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vendredi 30 mars 2012

Patrice Papet DGA/DRH de France Télévisions aurait-il du mal à tenir sa tenir sa langue ?

Patrice Papet DGA/DRH de France Télévisions aurait-il du mal à tenir sa tenir sa langue ?

Rappel des faits :

- Dès mars 2010, le STP (Syndicat des Télévisions Privées) qui regroupe entre autres, TF1, M6 et Canal + aux côtés l’A.C.C.e.S. (l’Association des Chaînes du Câble et du Satellite) ont engagé des discussions pour parvenir à la signature d’une Convention Collective des Télés privées alors même que TF1, M6 et Canal + disposent chacun d’accords collectifs assez bien « ficelés ».

- Dès le début de ces discussions, la CFDT, la CGT et la CGC ont fait savoir, entre autres, que «le champ d’application de ladite Convention », était trop restreint. De surcroît, le « titre sur les contrats de travail particuliers » avait provoqué une levée unanime de boucliers de la part des 5 organisations syndicales confédérées à la représentation irréfragable jusqu’en 2013, contre le texte.

- Le collège « employeurs » avait normalement donné comme date butoir à l’aboutissement de ces travaux et à la signature de la Convention des télés privées, le 19 décembre 2011. Pourtant, en janvier une dernière réunion dite « d’ajustements » avait lieu et les syndicats étaient invités à parafer le texte au plus tard au 31 janvier 2012.

- Au 31 janvier 2012, personne n’avait donc signé ce texte, largement en dessous de toute façon, des textes collectifs existants, à part celui de l’A.C.C.e.S. Les employeurs faisant mine de ne pas comprendre pourquoi ? Il n’est pas inutile de préciser que 3 des 5 organisations syndicales présentes aux négociations : la CFDT, la CGT et la CGC, que si le texte venait tout de même à être signé, elles feraient valoir toutes les 3 leur droit d’opposition.

A ce stade, il convient de dire et redire que si le texte proposé améliore « sensiblement » le texte conventionnel étendu de la Convention A.C.C.e.S., les 5 organisations syndicales confédérées n’avaient pas été invitées à négocier une « sensible » amélioration de cette dernière mais un texte digne de ce nom pour des dizaines de milliers de salariés bénéficiant déjà d’accords dans leur entreprise.

- Voyant que la date butoir de signature était passée, les employeurs ont imaginé réunir, courant février, les syndicats pour savoir où ils en étaient. Ils ont dû y renoncer.

- Et voilà qu’à nouveau, les organisations syndicales sont convoquées le 3 avril 2012 toujours sur le même sujet. Et c’est là qu’intervient Patrice Papet DGA/DRH de France Télévisions qui patauge, il faut bien le dire, dans les discussions à France Télévisions visant à trouver un nouveau texte conventionnel devant prendre la suite de la Convention Collective de l’Audiovisuel Public que la Cour d’Appel de Paris sur saisine de la CFDT, du SNJ et de la CGC avait consacré jusqu’au 9 octobre 2012.

- Papet qui n’était pas là hier, à une énième séance de discussions conventionnelle et qui n’a pas daigné envoyer le moindre écrit (mail ou fax) depuis Mayotte où il se trouvait pour s’engager et engager la direction comme le lui demandait les syndicats…Leur but, faire une sorte de « déclaration introductive » comme cela avait été fait pour le journalistes mais, là, pour les P.T.A. Elle n’est jamais venue ; tout le monde a donc quitté la salle à l’exception de F.O.

Papet ne s’est pas vanté, il y a quelques semaines d’une rencontre avec son homologue de TF1. Que se sont dits les deux hommes ? Ils ont bien évidemment discuté ce ces « accords collectifs » qui ont du mal, l’un comme l’autre à voir le jour. Ce dernier expliquant à Papet que France Télévisions pourrait éventuellement « entrer dans le jeu ».

