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mardi 25 septembre 2012

Rémy Pflimlin l’irresponsable ACCUSE... mais faites-le taire !



Rémy Pflimlin l’irresponsable ACCUSE...mais faites-le taire !                                    

Dans le registre « Ni responsable, ni coupable », Pflimlin avec sa communication aux salariés (l’intégralité en fin de post) atteint des sommets d’ignominie.

Non content de se défausser tout au long du texte  et d’accuser les uns et les autres sans jamais se remette en cause, il ose écrire à l’adresse des salariés inquiets qu’il veut licencier – ça ne s’invente pas - « pas question d’engager des licenciements non volontaires » !

Comme si des « licenciements étaient volontaires » !!!!!! Quel mépris du personnel, de ses femmes et hommes qui sont depuis des années, bien avant sa nomination et celle de ses prédécesseurs, le moteur de l’entreprise.
Lui et son équipe comme il se plait à le rappeler dans le texte (il se sent surement moins seul) qui ont recruté quelques 800 nouveaux venus souvent sur des postes avec des titres à rallonge (violant ainsi les principes du COM sur lesquels il s’était pourtant engagé), ont fait exploser les ETP (Équivalents Temps Plein) et ont multiplié de façon indécente l’ensemble des charges.

Ce énième et consternant message adressé aux collaborateurs de France Télévisions, où Pflimlin accuse en filigrane le Gouvernement donc les Tutelles, de la catastrophe industrielle dont il est pourtant l’artisan depuis deux ans après avoir succédé à Carolis (devenu son salarié entre temps) qui en était lui l’instigateur, ne représente qu’un des derniers soubresauts de celui qui n’est plus en capacité de mystifier qui que ce soit.

Contrairement à ce que martèle Pflimlin, ici et là, sur le « fonctionnement de l’entreprise » qui serait selon lui « sur les rails » - ce qui est totalement faux et à cent mille lieues de la réalité -  France Télévisions est au bel et bien fond du trou.

A qui la faute ? Pas à l’intéressé bien entendu !!!!  Lui n’y serait pour rien…il ne ferait qu’appliquer les consignes de l’actionnaire qui fait soi-disant peser sur sa tête « une insoutenable pression ».

Pflimlin fait du Zola, Il ACCUSE : « Le projet de loi de finances pour 2013 sera bientôt rendu public par le Gouvernement avant d’être soumis au Parlement début octobre. Les moyens dont bénéficiera France Télévisions pour poursuivre ses missions de service public seront débattus dans ce cadre. Comme l’ensemble du secteur public, France Télévisions sera invitée à participer au redressement des finances publiques. »

François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Jérôme Cahuzac et Aurélie Filippetti auraient donc demandé, entre autres, à Pflimlin de «participer au redressement des finances publiques.» !!!!

Et Pflimlin de prévenir tout ce monde là. Il n’est pas question de faire n’importe quoi – ça lui va bien – attention écrit-il, « la condition de cette participation c’est qu’elle soit cohérente, sinon elle n’est bien évidemment pas légitime».

François Hollande, Jean-Marc Ayrault, Jérôme Cahuzac et Aurélie Filippetti pourraient donc manquer de cohérence dans leurs choix ?! «participer au redressement des finances publiques» oui mais « à condition pour que cela soit légitime, d’être en cohérence  avec les missions confiées à la télévision publique et respectueuse de la capacité de ses personnels de les mener à bien ».

Quelle leçon donnée au Chef de l'État, au Premier ministre et aux ministres du Gouvernement !!! C’est quand même incroyable, ces gens qui imposent à Pflimlin tant de choses pas toujours cohérentes contre lesquels il dit «se battre sans relâche» pour les faire passer !!!!
Et d’impliquer encore un peu plus l’actionnaire: « C’est ce pour quoi, avec mon équipe, nous nous sommes battus sans relâche, à l’occasion des nombreux échanges avec le Gouvernement au cours des dernières semaines».

Pflimlin qui s’est engagé sur 425 M€ de recettes publicitaires dans le COM qu’il a signé avec l'État sans que « Philippe Santini directeur général de France Télévisions Publicité  (viré par Pflimlin) n’ait été consulté, contrairement à l’usage, sur les prévisions de recettes publicitaires prévues au COM » comme l’écrit Madame Martinel députée rapporteur, page 20 de son rapport parlementaire, ne manque quand même pas d’air de faire porter maintenant le chapeau au Gouvernement et à l’Assemblée.

