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vendredi 27 avril 2012

Rémy Pflimlin/Nicolas Sarkozy même combat.

Rémy Pflimlin/Nicolas Sarkozy même combat.

Au Sénat dernièrement, outre le fait que Pflimlin qui confond beaucoup de choses en ce moment, ait demandé aux sénateurs qui l’auditionnaient, de : "faire évoluer pour le groupe France Télévisions son écosystème et ses missions traduites sous forme d’engagements et de Cahier des charges.", il a déclaré « …passer à une autre étape conforme à celle déjà indiquée lors de ses auditions en 2010 [ah ! bon…] qui s’inspire de l’ARD allemande visant à constituer des pôles régionaux d'excellence audiovisuels, numériques et culturels… »
Qu’est-ce que c’est que cette histoire de pôles régionaux d'excellence audiovisuels, numériques et culturels… que l’ARD allemande aurait constitués ????? Où est-il allé pêcher cela, le bonhomme ?
Nous avons eu beau chercher l’existence de ses fameux pôles régionaux d'excellence audiovisuels, numériques et culturels eu sein de l’ARD allemande, nous n’en avons pas trouvé trace !
Nous nous sommes demandé qu’est-ce qui avait bien pu piquer Pflimlin avec cette référence au soi-disant modèle allemand ?! et là, ça a fait tilt…la campagne présidentielle !
On ne compte plus dernièrement les références faites à l'Allemagne par Nicolas Sarkozy, lors de nombreuses interviews télévisées (une des premières, le dimanche 29 janvier) le président de la République sortant soutenu ouvertement par Angela Merkel, s'est appuyé à maintes reprises sur les vertus du modèle allemand.
Voilà donc l’explication. Rémy Pflimlin/Nicolas Sarkozy même combat pour promouvoir le modèle allemand…et si c’était Pflimlin qui, en tant qu’Alsacien donc parfait connaisseur du modèle germanique, l’avait soufflé au Chef de l’Etat !
Décidément entre ces deux-là, il ne peut pas y avoir une feuille de papier pour Eckenstein (cigarette fumée en Allemagne dans les années 40/50) !
  
Quel farceur ce Pflimlin…Venir parler du modèle allemand et de l’existence de pôles régionaux d'excellence audiovisuels, numériques et culturels eu sein de sa télé publique l’ARD, sans en trouver trace…c’est un peu comme venir parler d’écosystème pour justifier l’évolution d’un système économique !!!!
  
C’est sûrement sur la même lancée qu’il a pris sans attendre l’élection le 6 mai, du prochain président de la République française qui pourrait avoir des idées sur une réforme à venir de l’audiovisuel, que Pflimlin a déclaré en début de semaine aux 2 quotidiens  « Le Monde » et « Le Figaro » qu’ "Après la rentrée, il allait transformer France 3 (passée derrière M6 sous les 10% d’audience en hebdo selon Médiamétrie pour mars/avril 2012) et proposer un projet qui permettra d’installer plus fortement encore la chaîne dans la proximité"probablement vu comme pour le modèle allemand avec son « actionnaire » l’Etat et Nicolas Sarkozy qui l’a nommé à l’été 2010 !
Et ce n’est pas tout, toujours sans attendre de connaître les contours du prochain processus législatif dans le secteur dont il faudra, au moins  annoncer en urgence, la mise en chantier (pour éviter que certains pratiquent la politique de la terre brulée), il se lance dans les annonce pharaoniques avec son projet du « Grand Paris », la transformation des stations régionales de France 3 en chaînes de plein exercice donc, pour finir sur un projet de Chaîne Jeunesse en TNT nationale supplémentaire qualifiée de « pas chère » !!!!
Mais tout cela coûte énormément !!!!  C’est au moins 100 M€ supplémentaires qu’il va falloir débourser, cela sans parler du déficit d’exploitation plus que prévisible! Comment Pflimlin compte-t-il faire ? Imagine-t-il pour assouvir ses désirs, un plan social massif avec une réduction de 5% des effectifs comme l’a déjà annoncé Patrice Papet le DGA/DRH de France Télé ? Croit-il encore à une « largesse financière supplémentaire » du pouvoir…de l’Etat donc des contribuables ? Comment compte-t-il financer ces 100 M€ minimum supplémentaires dans l’état actuel des comptes ?
Il n’a sûrement plus en mémoire, les écrits de  Martine Martinel députée rapporteur de la Commission des affaires culturelles de l’éducation sur le projet de loi de finances pour 2012 (dans l’avis motivé qu’elle a rendu sous la référence n° 3806), suite à l’audition de Pflimlin ès qualité, à l’Assemblée Nationale, courant octobre 2011.
Elle déplore en tant qu’élu de la Nation mais également comme rapporteure  le nouveau COM 2012-2015 signé entre Pflimlin et l’Etat est bâti sur une trajectoire financière insincère et hypocrite.