Papet répondant qu’il était peut-être un peu tôt mais que « l’idée d’élargir le texte après la date butoir (9/10/12) n’était pas exclue et que la question pouvait se poser »…Il est d’ailleurs relayé dans ses propos par la DRH de Canal + qui va même jusqu’à interpeller certains partenaires sociaux sur l’air de « et si FTV signait le texte !!!! »

Autrement dit à l’adresse de ses homologues des télés privées avec qui Papet dit « travailler », le messsage est le suivant, si vous arrivez à faire signer votre « Convention » par un ou deux syndicats et qu’il n’y ait pas d’opposition évidemment, une fois la demande d’extension faite au Ministère elle pourrait s’appliquer partout (y compris à l’audiovisuel public)…
Comme cela Papet et son équipe, n’aurait plus à continuer ces « fastidieuses discussions » !

Si les acteurs changent, alors le champ des négos change et les discussions peuvent reprendre, certes, mais dans un autre cadre.

mercredi 28 mars 2012

Le choix de Pflimlin de nommer Emmanuelle Guilbart à la tête de France 2 fait grincer beaucoup de dents…ils sont nombreux à contester sa légitimité!

Le choix de Pflimlin de nommer Emmanuelle Guilbart à la tête de France 2 fait grincer beaucoup de dents…ils sont de plus en plus nombreux à contester sa légitimité !

Le 25 mars 2012, le blog CGC publiait un dernier article intitulé : « Emmanuelle Guilbart ne désarme pas…Pflimlin mettrait Mosca sur France 4 et elle prendrait sa place sur France 2 !!! ».

Nous confirmons nos informations et ajoutons que Pflimlin n’attendrait plus que « le bon moment » pour faire l’annonce de cette nomination…Seulement, voilà, Pflimlin qui est de plus en plus décrié pour « ses décisions » (en imaginant que ce mot ait un sens !) est maintenant en proie, en interne et à haut niveau, à de nombreuses critiques et à une « fronde » certes encore sourde mais qui monte, monte et monte encore.

Cette contestation de tous les instants, lui prédit le pire s’il franchit le Rubicon en nommant Guilbart dont beaucoup ne comprennent pas ce que Pflimlin lui trouve !

Depuis le 13 mars 2012 à 13h34 avec un premier article qui annonçait en exclusivité: « Bertrand Mosca n’aura pas résisté longtemps à la tête de France 2…il ne passera pas le Réveillon ! » , Emmanuelle Guilbart n’aura cessé d’intriguer.

Vendredi dernier, la CGC Médias révélait encore qu’un comité directeur était réuni en urgence pour voir quelles mesures il convenait de prendre, face à une telle situation. Finalement, lundi dernier, confirmant ainsi toutes les infos données par la CGC, un nouveau COMEX avait lieu et donnait suite à un nouvel article sur le blog intitulé « Emmanuelle Guilbart nommée en COMEX (*) à la tête de France 2...Jean Réveillon assurerait la « coordination » jusqu’aux élections ! »

Emmanuelle Guilbart qui se vante dans tout Paris, de faire aboutir en tant qu’ex collaboratrice de Lagardère, le rachat des parts majoritaires que détient le Groupe dans Gulli par France télévisions, ne désarme pas.

Cette ancienne collaboratrice de CanalSat et de Lagardère donc, que personne dans les deux entités ne regrette, veut absolument inscrire sur son CV le poste de Mosca soi-disant « souffrant » et dont Pflimlin avait affirmé assurer les fonctions jusqu’à son retour !!! Bobards.

Pflimlin attend simplement le moment où les choses se seront « calmées » et où le tapage médiatique sera retombé pour la nommer.

Le blog CGC Média publiera à chaque fois et chaque jour s’il le faut, l’ensemble des informations dont il sera destinataire pour éviter que cela n’arrive et surtout pour démontrer, pas à pas, que les éléments dont disposait l’organisation syndicale étaient avérés.

Encore un échec pour Thierry Langlois…Nouvel et énorme flop avec "Ligne directe" (France 3) sur fond de gabegie financière.

Encore un échec pour Thierry Langlois…Nouvel et énorme flop avec "Ligne directe" (France 3) sur fond de gabegie financière.

