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lundi 12 novembre 2012

Tout prouve que Pflimlin a menti et que Martine Martinel dans ses différents rapports a vu juste…La chute programmée de France Télévisons était connue depuis des mois.

Tout prouve que Pflimlin a menti et que Martine Martinel dans ses différents rapports a vu juste…La chute programmée de France Télévisons était connue depuis des mois.
 
Le 9 janvier 2012 – il y a presque 1 an à présent -  le blog CGC Média dans un article intitulé : « Rémy Pflimlin prend les administrateurs de l’État pour des truffes et les élus de France Télé pour des moins que rien. » révélait les conclusions de l’étude réalisée en 2011 par le cabinet de conseil « Analysys Mason » qui prévoyait bel et bien un effondrement des recettes publicitaires d'ici 2015 dont Pflimlin se serait bien passé.
 
«Les Échos» écrivaient également en janvier de la même année « France Télévisions Publicité termine 2011 avec 422 millions d'euros de recettes, légèrement en-dessous des 425 millions prévus dans le Contrat d'Objectifs et de Moyens (COM) qui définit la stratégie du groupe pour les quatre ans à venir et qui a été adopté au Parlement à l'automne. [2011 donc] Mais les prévisions faites dans le COM, qui tablent sur une hausse des recettes de 425 millions d'euros en 2012, un chiffre confirmé jeudi à l'issue d'un conseil d'administration, à 450 millions en 2015, posent de sérieuses questions ».
Aujourd’hui Renaud Revel dans un article publié sur l’Express.fr : « France Télévisions: des recettes publicitaires en chute libre à l'horizon 2015 » fait référence, lui aussi, à ce « rapport confidentiel commandé par la Direction des Médias et des industries culturelles du ministère de la Culture et de la Communication, ainsi que par France Télévisions, rapport réalisé par une société d'études indépendante, Analysys Mason qui dresse un constat alarmant des perspectives de recettes publicitaires pour le groupe présidé par Rémy Pflimlin, à l'horizon 2015 ».
Il ajoute « Ce sont là, des perspectives sombres que trace l'étude en question. Des chiffres d'autant plus inquiétants que selon les experts les investissements publicitaires globaux à la télévision devraient croitre à l'horizon 2015: 3, 942 milliards d'euros, contre 3,761 milliards aujourd'hui. Et quand on examine, chaîne par chaîne, la dégradation des recettes pub de France Télés sur les trois années qui viennent, c'est France 2 qui semble de loin la plus exposée : avec 239 millions de recettes en 2011, la chaîne se voit créditer, dans cette enquête, d'un portefeuille publicitaire de 187 millions d'euros, en 2015 ! Quant à France 3, ses 136 millions de recettes publicitaires, en 2011, deviennent 102 millions en 2015. »
Renaud Revel écrit encore « Transmise à Aurélie Filipetti et aux différents cabinets, de l'Elysée à Matignon, cette étude, menée entre le 6 juin et le 24 juin dernier, met d'abord en lueur les très importantes divergences d'analyses entre les équipes de la régie publicitaire de France Télévisions (FTP) et la direction de France Télés ; tandis que Rémy Pflimlin et son staff tablent sur des recettes en légère croissance, à 445 millions d'euros en 2015, (dont 20 millions de recettes internet), les équipes de France Télévision Publicité prévoient des recettes de l'ordre de 332 millions d'euros, à ce même horizon. On le sait aujourd'hui, ce décalage et ces divergences d'analyses sont à l’origine du limogeage express cet été de l'ancien patron de la régie publicitaire de France Télés, Philippe Santini ».
Il est à l’évidence question de la même étude réalisée par la société d'études indépendante, Analysys Mason (que « Les Echos » et le blog CGC Médias révélaient de concert dès janvier 2011 et que cite l’Express) qui prouve que Pflimlin dans ses perspectives de recettes publicitaires irréalisables pour le groupe a raconté des craques à l’actionnaire en toute connaissance de cause afin qu’il signât le COM ….ce que Martine Martinel députée rapporteur de la commission des affaires culturelles de l’éducation sur le projet de loi de finances pour 2012, dénonçait dans l’avis qu’elle a rendu sous la référence n° 3806 dans le cadre des auditions de Pflimlin et ses troupes, à l’Assemblée Nationale courant octobre 2011.
Martine Martinel - à qui il faut rendre hommage pour son analyse et son travail méticuleux - qui lui valent aujourd’hui les foudres de l’équipe dirigeante de France Télé écrivait, notamment dans son rapport page 19 et 20 de son rapport : c) Un nouveau COM bâti sur une trajectoire financière insincère et hypocrite...
« Le nouveau président de France Télévisions, qui a pris ses fonctions à la fin août 2010, a demandé à bénéficier de la possibilité de négocier un nouveau COM pour la durée de son mandat, soit jusqu’en 2015, en exprimant le souhait d’une visibilité suffisante sur l’évolution du financement du groupe. Il convient d’abord de souligner que les documents fournis à l’appui du COM sont difficilement exploitables voire inexploitables en raison de l’absence de chiffrage précis et détaillé du plan d’affaires (ce dernier, qui explicite 5 années de financement d’un groupe financé à hauteur de plus de 2,5 milliards par des deniers publics, tient en un maigre tableau) mais aussi de l’imprécision des différents indicateurs…. De plus, il convient de constater que la régie publicitaire de France Télévisions n’a pas été consultée sur les prévisions de recettes publicitaires, contrairement à l’usage, comme a indiqué M. Philippe Santini, directeur général de ladite régie.» (viré par Pflimlin depuis)