Elle ajoute « Il convient d’abord de souligner que les documents fournis à l’appui du COM sont difficilement exploitables voire inexploitables en raison de l’absence de chiffrage précis et détaillé du plan d’affaires (ce dernier, qui explicite 5 années de financement d’un groupe financé à hauteur de plus de 2,5 milliards par des deniers publics, tient en un maigre tableau) mais aussi de l’imprécision des différents indicateurs. »
Pour enfoncer le clou, dans un chapitre intitulé «  Un mode de financement menacé et qui ne garantit pas au groupe [France Télé] la visibilité nécessaire », Martine Martinel tient de surcroît à souligner que « Le financement de la suppression de la publicité après 20 heures représente une bombe à retardement pour les finances publiques…puisque la perte de recettes engendrée par la suppression de la publicité après 20 heures est compensée par une dotation budgétaire, qui devait être financée par la création de deux taxes, toutes deux remises en cause dans leur principe et leur montant. »

La Commission européenne a ouvert, le 28 janvier 2010, une procédure d’infraction contre la France au sujet de cette taxe, qu’elle juge incompatible avec ledroit communautaire, confirmant ainsi le risque signalé au Gouvernement au moment de l’examen du projet de loi. La Commission a adressé le 30 septembre 2010 aux autorités françaises un avis motivé demandant l’abrogation de la taxe, auquel la France a répondu le 29 novembre 2010.

Comment l’État français en la personne de Nicolas Sarkozy a-t-il réagi ?  Refus net de supprimer cette taxe, le 14 mars 2011…la Commission a donc saisi la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) qui poursuit l’instruction sur la base du manquement d’État. Dans ce cadre et si la  CJUE confirme l’analyse de la Commission vers la fin de cette année, l’État devra rembourser aux opérateurs l’ensemble des sommes prélevées… Pour mémoire, les recettes encaissées en 2009 s’élèvent à 186 millions d’euros, le montant des encaissements pour 2010 s’élève à 255 millions d’euros. La prévision de recettes pour 2011 et 2012 est de plus de 250 millions d’euros.

Rappelons enfin que, s’agissant de la compensation versée à France Télévisions, le Gouvernement s’était engagé à garantir son montant au niveau prévu par le nouveau plan d’affaires. Or, cette dernière a fait chaque année l’objet d’une réduction au profit du budget de l’État au motif que le groupe dégageait des « surperformances publicitaires ». Cette année encore, la réfaction sera de 28 millions d’euros.

Martine Martinel  écrit quasiment en conclusion sur ce sujet « Dans le contexte budgétaire que connaît notre pays et au regard de l’impact de la mesure, il est important d’avoir à l’esprit que la suppression de la publicité est donc en partie financée par l’accroissement du déficit et le creusement de la dette. Elle fait en outre peser un risque très important sur les finances de l’État dans l’hypothèse où ce dernier serait contraint de rembourser les montants de taxe perçus sur les opérateurs de communications électroniques. »

Voilà donc l’épée de Damoclès qui pèse principalement au-dessus de France Télévisions dont, redisons-le, la trajectoire financière qualifiée par la rapporteure d'« insincère et hypocrite » n’est à l’évidence pas crédible…dans le cadre d’un périmètre qui n’a cessé d’enfler depuis juillet 2010 et au regard d’une "nouvelle organisation" [désorganisation totale est plus adéquat] de l’entreprise pourtant souhaitée et soutenue depuis Carolis et maintenant Pflimlin par l'alliance cgt & fo dans chaque instance, à commencer par le CCE.



jeudi 26 avril 2012

Le Parquet devrait s’intéresser au rôle de Thierry Langlois sous la présidence Carolis !

Le Parquet devrait s’intéresser au rôle de Thierry Langlois sous la présidence Carolis !