Lundi 26 mars 2012, France 3 fait un énorme flop à 20h35 avec le nouveau magazine Ligne directe présenté par Carole Guessler qui embarquait à bord d'un train pour un à la rencontre et à l'écoute des français…français qui n’ont visiblement pas été à l’écoute avec une part d'audience de 4,7% seulement.

Thierry Langlois qui avait annoncé haut et fort, faire mieux que Sled, faisait de ce magazine dit de la Rédaction: un pari. Le moins que l’on puisse dire c’est que le pari est raté.

Le problème, c’est que ce n’est pas le premier pari que tente Thierry Langlois et qui se termine en eau de boudin.

Que dire du choix de Thierry Langlois, de programmer pour remplacer le talk show de Cyril Viguier « Vendredi sur un plateau » dont le dernier numéro avec Michel Galabru avait pourtant totalisé presque 8% de part de marché, l’émission « Les grands du rire », un programme produit par Didier Barbelivien diffusé le vendredi soir donc sur « La Trois » et qui ne totalise grosso modo que 0,6 % d’audience soit 3,8 de part de marché !?

Là encore un échec et sûrement le score d’audience le plus calamiteux réalisé dans cette case depuis la rentrée de septembre pour France 3…mais Thierry Langlois persiste et signe. Il va bien finir par trouver quelque chose qui marche !!!!!

Il y a quelques semaines, il arrêtait après 2 numéros diffusés seulement, le magazine « Place publique » de Patrick Poivre d'Arvor, produit par A Prime Group (Dominique Ambiel) pour France 3.

En cause, là encore, une audience trop faible. Rappelons que lors de son lancement, le 5 décembre dernier, l’émission voulue par Thierry Langlois et diffusée en primetime, n’avait réuni que 2 millions de téléspectateurs (pour 7,3 % de pda)…Pire, le 6 février, elle était tombée à 4, l % de pda).

Le blog de la CGC Média avait du reste publié, le 23 janvier dernier, un article intitulé: « Des clauses d’audiences «contractuelles» à la tête du client sur France Télévisions » où nous indiquions que chaque numéro de l’émission de PPDA produite par Dominique Ambiel qui, après son départ comme conseiller de Jean-Pierre Raffarin et ses déboires judiciaires, avait remonté « A Prime Group » sa société de production, était estimé à plus de 350.000 €.

Selon nos informations et ce dont Thierry Langlois ne se vanterait pas, c’est que l’enveloppe pour les deux émissions suivantes aurait été débloquée par la chaîne.

Si deux émissions à suivre ont bien été prépayées alors qu’elles ne verront pas le jour, que sont les 2 fois 350.000€/émission soit 700.000 euros devenus ?

Est-ce un « à-valoir » sur la collaboration de Patrick Poivre d'Arvor qui se poursuit toujours dans le cadre d’une coproduction A Prime Group et Phare Ouest, la société codétenue par PPDA et son fils Arnaud Poivre d'Arvor, pour un « nouveau magazine » qu’il animerait tout autant et qui devrait arriver prochainement sur France 3 sous le nom de « Flashback » ????

Le pompon mais surtout le scandale c’est « Le Canard enchaîné » de ce 26 mars 2012 qui le révèle, avec ce demi million d’euros donné en dédommagement à un producteur pour une émission qui ne verra jamais le jour !!!! (*)

Voici l’article « France 3 ne s’en est pas vantée, mais elle a payée très cher l’annulation du projet de série « Cuba Rumba » commandée à Jacques Kirsner (Jem Productions) dont les huit épisodes devaient être tournés à Cuba cette année.

Moyennement emballé (et par souci d’économies…) [chacun pourra apprécier ici, toute l’ironie du Canard !], le nouveau directeur des programmes Thierry Langlois, avait mis fin à l’aventure cet automne. Laquelle s’est soldé par un coquet dédommagement pour Kirsner : 500.00 euros avant même de sortir une caméra.

Au service financier de France 3, c’est la salsa ! »

500.000€ par ci…700.000€ par là…et des audiences en baisse continue…soit ça fait cher la leçon de Rumba, soit l’Audiovisuel Public est particulièrement généreux avec l’argent des contribuables !