Lorsque Pflimlin indique dans son communiqué aux salariés, « Les derniers arbitrages gouvernementaux ne sont pas encore connus mais les indications disponibles, dans une conjoncture publicitaire très dégradée, conduisent à anticiper en toute hypothèse une diminution très importante des ressources de France Télévisions. », il prend les lecteurs pour des billes.

Des sommets sont franchis lorsque Pflimlin écrit encore: « Nous aurons donc à rechercher des économies substantielles par la maîtrise et parfois la réduction de nos coûts de fonctionnement comme de ceux de nos programmes. Si cette évolution nous conduit à réexaminer l’adéquation de nos objectifs et de nos moyens, dans le cadre d’une révision de notre COM, la préservation du cœur de nos missions de service public est et restera ma priorité. »

Et de se faire passer au passage pour un pseudo « réformateur » face aux rétrogrades de tout poil : « la modernisation de notre entreprise et son adaptation à l’évolution de son environnement sont plus que jamais nécessaires. Refuser le changement, s’opposer à cette adaptation de France Télévisions ne conduirait au contraire qu’à son affaiblissement. »
 
Quelle pitoyable démonstration d’irresponsabilité… « L’importante diminution des ressources de France Télévisions qui nous conduit à réexaminer le COM, nous pousse à anticiper les efforts que nous aurons à réaliser pour adapter nos coûts de fonctionnement aux ressources dont nous disposerons qui pourront également nous conduire à prolonger le plan de départ volontaire actuel qui doit s’arrêter en 2012, voire à en aménager les modalités et le périmètre, au-delà de ce que prévoit le COM actuel. Mais il n’est en tout état de cause pas question d’engager des licenciements non volontaires. »

Le pompon, c’est que Pflimlin va aller raconter ses sornettes, ce mardi 25 septembre 2012, « cet après-midi lors de son audition à l'Assemblée Nationale pour rendre compte de l'exécution en 2011 de notre Contrat d'Objectifs et de Moyens. ».

C’est assez rassurant de constater qu’il n’y a effectivement pas que des salariés, des média, des Tutelles, du Gouvernement et de l’actionnaire dont il se moque !

 Ci-après le texte accusateur des plus hallucinants.

Message du Président aux collaborateurs de France Télévisions

Le projet de loi de finances pour 2013 sera bientôt rendu public par le Gouvernement avant d’être soumis au Parlement début octobre. Les moyens dont bénéficiera France Télévisions pour poursuivre ses missions de service public seront débattus dans ce cadre.

Comme l’ensemble du secteur public, France Télévisions sera invitée à participer au redressement des finances publiques. Cette participation est légitime, à condition d’être cohérente avec les missions confiées à la télévision publique et respectueuse de la capacité de ses personnels de les mener à bien. C’est ce pour quoi, avec mon équipe, nous nous sommes battus sans relâche, à l’occasion des nombreux échanges avec le Gouvernement au cours des dernières semaines.

Si les derniers arbitrages gouvernementaux ne sont pas encore connus, les indications disponibles, dans une conjoncture publicitaire très dégradée, conduisent à anticiper en toute hypothèse une diminution très importante des ressources de France Télévisions.

Nous aurons donc à rechercher des économies substantielles par la maîtrise et parfois la réduction de nos coûts de fonctionnement comme de ceux de nos programmes. Si cette évolution nous conduit à réexaminer l’adéquation de nos objectifs et de nos moyens, dans le cadre d’une révision de notre COM, la préservation du cœur de nos missions de service public est et restera ma priorité.

Dans un tel contexte, auquel il faut ajouter l’éclatement de l’offre, la création de nouvelles chaînes comme le développement de nouvelles formes de concurrence, la modernisation de notre entreprise et son adaptation à l’évolution de son environnement sont plus que jamais nécessaires.

Refuser le changement, s’opposer à cette adaptation de France Télévisions ne conduirait au contraire qu’à son affaiblissement. Ces deux dernières années m’ont renforcé dans les convictions que j’ai exprimées à mon arrivée : il nous faut amplifier la différenciation de l’identité de nos chaînes, conforter la mission première de l’information du service public dans notre démocratie, poursuivre sans relâche l'établissement de notre place éminente en numérique, achever la mise en place de l’entreprise commune et l’harmonisation des statuts de ses collaborateurs.
Vie de l’entreprise
Je voudrais m’attarder quelques instants sur certaines questions qui font l’objet de nombreuses interrogations et de beaucoup de débats.