Décidément depuis que Sled a été débarqué de France 3, on parle beaucoup plus de son « successeur» : Thierry Langlois…pas en mieux, ne serait-ce que niveau audience, c’est le moins que l’on puisse dire !

Depuis l’article du « Canard enchaîné », hier mercredi 25 avril intitulé : « Pour Carolis, les racines du business et les ailes du succès »  concernant « le drôle de montage juridique de l’ex-pédégé de France Télévisions devenu la discret propriétaire d’un groupe audiovisuel qui avait prospéré sous sa présidence », beaucoup se disent qu’à l’époque, il était aux manettes.
En effet, Thierry Langlois juste après avoir été nommé en 2004, directeur délégué à la programmation de France 3 (poste qu’il occupera pendant près de 3 ans), allait être promu en 2007 par Carolis (et Duhamel, il ne faudrait pas l’oublier) à la direction générale de France Télévisions en tant que directeur délégué à l’harmonisation et à la programmation avec en plus dès 2008 des fonctions élargies de directeur délégué en charge des acquisitions de France Télévisions.
C’est donc bien lui sous la présidence de Carolis qui était chargé de la programmation et des acquisitions.
La demi-page du « Canard enchaîné » que la CGC a immédiatement transmise Parquet dans le cadre de la plainte pénale déposée par le syndicat début juillet 2011  pour favoritisme et prise illégale d'intérêt , complicité et recel à l'encontre de tout responsable de France télévisions (LLA nº1506) mais aussi de sociétés extérieures et de l’enquête préliminaire toujours en cours confiée par le procureur de la République Nicolas Baietto à la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), ne manquera pas de soulever de nouvelles nombreuses interrogations.

Le Parquet devrait sûrement être très intéressé à la lecture dudit article du « Canard » pour comprendre quel rôle exact a joué Thierry Langlois que certains en interne surnomment « le coupeur de tête » et donnent très proche de l’actuel pouvoir, le seul sous Carolis à avoir occupé 2 bureaux, un à FTV et un autre à France 3 !

Thierry Langlois après le 26 mars 2012, son récent énorme flop pour la diffusion du magazine «Ligne directe»  présenté par Carole Guessler qui embarquait à bord d'un train pour un à la rencontre et à l'écoute des français… (avec une part d'audience de 4,7% seulement…ou bien s’agissant du remplacement du talk show de Cyril Viguier «Vendredi sur un plateau» dont le dernier numéro avec Michel Galabru avait totalisé presque 8% de part de marché, par l’émission «Les grands du rire», un programme produit par Didier Barbelivien diffusé le vendredi soir sur France 3 et qui n’a totalisé que 0,6 % d’audience soit 3,8 de part de marché…ou encore par les 2 seuls numéros du magazine «Place publique» de Patrick Poivre d'Arvor, produit par « A Prime Group » (Dominique Ambiel) qui n’avait réuni que 7,3 % de pda pour le 1er pour tomber à 4, l % de pda pour le 2ème, etc…

Là, il ne s’agit pas d’audience !!!! Carolis a beau protester suite à l’article du « Canard enchaîné » qui y décrit les montages juridiques et financiers mis en place depuis son départ de France Télévisions, en août 2010 et s’interroge sur « le drôle de montage juridique de l’ex-pédégé de France Télévisions devenu la discret propriétaire d’un groupe audiovisuel qui avait prospéré sous sa présidence », les émissions dont il est largement question ne se sont pas mises toutes seules à l’antenne et leur achat ne sont pas imputables à un phénomène de « génération spontanée » !

Le journal satirique qui publie, entre autres, un extrait du contrat signé en mai 2011 par Carolis et son associé Jean-Luc Orabona (ex et nouveau respectivement via « Way Com » et aujourd’hui « New Way Com ») et écrit « La société de l’ancien patron de France Télés, simple coquille vide, estimée à 2,8 millions d’euros »…en soulignant « l’apport de 20.000 actions de la société Anaprod par la Société Patrick de Carolis Consultings et Participations… montant représentant un apport de 2.821.250 € », n’a visiblement pas fini de faire réfléchir.
Si, les faits dénoncés par « Le Canard enchaîné » à savoir que « sur les 5 ans de mandat de Carolis à la présidence de France Télévisions (2005 à 2010), l’ex associé de Carolis Orabona mais aussi à présent l’associé retrouvé, a doublé le chiffre d’affaire de la société Eclectic (où Carolis avait donc cédé les parts à son associé qui a dit avoir dû emprunter) qui connaît un insolent développement et double son chiffre d’affaire passant de 1,9M€ à 3,9M€ », sont avérés, non seulement ils sont passibles du Pénal et dès lors, il conviendra alors de déterminer toutes les responsabilités.
  
