndicats et « mise en cause » par Carolis, elle a mis 10 ans à la parapher donc en 1994 après avoir précisé à qui voulait l’entendre que ce texte n’était pas à la hauteur !

- La cgt qui prouve à chaque occasion qu’elle n’a pas peur du ridicule, n’a surement pas oublié que l’accord sur le « TEMPS DE TRAVAIL » signé par exemple à France 2, là aussi par l’ensemble des syndicats, qu’elle met en avant aujourd’hui et dont elles semble annoncer la « casse », elle ne l’a jamais signé.

- La cgt largement qui fait mine de tacler aujourd’hui Pflimlin et consort en accusant fallacieusement la direction « d’être aux ordres de l'Élysée qui l’a mise en place et de déclencher la guerre à ses salariés et au service public »…n’a surement pas oublié que depuis son arrivée elle n’a cessé de lui dérouler le tapis rouge et d’accéder à ses moindres demandes.

- La cgt en revanche a dû oublier, l’accord relatif aux Commissions Paritaires où avec l’aval de la direction, elle s’est octroyé un poids qui n’est pas le sien en réalité ou encore les accords sur les moyens des syndicats et leur représentation qui, là aussi, les privilégie…ceux-là elle est la seule et son alliée fo à les avoir signés avec la direction.

La cgt grande promotrice de l’entreprise unique, soutenant indéfectiblement la direction « Caroliso/Pflimlienne » fait aujourd’hui semblant de s’insurger, de pousser des cris d’orfraie sur les effets « dévastateurs » de textes qu’ils ont à l’évidence bâtis en amont avec la Direction.

Il faut quand même oser !

Après avoir cru que la cogestion qu’elle avait développée avec Carolis pourrait se poursuivre avec Pflimlin à qui elle avait garanti qu’elle conservait une majorité au CCE [ce qui n’est plus le cas], la cgt voyant cette hypothèse anéantie, n’a eu d’autre choix que de faire mine de tirer sur la direction après moult circonvolutions dont elle est spécialiste et quelques écrits à cent mille lieues de la réalité dont elle est coutumière.

C’est à présent Patrice Papet [qui à France 3 sous Tessier, n’avait pas lésiné sur les avantages accordés aux sections cgt] ou bien Murielle Beretti-Charles et autres « négociateurs » à France Télévisions avec qui la cgt avait fait amis-amis pour conclure tel ou tel accord discriminatoire et inéquitable, qu’ils décident de diaboliser et clouer à présent au pilori.

Après cet exercice indispensable de « mémoire », et s’agissant des chiffons rouges que tente vainement d’agiter la cgt dont l’outrance et l’hystérie prouvent la vacuité d’argumentation, il faut lire sur le fond l’excellent dossier, entre autres sur le forfait jour, (en fin de post) publié par la CFDT dont la CGC Média est totalement solidaire et partage 100% de l’analyse.

Enfin, la cgt peut bien inonder l’entreprise de son denier tract indiquant qu’elle aurait fait valoir son « droit d’opposition » à l’accord signé… ceci est ridicule puisqu’il ne s’agit pas d’un accord mais d’un relevé de conclusion qui prend acte de tout ce qui a été « engrangé » pour aboutir en fin de négociation à un texte qui lui doit être signé pour être « opposable ». Ce n’est pas encore le cas. La CFDT en agissant comme elle l’a fait, n’a fait que chercher à consolider les garanties d’aujourd’hui ou de les étendre aux secteurs de l’entreprise qui n’en bénéficiaient pas.

Faire valoir son « droit d’opposition » comme prétend le faire la cgt, signifierait s’opposer à la nouvelle prorogation de l’ensemble des accords d’entreprise qui couvre les personnels.

Y a-t-il encore quelqu'un pour avaler les couleuvres de la cgt?





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