L’évolution de nos rédactions nationales, tout d’abord. Nous souhaitons adapter leur organisation pour renforcer la pertinence et la puissance de nos offres d’information. Nous voulons renforcer durablement la première rédaction de France, au service d’éditions nationales adossées aux chaînes.

Nous souhaitons renforcer l’identité et la singularité de ces éditions, tant celles de France 3 qui ont prouvé leur légitimité et ont progressé en audience depuis deux ans, que celles de France 2 dont les succès ont été également unanimement salués.

Nous nous sommes donné du temps pour mettre en œuvre ces évolutions. Un groupe de travail a été constitué pour les préparer. Les collaborateurs des rédactions, journalistes et non journalistes, y seront associés. Les rédactions devront évidemment participer comme toutes les entités de France Télévisions aux efforts d’économie et de maîtrise de l’emploi. Mais ce n’est pas l’objet de ce grand projet qui aurait d'ailleurs été présenté au CCE dès le mois de juin dernier si son bureau avait accepté de le mettre à l’ordre du jour.

Non, notre ambition est bien de poursuivre l'adaptation de notre organisation pour pérenniser et développer notre prééminence de premier producteur et diffuseur d’information en France.

Concernant plus particulièrement France 3, qui fait l’objet de conjectures dans le contexte économique qui est le nôtre, j'ai eu l'occasion de dire publiquement la semaine dernière et je le réaffirme : France 3 n'est pas un problème, comme on a pu l’entendre, mais bien un atout pour le service public.

Sa mission essentielle de proximité est fondamentale pour la nation, et la fidélité des téléspectateurs à ses programmes, notamment à ses éditions régionales et nationales d'information, est la preuve du rôle majeur que joue cette chaîne dans le lien social français.

Aujourd'hui, sans doute devons-nous nous organiser autrement, en fonction d'objectifs que nous discutons avec les pouvoirs publics. Mais personne ne pourra contester que France 3 est un élément déterminant de la politique audiovisuelle de notre pays. J'aurai l'occasion de le réaffirmer dès cet après-midi lors de mon audition à l'Assemblée Nationale pour rendre compte de l'exécution en 2011 de notre Contrat d'Objectifs et de Moyens.

Concernant les perspectives d’emploi, je voudrais également lever le doute sur des interrogations entretenues par un discours excessivement alarmiste. Si les mots de plan social ont été utilisés, je n’en suis pas à l’origine. J’ai, pour ma part, indiqué aux élus du Comité Central d’Entreprise qu’il n’était pas envisagé de mettre en œuvre des départs contraints. Les efforts que nous aurons à réaliser pour adapter nos coûts de fonctionnement aux ressources dont nous disposerons, pourront nous conduire à prolonger le plan de départ volontaire actuel qui doit s’arrêter en 2012, voire à en aménager les modalités et le périmètre, au-delà de ce que prévoit le COM actuel. Mais il n’est en tout état de cause pas question d’engager des licenciements non volontaires.

Quelques mots enfin sur nos accords collectifs.
Nous approchons d’une échéance importante puisqu’une décision de justice a fait du 8 octobre l’échéance des négociations pour les personnels techniques et administratifs. A la demande des organisations syndicales, nous avons accepté d’aménager le calendrier des discussions et de ne maintenir le terme du 8 octobre que pour les thèmes essentiels des classifications et des rémunérations. Pour ces deux thèmes, en effet, le respect de l’échéance conditionne la possibilité de mettre en œuvre les repositionnements et l’harmonisation salariale avec une rétroactivité au 1er janvier 2012.

La présentation des mesures envisagées dans le projet d’accord fera l’objet d’une prochaine communication à l’ensemble des collaborateurs. D’ores et déjà, je vous indique que les nouvelles dispositions permettront une meilleure reconnaissance de l’expertise professionnelle et de la qualité du travail tout en garantissant une évolution salariale tout au long de la carrière au sein de notre entreprise.

Au moment où une nouvelle loi sur l’audiovisuel est en cours d’élaboration, où des décisions importantes vont être débattues concernant nos financements et donc nos objectifs, et dans un contexte de profonde mutation, je voudrais vous dire que vous pouvez compter sur mon engagement résolu, avec mon équipe, dans cette étape importante de la vie de France Télévisions pour poursuivre nos évolutions stratégiques et assurer ainsi la défense de notre entreprise, de ses missions de service public et de ses collaborateurs.

Rémy Pflimlin

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