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jeudi 15 novembre 2012

Jusqu’à quand le Gouvernement et le Chef l’État vont-ils tolérer de se faire pointer du doigt et d’être rendu responsable de tous les maux par Pflimlin la fausse victime qui manie chantage et menaces au quotidien ?

Jusqu’à quand le Gouvernement et le Chef l’État vont-ils tolérer de se faire pointer du doigt et d’être rendu responsable de tous les maux par Pflimlin la fausse victime qui manie chantage et menaces au quotidien ?

Dans un article signé Marie de Vergès paru dans « Le Monde.fr » du 13/11/12 et intitulé : «France Télévisions : la réduction de la masse salariale au centre des débats», on penserait presque que la journaliste tente de faire passer Pflimlin pour une victime ! «  La direction du groupe public ne cesse d’alerter les pouvoirs publics sur les "dommages" que risque d'occasionner la diète qui lui est imposée. Ce, alors même que France Télévisions est confrontée à une chute de ses ressources publicitaires évaluées à plus de 60 millions d'euros. »
Pour un peu, le lecteur pourrait croire à un mauvais conte où :
- l’État serait le grand méchant loup,
- Martine Martinel serait la vilaine fée qui se serait penché un peu trop près sur le berceau de la télé publique
- et Pflimlin serait le vilain petit canard qui subirait brimades et injustices…
IL N’EN N’EST RIEN bien évidemment…C’est même tout le contraire.
Pflimlin est en réalité le grand responsable de la chienlit qui règne à France Télévisions.

En sermonnant, pilonnant, en accusant et en menaçant les pouvoirs publics au quotidien par voie de Presse, il essaie de jouer les victimes en pointant du doigt le « coupable » idéal: l’État qu’il prend ainsi en otage sous le mensonger prétexte qu’il serait « le seul rempart » contre lui !

C’est minable d’aller impliquer ainsi fallacieusement l’actionnaire sur les soi-disant  « conséquences de cette austérité » comme Pflimlin le fait et avait déjà tenté de le faire, devant le Sénat le 24 octobre dernier en le faisant passer pour l’infâme responsable de tout ceci qu’on va jusqu’à menacer s’il n’allonge pas plus de pèze :"Ce sont bien plus de rediffusions, c'est la question de notre place en régions et en outre-mer, ce sont moins d'investissements dans la création, ce sont des conséquences sévères sur l’emploi à France Télévisions et dans les secteurs qui vivent des commandes de l'entreprise…".
Lamentable.
En coulisses Pflimlin n’a pas de mots assez violents contre la très sérieuse députée PS Martine Martinel particulièrement soucieuse de l’utilisation des deniers publics et « auteure » de plusieurs rapports sur l'audiovisuel public où dans le dernier en date, elle constatait notamment "un pilotage insatisfaisant des effectifs qui n’ont cessé de croître",  avec Pflmlin. (voir la dépêche AFP en fin de post)
A l’arrivée de Pflimlin les ETP étaient de 10.300 pour une masse salariale de 848M€.
Deux ans plus tard, ils ont fait un bon à quasiment 10.581 et une masse salariale de 931M€…chiffre qui devrait encore augmenter et passer à 10.757 en 2013 pour atteindre une masse salariale de 945 M€ que Pflimlin a fait passer à quasiment d’1 milliard d’euros pour le groupe France Télévisions fin 2012
Voyez le tableau ci-dessous.

Martine Martinel notait, entre autres, que le plans de départ mis en place par l'entreprise, sous Carolis avait " coûté 58 millions d'euros sans impact sur les effectifs". au lieu de faire les économies annoncés aux Tutelles.
Pflimlin peut bien expliquer à qui veut encore l’entendre (il n’y a quasiment plus personne) que Martine Martinel raconte n’importe quoi et que les recrutements dont elle parle étaient bien compris dans la masse salariale, sont des régularisations et non des embauches, c’est faux et archi faux. C’est Martine Martinel qui dit la vérité et c’est même Ajdari le financier de Pflimlin qui le confirmait avec ses 650 départs dans son interview encore au quotidien «Le Monde » le 6 décembre 2011.
En parfaite cohérence avec « La Lettre A » du 19/10/12 qui indiquait : « Conduire un plan de départs volontaires tout en faisant bondir la masse salariale: c'est la curieuse équation tenue ces deux dernières années par le PDG de France Télévisions, Rémy Pflimlin. Selon un document Interne, le plan social mené en 2011 et 2012 aura touché 650 postes à la fin de l'année. Mais dans le même temps, les effectifs de France Télévisions, auront crû de 10.292 à 10.581 équivalents temps plein (ETP). Loin de la "stabilisation" annoncée l’an passe par Martin Ajdari, le DG délégué à la gestion, dans le cadre du contrat d'objectifs et de Moyens (COM) conclu avec l’État.
Le plus étonnant réside dans l’explosion de la masse salariale, passée de 863 à 931 millions d'euros en deux ans. Explication vraisemblable, la direction de France Télévisions a surtout recruté des directeurs, en marge du plan social. II apparait ainsi que le coût salarial moyen (annuel) bondit de 83.800€ à 88.000 €. Au total, le surcoût de la masse salariale de 2010 à 2013 atteindrait 97,2 millions d’euros. Soit à peu près le montant de l’économie réalisée par le groupe sur les coûts  de diffusion liés à la fin de l'analogique. Elle aura donc été vite mangée. »