Lorsque l’Express indique encore avec force détails que les Tutelles savaient « Transmise à Aurélie Filippetti et aux différents cabinets, de l'Elysée à Matignon, cette étude des experts d'Analysys et Mason qui ont donc expertisé les comptes de France Télévisions et réalisé une projection de recettes à l'horizon des trois années qui viennent, non seulement met d'abord en lumière les très importantes divergences d'analyses entre les équipes de la régie publicitaire de France Télévisions (FTP) et la direction de France Télé mais surtout aboutit à des recettes pub de l'ordre de 382 millions d'euros en 2015, contre 447 millions d'euros en 2011», il emboîte le pas de Martine Martinel digne représentante de la Nation, soucieuse - on le serait à moins - de l’utilisation des fonds publics.
 
Enfin et pour être le plus complet possible, avec une telle étude qui démontre que ce ne seront pas 150M€ (2€+2€+2€) d’efforts fiscaux demandés aux français dans le cadre de l’augmentation de  la redevance engloutis par avance sans le moindre effet, qui feront que France Télé stoppera sa chute vertigineuse !!!!

Pflimlin a banané l’actionnaire…il ne lui suffira pas d’évoquer, à présent, le contexte ou la conjoncture pour être cru et de d'affirmer que c'est "général"!  
Le patron de M6 Nicolas de Tavernost a d’aileurs tenu à pousser un cri d'alarme sur l'avenir de la télévision en France et réuni une dizaine de journalistes pour dénoncer les « contre-vérités » qui circulent sur le marché de la télévision, à savoir que: « Le marché publicitaire ne progresse pas en fonction du nombre de chaînes. Tous ceux qui le disent se trompent» ou encore « le marché publicitaire est passé de 3,495 milliards d'euros en 2006 à 3,496 milliards en 2011 (chiffres M6), alors même que l'offre de chaînes a été multipliée par trois avec la télévision numérique terrestre » et cerise sur le gâteau que « Le marché n'a tenu que grâce à la suppression de la publicité après 20h sur le service public. Sans cette décision, des chaînes auraient fait faillite...En clair, ne pouvant plus aller sur France Télévisions après 20 heures, les annonceurs publicitaires se sont rabattus sur les nouvelles chaînes de la TNT». 
Et ce n’est pas avec l’arrivée des 6 nouvelles chaînes de la TNT  (qui seront lancées le 12 décembre) que la marché va s’améliorer. « Le marché de la télévision qui n'a pas les moyens de financer 25 chaînes, va connaître un problème de même ampleur que celui des télécommunications. (...) Il y aura des licenciements, des plans sociaux et les chaînes auront du mal à financer la production » dit Nicolas de Tavernost. «Il va inévitablement baisser avec approximativement 3,3 milliards pour 2012 et de 3,15 milliards pour 2013.»
 
Que faut-il encore aux Tutelles,  aux différents cabinets, de l’Élysée à Matignon, en possession de cette étude de Analysys Mason  en plus de 2 derniers rapports Martinel pour arrêter immédiatement les frais et stopper net Pflimlin et sa garde rapprochée qui plongent l’entreprise dans le chaos et la coulent jour après jour avec de - 200 à - 400 millions de manque encore en 2012 multipliés très possiblement par 2 entre - 400 et  - 800 millions au global en 2013.

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