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lundi 19 novembre 2012

Un patchwork d’une vingtaine de signataires (*) cartonne Pflimlin au travers d’une tribune dans « Le Monde » du 16 novembre !

Un patchwork d’une vingtaine de signataires (*) cartonne Pflimlin au travers d’une tribune dans « Le Monde » du 16 novembre !
 
Le blog CGC a lu et relu la tribune publiée par « Le Monde » du 16 novembre dernier intitulée : « Une réforme en profondeur de l'audiovisuel doit être menée » pour être sûr de ne pas s’être trompé sur ce qui y était écrit.

Cette tribune coécrite (par ordre alphabétique) par 5 corédacteurs donc : Dominique Besnehard (producteur); Michèle Cotta (journaliste et ex dégé(e) de France 2); Annie Duperey (comédienne); Dan Franck (écrivain) et Serge Moati (réalisateur) auxquels il faut ajouter une quinzaine de cosignataires (voir liste en bas de page), entre autre Patricia Boutinard Rouelle, ex  directrice de l'unité documentaires de France Télévisions qui depuis son éviction (et le gros chèque qui allait avec) continue de travailler régulièrement pour le groupe, cartonne bel et bien Pflimlin alors que ce n’était  sûrement pas l’intention initiale.

C’est quand même fort de café que des anciens de France Télévisions et ceux qui y travaillent encore comme Serge Moati notamment, donnent des conseils à François Hollande sur « la nouvelle réforme annoncée de l'audiovisuel public qu’ils jugent indispensable mais d’une toute une tout autre ampleur que le seul changement du mode de désignation des dirigeants de l'audiovisuel public, dont France Télévisions, loin d'être primordiale ».

Le Chef de l’État François Hollande appréciera certainement ce genre de conseils venant, soit dit en passant, de ceux qui à la quasi unanimité criait au « viol » de la démocratie avec « ce  mode de désignation des dirigeants de l'audiovisuel public, dont France Télévisions [par le Président de la République] » qu’ils jugent « loin d'être primordiale »   à présent !!!!!

Analyse : 

Il convient de citer in extenso les phrases employées pour le vérifier.  L’article commence ainsi : « Si critiquable que soit le mode de désignation mis en place en 2009, on ne peut prétendre que l'état actuel de crise d'identité, de fonctionnement et de financement de France Télévisions lui soit imputable… ».

Autrement dit « Le mode de désignation mis en place en 2009 [par Nicolas Sarkozy faisant que c’est le Chef de l’Etat qui nomme les pédégés de France Télé et Radio France], si critiquable qu’il soit, n’est pas la raison de l'état actuel de crise d'identité, de fonctionnement et de financement de France Télévisions » !!!!  

Effectivement, s’il ne fallait parler que de la « crise de fonctionnement de France Télévisions » , ce que beaucoup qualifient de « foutoir permanent »,  « désorganisation sans nom », « chienlit », « usine à gaz », « naufrage du Titanic » , « catastrophe industrielle », etc…elle est bien le fait de Pflimlin qui est là depuis l’été 2010 et de personne d’autre.

Lorsque les co-rédacteurs de la tribune écrivent : « Il faut organiser la transition dynamique de la lourde machine repliée sur elle-même qu'est devenue France Télévisions », de qui parlent-ils ? Ils parlent bien de Pflimlin. Si depuis juillet 2010 « France Télévisions  est devenue la lourde machine repliée sur elle-même qu'elle set aujourd’hui», ce n’est pas la faute du saint Esprit mais totalement de celui qui nommé par Sarkozy s’était fallacieusement  engagé à mettre l’entreprise sur les rails…On a vu le résultat avec Presstalis.

Quant à  « l'actuelle crise d'identité » [le mot actuel trouve ici tout  son sens] elle n’est pas non plus le fruit du hasard…Elle est également le fait de Pflimlin et de se lieutenant depuis l’été 2010.

Oui, « la situation de l'audiovisuel public français justifie une analyse approfondie, et une action urgente des pouvoirs publics » comme il est dit dans la tribune mais pas en cette période de crise grave économico-financière que connait le Pays, en demandant aux contribuables français de tirer un trait sur la gestion désastreuse de Pflimlin qui a fini de conduire l’entreprise  dans le mur et l’y enfonce chaque jour un peu plus profondément et de mettre la main au porte-monnaie (après le 5% d’augmentation de la redevance passant de 125€ à 131 €) en invoquant « la situation de sous-financement chronique » !!!!

Cette tribune presque indécente dans le contexte actuel et un tantinet opportuniste – une fois l’énumération des différentes loi sur l’Audiovisuel depuis 1986 faite – à part préconiser un nouveau cadre législatif donc (ce que François Hollande candidat à la Présidence de la République avait annoncé dans son programme et réaffirmé une fois élu) n’apporte rien ! 

Les domaines de « prédilection » qu’il faudrait « remettre en cause » avec « des mesures d'urgence qui doivent être prises pour que la télévision publique assure sa double mission : apporter à nos concitoyens les moyens d'une meilleure appréhension du monde et être le premier moteur dans l’industrie de programmes comme dans la constitution d'un patrimoine audiovisuel à l'ère numérique. », ça ne parle justement pas au téléspectateur et encore moins à la vache à lait qu’il a tendance à devenir !

Oui, il faut repenser France Télévisions, c’est certain, à commencer par la somme invraisemblable de ses dysfonctionnements. Martine Martinel entre autres, a dressé sur 3 rapports parlementaires, la photographie la plus juste qui soit d’une situation ubuesque qui soit aux répercussions économiques désastreuses, il faudrait peut-être commencer par la relire et l’écouter.

Ce n’est pas en commençant avec des formules du style « Prendre en compte la révolution numérique et toutes les formes de diffusion des programmes audiovisuels et organiser de manière équilibrée les obligations, droits et contributions à la création… » que le moindre virage va s’amorcer alors que les 11.000 femmes et hommes qui travaillent à France Télévisions, eux, vivent un profond malaise, une immense inquiétude et une démobilisation indicible. Un peu de décence Mesdames, Messieurs les conseilleurs !

Changer l’entreprise, lui redonner une nouvelle impulsion, de nouveaux objectifs, une nouvelle identité, ça commence évidemment par changer celui qui est toujours en place et par qui « toute cette crise de fonctionnement de France Télévisions » a continué et s’est amplifiée afin de lui redonner aussi un nouveau visage comme l’écrivait déjà, il y a quelques jours, le blog CGC Média dans un article intitulé : « Il est temps de donner une identité et un  nouveau vrai visage à France Télévisions…Pflimlin a fait assez de dégâts…TROP c’est TROP. »

(*) Tribune cosignée aussi par :

Dominique Besnehard, producteur ;
Patricia Boutinard Rouelle, productrice ;
Pascal Breton, producteur ;
Michele Cotta, éditorialiste ;
Annie Duperrey, comédienne et écrivain ;
Isabelle Giordano, journaliste ;
Dan Franck, ecrivain ;
Nicole Jamet, scénariste ;
Yves Jeuland, réalisateur ;
Virginie Linhart, réalisatrice et écrivain ;
Jean Louis Livi, producteur ;
Tonie Marshall, réalisatrice, productrice ;
Martin Meissonnier, réalisateur, compositeur ;
Serge Moati, réalisateur, producteur ;
Daniel Picouly, écrivain ;
Jacques Peskine ;
Jacques Santamaria, scénariste et réalisateur ;
Fabienne Servan-Schreiber, productrice ;
Frederic Tellier, réalisateur ;
Philippe Triboit, scénariste et réalisateur ;
Phlippe Venault, scénariste et réalisateur

 

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