Pflimlin le Pinocchio du PAF raconte donc des craques alors que Martine Martinel et « La Lettre A » disent vrai. 

Passer de 10.292 en 2010 à 10.757 fin 2012, soit 465 de delta en plus en ayant perdu quelques 650 emplois au passage (dixit Ajdari donc), ça veut dire que ce  "delta" n’étaient donc pas dans la masse salariale, sinon pourquoi aurait-elle explosé ?!et qu'avec quasiment 11.000  ETP au global au niveau du groupe Pflimlin a recruté autant comme autant en créant plus de 1.100 emplois.

Faire fuiter ensuite de pseudos infos sur les 500 licenciements d’un plan social comme l’écrit donc « Le Monde » et qui pourraient "très probablement s’élargir selon une source proche de la direction"  en doublant pour atteindre 1.000 départs, chiffre donné hier par une dépêche  « AFP » mais aussi dans « Le Figaro », c’est pitoyable.
Le Chef l’État, le Gouvernement, les Tutelles, les Chambres ne peuvent tolérer plus longtemps d’être traînés dans le boue et d’être rendus responsables de maux à venir mais surtout passés dont Pflimlin, la fausse victime, est absolument responsable.

Voici la dépêche AFP mentionnant des extraits du dernier rapport Martinel:
« Un rapport parlementaire sur l'audiovisuel public, publié mercredi, dénonce "des efforts de gestion insuffisants" chez France Télévisions et le "bilan financier désastreux" des plans de départs  volontaires lancés au sein du groupe entre 2009 et 2012.
Son rapporteur, la députée PS Martine Martinel, tacle aussi l’État, qui "ne  sait pas ce qu'il attend du groupe. Il ne cesse de multiplier ses missions, tout en lui demandant de réaliser des économies. Il lui demande de se défaire de la contrainte de l'audience tout en exigeant de ses programmes qu'ils fédèrent le plus large public".
Ce rapport sur les crédits en faveur de l'audiovisuel public en 2013 a été adopté mercredi en commission des Affaires culturelles pour avis. Une large place y est consacrée à France Télévisions. La députée se montre tout particulièrement critique quant à la gestion du groupe public, qui emploie 10.000 personnes.
"Si le pilotage d'une entreprise totalement dépourvue de visibilité sur ses ressources et ses missions ne saurait être une tâche aisée, force est de  constater que la direction du groupe n'a pas fait les efforts de gestion auxquels elle s'est engagée", constate Mme Martinel.
Les effectifs ont augmenté de 1,8% en 2011, selon le rapport, alors que le  groupe s'était engagé à une stabilité en 2011 et 2012, puis à une "inflexion"  de 5% entre 2013 et 2015.
Rémy Pflimlin, président de France Télévisions, a réaffirmé mercredi devant  le Sénat que la réduction des effectifs pourrait aller au-delà de 5% dès 2013,  en raison d'une baisse des dotations publiques.
"Au cours des premiers mois de 2012, l'augmentation des effectifs s'est  poursuivie à France Télévisions" tant en terme de permanents que non permanents, "ce qui traduit un pilotage insatisfaisant des effectifs même si le calendrier électoral a pu engendrer ponctuellement un surcroît d'activité", selon le rapport.
"Il est paradoxal de constater une augmentation globale des effectifs alors  que la mise en place de l'entreprise unique et le dispositif de départ volontaire à la retraite (2009-2012) auraient dû conduire à une diminution de ces derniers", relève-t-il.
Martine Martinel se montre encore plus sévère avec Patrick de Carolis, le prédécesseur de M. Pflimlin, dont le plan de départ à la retraite sur la période 2009-2012 aura coûté "58 millions d'euros sans impact sur les effectifs". Pour elle, le bilan de ce plan est "financièrement désastreux".
La mise en place de l'entreprise unique, voulue par Nicolas Sarkozy et mise en place par M. de Carolis, est "une erreur", selon ce rapport.
France 2, France 3, France 4, France 5 et France Ô sont réunies au sein d'une entreprise unique depuis la loi du 5 mars 2009 réformant l'audiovisuel public: or cette nouvelle structure "n'a permis de dégager aucune économie et les effectifs ont continué d'augmenter", affirme le document. »...

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