(*) Au regard de l’article du « Canard enchaîné » de ce 26 mars 2012, nous allons de notre côté mener l’enquête, publier nos conclusions dans un très prochain blog, poser des question sur l’attribution de ce demi million d’euros et ne pas manquer de transmettre, en fonction des résultats, le dossier à la Justice dans le cadre de l’enquête confiée à la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) menée par le Parquet de Paris suite à la plainte pour « favoritisme et prise illégale d'intérêts » déposée par la CGC. (LLA nº1506).

Pflimlin dans les choux, fait en ce moment le régal des diners en ville: 29ème sur 32 patrons d’entreprises publiques classés.

Pflimlin dans les choux, fait en ce moment le régal des diners en ville: 29ème sur 32 patrons d’entreprises publiques classés.

Au cas où vous auriez raté le classement des présidents d’entreprises publiques, publié ce 26 mars 2012 dans la rubrique Médias du « Parisien ». (voir l’article en bas de post)

Ce classement des dirigeants publics notés sur divers critères, a été réalisé dans la cadre d’une étude en vigueur depuis 2006 faite par le cabinet indépendant « V comme V » (dirigé par Vincent Vaissière). Découvrez la position de Rémy Pflimlin : 29ème sur les 32 dirigeants jugés.

Rémy Pflimlin, à peine la moyenne (10/1/20) est juste frôle de peu l’antépénultième place et se retrouve largement dans les choux sur l’ensemble des critères. Sans appel…

Pour info, cette année, le trio de tête est le suivant :

- Louis Gallois d’EADS est premier avec 15,1/20,

- Gérard Mestrallet de GDF, second avec 14,7/20,

- Jean-Paul Herteman de Safran, troisième avec 14/20.

Pflimlin se retrouve donc en queue de peloton…l’étude considérant d’ailleurs que «globalement, aucun patron actuel d’entreprise publique de médias, n’est considéré comme à sa place… ».

Les constats que révèle l’étude sont édifiants :

1°) Rémy Pflimlin est même considéré comme un «second choix » comme l’écrit « Le Parisien » puisque « devant initialement présider Arte».(dixit)

2°) «La procédure de nomination par le Président de la République vaut à Rémy Pflimlin d’être soupçonné d’allégeance voire de copinage».(dixit)

3°) «L’État actionnaire a jeté le trouble à France Télévisions et la suppression de la pub avant 20h et la tentative avortée de privatisation de la régie, sont de nature à plomber l’image».(dixit)

Chacun pourra comprendre devant une telle déconfiture et un tel camouflet que, le jour de parution de l’article, la revue de Presse interne à France Télévisions destinée à l’ensemble du personnel, ne fait pas mention de ce classement.

Réparons donc, ici, cet « étrange » oubli !

mardi 27 mars 2012

Combien d’audits Christine Berbudeau a réalisé et facturé à France Télé puis quel rôle a-t-elle joué dans sa « succession » ?

Combien d’audits Christine Berbudeau a réalisé et facturé à France Télé puis quel rôle a-t-elle joué dans sa « succession » ?

Dès le 24 septembre 2010, nous annoncions l’arrivée à France Télévisions dans la plus grande opacité de Christine Berbudeau proche de Rémy Pflimlin, ex collaboratrice de Jean-Paul Cluzel, l'ancien Pdg des groupes de radios publiques, d'abord à RFI (1994/2004), ensuite à Radio France (2004/2009).

A l’époque, bien que le blog CGC Média ait rendu publique cette « nomination » de Christine Berbudeau, celle-ci restait certes la plus discrète possible bien qu’elle ait pourtant été présente dans la plupart des réunions organisées au sein du service de la Communication mais surtout des plus floues.

Ses fonctions « apparentes » depuis son arrivée : enchaîner « audits » sur « audits »en réalité, elle aurait été, entre autres, chargée d’assurer la communication de Rémy Pflimlin.

La question qu’il convient aujourd’hui de se poser et que la CGC Média ne devrait pas manquer de poser à la Justice, en transmettant dans le cadre d’une plainte en enquête préliminaire des éléments complémentaires à cette dernière, c’est : Combien d’audits et de quelle nature, Christine Berbudeau a-t-elle réalisés et facturés à France Télé ?

