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mercredi 25 juillet 2012

Marc Schwartz, l’ex «vice-président» de France Télévisions,scelle le sort de Presstalis laissée par Pflimlin.


Marc Schwartz, l’ex «vice-président» de France Télévisions,scelle le sort de Presstalis laissée par Pflimlin. 

Dans quelques jours Presstalis que Rémy Pflimlin laissait à l’été 2010 en situation de quasi faillite avant d’être nommé par Nicolas Sarkozy à France Télévisions, devrait être fixé sur son sort.

Marc Schwartz qui se présente sur son  profil internet « LinkedIn » comme « Partner (associé) chez Mazars » et affiche notamment dans « postes précédents » : Founding Partner chez AS Consulting, Managing Director chez Calyon mais aussi et surtout Senior Executive « Vice President chez France Télévisions », et Laurent Inard du cabinet de conseil Mazars, qui ont remis vendredi un rapport sur « les moyens de rétablir des conditions équitables de concurrence sur le marché » s’agissant du « sauvetage » de Presstalis. 

Deux ans après le départ de Pflimlin de Presstalis qu’il a laissé au bord du gouffre, l’État parle de « sauvetage ». Il devrait d’ailleurs poursuivre, cette semaine, les discussions engagées afin d'aboutir à la fin du mois à un protocole d'accord entre l'État, les éditeurs et les deux messageries (Presstalis, et son concurrent des MLP Messageries lyonnaises de presse) et a nommé pour ce faire, l'inspecteur des finances Jacques Le Pape, ex-directeur adjoint du cabinet de Christine Lagarde à Bercy, chargé donc de mener les négociations pour le compte du Gouvernement. 

Si c’est l’ex « vice-président de France Télévisions » qui conduit aux destinées de Presstalis laissé en situation de quasi faillite par son « ex président directeur général actuel président de France Télévisions », tout devrait aller pour le mieux…On est finalement en pays de connaissances !!! 

Rappelons toutefois les propos de François Fillon, le Premier Ministre de l’époque, alors obligé de mettre la main à la poche et de piocher dans celles des contribuables donc, qui se disait « particulièrement  inquiet » sur la situation de Presstalis (ex-NMPP) dont le directeur général, Rémy Pflimlin, était en partance pour France Télévisions: « Plus de trésorerie...une société en état de dépôt de bilan virtuel...des fonds négatifs qui s’élèvent alors pour 2009 à 70 millions d’euros, la moitié étant directement imputée aux NMPP, l’autre à Transport Presse (structure juridique spécialisée dans les arrangements de barème des quotidiens.) »…une entreprise qui même pour sa banque refusant le moindre prêt «ne possédait aucune visibilité avec des perspectives pour 2010, demeurent particulièrement inquiétantes. »  

Pourtant l’ex président directeur général de Presstalis, Rémy Pflimlin, allait être nommé par Nicolas Sarkozy à France Télévisions laissant l'entreprise qu’il quittait dans une situation financière de quasi faillite et qualifiée de "plus que préoccupante" nécessitant "une augmentation de capital proposée, par un apport de chaque éditeur à hauteur de 1% de son volume d'affaires annuel, soit près de 17,5 millions d'euros...somme qui servirait de capital de départ à la nouvelle structure."...
Le blog de la CGC Médias a sur le sujet, ces deux dernières années, publié de nombreux articles ; l’un des tout derniers intitulé: « France Télévisions en voie de Presstalisation ?! » .  
C’est à ce titre que le cabinet de conseil Mazars avec Marc Schwartz « ex Vice President chez France Télévisions », a remis vendredi dernier son rapport adressé au Conseil supérieur des messageries de presse (CSMP) [l'autorité chargée de garantir le pluralisme de la presse] sur comment rétablir des conditions équitables de concurrence sur le marché avec comme objectif pour l’entreprise au bord du dépôt de bilan « trouver un moyen de partager de façon équilibrée le surcoût lié à la distribution de la presse quotidienne, surcoût qui n'incombe, en amont de la chaîne de distribution, qu'à Presstalis, et non à son concurrent des Messageries lyonnaises de presse (MLP) » !!
Certains diront « Tout ça, c’est du passé c’était en 2010 ! » Ah bon !
Nous sommes certes en 2012 mais Presstalis est toujours comme l’avait laissé Pflimlin deux ans plus tôt…Il est curieux que, l’Élysée  ait choisi, à l’été 2010, celui qui en 4 ans (depuis 2006) allait amener Presstalis au bord du gouffre et le contribuable à payer la note.
L’histoire serait-elle un éternel recommencement ? 
Les termes employés par François Fillon pour Presstalis, ne sont-ils pas, aujourd’hui, exactement les mêmes quec eux qui décrivent la situation de France télévisions?????? 
- « Plus de trésorerie (Pflimlin a siphonné à FTV quasiment 130M€ sur les quelques 200M€ de la trésorerie)
- des fonds négatifs (France Télévisions plombée par une perte d'exploitation de - 41,4M€ en 2011 qui dépassera probablement les -100 M€ en 2012),

« Gouverner, c'est prévoir » cette citation au combien célèbre du journaliste Émile de Girardin, prend ici et une fois encore TOUT SON SENS… 

L’Élysée, le Gouvernement, les Tutelles ne pourront pas dire, s’agissant de France Télévisions, qu’ils ne savaient pas ou bien qu’ils n’avaient pas prévu !

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