A quel titre et sous quel statut a-t-elle effectué ces « audits » ? Etait-ce dans son contrat de travail ?

Il serait sûrement bon de rappeler à Rémy Pflimlin comme à son auditeuse-communicante, certains principes légaux , en tout premier lieu l'article III-6 de la Convention Collective de l'Audiovisuel Public qui : "INTERDIT à tout salarié d'être lié avec une entreprise en relation d'affaires avec l'entreprise (ou susceptible de l'être en raison de son activité), quelles que soient la forme et la nature juridique du contrat qui la lie, et d’avoir des intérêts de nature à compromettre son indépendance." La Convention indique aussi que "tout salarié doit fournir les renseignements utiles pour permettre la vérification du respect de cette disposition".

Christine Berbudeau a ensuite assuré des fonctions d’intérim de «Dir Com et Marketing» pour FTV, à compter du 15 juin 2011, à la suite du départ pour « raisons personnelles » d'Adeline Challon-Kemoun qui avait pris ses fonctions en février de la même année.

En décembre 2011, Pflimlin décide – assez confidentiellement, il faut bien le dire de charger le cabinet de chasseur de têtes « Heidrick & Struggles » où officie Pascal Gibert l’un de ses amis, de trouver un remplaçant officiel à Adeline Challon-Kemoun.



Alors que Emmanuel Berretta du Point, twittait le 6 janvier 2012 : « Le cabinet de chasseur de têtes Heidrick & Struggles cherche un dircom pour France TV. Noms évoqués : Sylvie Wormus, Paul Rechter... » sachant d’ailleurs que ce dernier avait déjà fait savoir au cabinet qui l’avait contacté, dès décembre 2011, qu’il n’était pas intéressé par le poste… apparaissait le nom de Claudine RIPERT qui semblait tenir la corde. Claudine RIPERT, cette proche de François Hollande fêtait mi octobre 2011, chez lui, avec d’autres amis sa victoire au 2eme tour des primaires socialistes en vue de l'élection présidentielle de 2012.

Le choix semblait acquis – Pflimlin se disant surement qu’avoir quelqu’un aussi proche de Hollande dans sa « manche », cela pourrait surement être utile – pourtant, le 11 janvier 2012, jour de la mort de Gilles Jacquier grand reporter de France 2, tué en Syrie, le pédégé gèle ce choix au regard des circonstances ! (Yves Rolland Secrétaire Général de FTV et Christine Berbudeau auraient appuyé pour cela)

C’est alors qu’apparaît le nom de Frédéric Olivennes, démis fin janvier 2011 de ses fonctions de directeur d’antenne de Radio Nostalgie (Lemonde.fr).

Il sera nommé, à compter du 5 mars 2012, directeur de la communication externe et le responsable de l’image du groupe France Télévisions, mettant fin à l’intérim sur le poste de Christine Berbudeau qui « prendrait sa retraite ».

Nouvelles questions :

- Quelles ont été les prérogatives du cabinet « Heidrick & Struggles » ?

- Quel a été le montant de la facture payée au cabinet « Heidrick & Struggles » ?

- Quel a été le cahier des charges et quel processus le recours au cabinet « Heidrick & Struggles » a-t-il suivi ?

- Comment les « têtes » à chasser, l’ont-elles été ?

- Quel rôle a joué Christine Berbudeau s’agissant de sa succession ?

etc…

lundi 26 mars 2012

Mosca souffrant ! Pflimlin en souffrance…qui à la tête de France 2 avant la présidentielle ?

Dimanche 25 mars, le blog CGC Média publiait un article intitulé : « Emmanuelle Guilbart ne désarme pas…Pflimlin mettrait Mosca sur France 4 et elle prendrait sa place sur France 2 !!! »

Ce nouveau post faisait suite aux diverses autres publications toujours sur le blog qui se sont enchaînées depuis le 13 mars 2012 à 13h34, où nous révélions en exclusivité que « Jean Réveillon pourrait prendre la place de Bertrand Mosca aux abonnés absents sur France 2 » (lire le papier : « Bertrand Mosca n’aura pas résisté longtemps à la tête de France 2…il ne passera pas le Réveillon ! » )

Notre blog étant très lu et les choses allant très très vite, il semble que la « nomination » d’Emmanuelle Guilbart ne soit plus d’actualité…certains proches de Pflimlin lui expliquant la levée de boucliers que cela pourrait être.

C’est la panique…Pflimlin qui fait tout pour ne pas perdre la face depuis qu’il a viré, il y a six mois, Claude-Yves Robin pour mettre Bertrand Mosca à sa place, la tête de France 2, cherche candidat désespérément avant l’élection présidentielle.

Quand on pense que Pflimlin a communiqué tous azimuts en expliquant que « Mosca était souffrant »franchement, il ne fait pas bon être malade dans les étages supérieurs à France Télévisions!

Alors qui ?...Philippe Vilamitjana «directeur délégué des programmes, chargé des relations avec les chaînes, de l’évènementiel et de la coordination des flux» piafferait d’impatience…mais Pflimlin même s’il est « désespéré » à l’idée de trouver vite une solution, n’ira sûrement pas jusqu’à là !

Il a certainement dû lire, il y a quelques mois, les indiscrets du «Canard enchaîné» du mercredi 19 octobre, où le journal satirique indiquait que Camille Pascal ex Secrétaire Général de France Télévisions et actuel conseiller à l’Elysée pour l’audiovisuel « militait pour le coller dans les pattes de Pflimlin en tant que numéro 2… ». A moins que Rémy Pflimlin n’ait lu, le lendemain, le post publié, là encore, par le blog CGC Média et intitulé « Entre programmations, déprogrammations et dépréciations, Philippe Vilamitjana s’il pense pouvoir embobiner les personnels, ne pourra duper l’Etat actionnaire ! »

Combien de temps ce cirque va-t-il encore durer ?

Combien de nouvelles révélations faudra-t-il pour que Pflimlin assume ses multiples échecs ?

Combien d’affaires et de scandales devront voir le jour à France Télévisions pour que l’on parle enfin d’erreur de casting ?

Où en sont les négociations à France Télé du futur texte collectif devant prendre la suite des dispositions conventionnelles en vigueur depuis 1984 …

Où en sont les négociations à France Télé du futur texte collectif devant prendre la suite des dispositions conventionnelles en vigueur depuis 1984 …

Tout d’abord le nouveau protocole de prorogation de l’ensemble des accords signés dans les ex sociétés (les chaînes) de France Télévisions avant la loi sur la fusion/absorption, le 16 février dernier a eu pour effet de permettre que les discussions sur le texte à venir se poursuivent jusqu’au 8 octobre prochain, sans le poids d’une « épée de Damoclès » en permanence, au-dessus de la tête !

Le relevé de conclusions également signé en même temps et contre lequel la cgt imaginait à tort et sans aucun fondement légal, faire jouer un droit d’opposition, n’est comme son nom l’indique, qu’une photographie de l’instant T qui prend acte des « avancées » sans les figer pour autant.

Ce texte n’est en rien, le texte définitif – même si la direction lors de la dernière réunion, a indiqué « ne guère pouvoir aller au-delà et de toute façon devoir obtenir du "contrôle d’Etat" le feu vert pour sa mise en application (ne pouvant logiquement pas intervenir avant fin 2012) » !!!

Certes certaines dispositions sont encore loin d’être « satisfaisantes », certaines font même l’unanimité contre elles mais nous ne sommes qu’en mars !

Que la direction considère la réunion du 21 mars dernier comme une « séance de relecture » permettant d’intégrer quelques derniers ajustements, c’est son point de vue et loin d’être la réalité !

Que la direction estime qu’ « elle a déjà fait beaucoup pour les journalistes et qu’il faudrait peut-être accélérer sur les PTA voire lâcher du mou sinon il n’est pas certains qu’elle ne revienne pas sur certaines propositions… », elle peut toujours le dire, c’est la direction !!! Quelle croit que cela va peser sur les négociateurs et leur détermination à obtenir la meilleure couverture pour les salariés, elle se trompe.

Rappelons d’ailleurs que de nombreux chapitres du texte doivent renvoyer à des annexes qui ne sont pas encore négociées même pas encore écrites !

- Sur les récupérations et heures supplémentaires,

La direction a finalement accepté le droit à récupération sur l’ensemble du contingent légal prévu par la loi soit 220 heures par an [au départ elle souhaitait qu’à compter de la 51ème heure supplémentaire seule l’option du paiement soit ouverte aux salariés] ; cependant, elle maintient qu’au-delà de la 80ème heure, la date de récupération serait à l’initiative de l’employeur comme ce qui existe en matière de RTT… S’arc-bouter sur une telle demande alors que l’employeur a toujours le droit de refuser des dates de prise de récup données par le salarié pour raison de service, c’est assez bizarre ! Il est donc assez probable que sur ce point, la direction évolue encore.

En ce qui concerne les droits à récupération des journalistes en « décompte horaire », ce point sera examiné dans le cadre des débats liés au forfait-jours.

D’ores et déjà, une chose est claire, l’ensemble des négociateurs, a demandé unanimement que soit retirée du texte le projet de la direction d’imposer 35H sur 5 jours [ce qui annulerait de facto l’attribution de la moindre RTT] sous prétexte que « Les chefs de service devraient choisir le régime horaire de leurs collaborateurs afin d’en assurer le bon fonctionnement»…Les chefs de service vont-ils aussi décider quand les enfants doivent aller à l’école, quand les rendez-vous chez le médecin devront avoir lieu et de quelle couleur votre cravate ou votre jupe devraient être ?

Cela serait bien évidemment un casus belli si la direction persistait.

Quant au nombre de jours RTT qui seraient attribués au total qu’il s’agisse des personnels administratifs, techniques, de production et journalistes, il devra être déterminé équitablement quelque soit la catégorie professionnels d’appartenance.

- Sur la modulation…trois pistes évoquées:

1°) La suppression pure et simple de la modulation comme certains la demandent...La direction n’y paraît pas favorable mais allez savoir pourquoi ?!

2°) La généralisation de la modulation...Si la direction la souhaitait à l’origine, là aussi sans trop savoir sa « pertinence » dans une entreprise qui travaille 7j/7, 24h/24 et 365j/365 [là aussi, une telle généralisation – nous sommes totalement contre sonnait la fin des heures supplémentaires et/ou encore privait les salariés de RTT], mais elle a finalement renoncé…C’est le bon sens.

3°) Le strict maintien de l’existant sans aucune extension à l’ensemble de l’entreprise... mais c’est là où le bât blesse, la direction semble bien ne pas savoir précisément qui est concerné et selon quelles dispositions ou modalités…

Ce qui nous ramène au premier alinéa. Dans de telles circonstances qu’est-ce qui empêche la suppression pure et simple de la modulation ? Au demeurant, c'est vers le strict maintien de l’existant sans aucune extension à l’ensemble de l’entreprise que l'on s'achemine.

- Sur le forfait jour ou le choix du travail aux heures,

Les discussions sont loin d’être closes…Elles ne peuvent se résumer à ceux qui seraient tentés de rester aux heures qui seraient ensuite victimes de toutes les pressions (à l’instar des salariés des services « achats, jeunesse et études », qui de France 2, qui de France3 ont toujours refusé de signer un nouveau contrat France Télévisions) et aux autres ceux qui auraient choisi « l’autonomie »….Il faudra que les termes de cette « autonomie » soient précis et particulièrement bien encadrés.

Quelque soit le choix du salarié, ce qui compte c’est la confiance et non la suspicion permanente que certains entretiennent à dessein !

La CFDT, le SNJ et le SNPCA-CGC qui ont défendus ensemble en Appel les Conventions Collectives [que certains étaient prêts à faire voler en éclat avec un texte de substitution au rabais] et qui ont obtenus gain de cause, ne sont bien évidemment pas prêts à barder la couverture sociale des personnels…sinon pourquoi auraient-ils saisi la Justice ?

Nous l’avons dit, les réunions se poursuivent et n’aboutiront à la signature d’un texte que lorsque celui-ci sera le meilleur.