Le ciel semble s’assombrir pour celui que Pflimlin a nommé en août 2011 « directeur de l’antenne et des programmes de France 3» sur proposition de François Guilbeau, directeur de France 3  [c'est d'ailleurs sur le "sur proposition de " d'hier et d'aujourd'hui que Thierry Langlois entend jouer pour se sentir moins seul!]
 
La Justice saisie ira jusqu’au bout…la CGC qui l’a saisie y veillera.

Réunion de crise ce matin sur France 2 sans Arnaud NGatcha en vacances.


Réunion de crise ce matin sur France 2 sans Arnaud NGatcha en vacances.

Le blog CGC Média publiait, hier, un article intitulé : « Capulet Pflimlin, doit le plus gros bide de France 2 à Arnaud NGatcha Montaigu ».

Il faisait référence à l’émission lancée par Arnaud NGtacha, Roméo et Juliette « documentaire du réel » qui la veille n’avait réuni que 696.000 téléspectateurs pour 2,6% de PDA, sûrement le  plus gros bide que France 2 ait jamais réalisé, battue par presque toutes les chaînes de la TNT.

Eh ! bien, ce matin, ils étaient tous là pour en parler…tous, sauf un visiblement, Arnaud NGtacha toujours en vacances (de moins en moins dans les « petits papiers » du 8ème étage, à l'heure où nous écrivons).

Le moment idéal, semble-t-il pour prendre ses congés !  

mercredi 25 avril 2012

La CGC Média va transmettre l’article du Canard enchaîné sur les montages financiers de Carolis au Parquet qui enquête à France Télé.

La CGC Média va transmettre l’article du Canard enchaîné sur les montages financiers de Carolis au Parquet qui enquête à France Télé.

En juin 2011, « Le Canard enchaîné » révélait les sommes colossales (22 M€ au bas mot) versées à divers cabinets Conseils et autres consultants.

Au même moment, la CGC Média déposait plainte pour favoritisme et prise illégale d'intérêt à l'encontre de responsables de France télévisions et de consultants officiant pour le groupe (LLA nº1506) pour laquelle le procureur de la République Nicolas Baietto diligentait une enquête préliminaire confiée à la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) qui est toujours en cours.
Chacun se souvient encore à ce sujet, du silence de Carolis qui affirmait au journaliste, faire des révélations, histoire de régler quelques comptes, le moment venu !
En décembre 2011,  « Le Canard enchaîné » remettait le couvert avec une autre affaire et un article intitulé "France télévisions dans la ronde".





Nous sommes fin avril 2012 et Carolis n'a encore pas parlé…ou plutôt si, pour protester sur la nouvelle demi-page publiée donc, ce mercredi 25 avril, toujours par « Le Canard enchaîné » et intitulée : « Pour Carolis, les racines du business et les ailes du succès ».
« Le Canard chaîné » qui y décrit les montages juridiques et financiers que Carolis a mis en place depuis son départ de France Télévisions, en août 2010, s’interroge sur « le drôle de montage juridique de l’ex-pédégé de France Télévisions devenu la discret propriétaire d’un groupe audiovisuel qui avait prospéré sous sa présidence ».
Le journal satirique publie, entre autres, un extrait du contrat signé en mai 2011 par Carolis et son associé Orabona et écrit « La société de l’ancien patron de France Télés, simple coquille vide, estimée à 2,8 millions d’euros ». Et de décrire « l’apport de 20.000 actions de la société Anaprod par la Société Patrick de Carolis Consultings et Participations… montant représentant un apport de 2.821.250 € ».

« Le Canard enchaîné » parle également «des explications embarrassées et confuses de Orabona » sur la valorisation de Anaprod (la nouvelle société de Carolis qui produit « des Racines été des ailes ») à hauteur de 2,8 M€ » et précise que « sur les 5 ans de mandat de Carolis à la présidence de France Télévisions (2005 à 2010), l’ex associé de Carolis Orabona mais aussi à présent l’associé retrouvé, a doublé le chiffre d’affaire de la société Eclectic (où Carolis avait donc cédé les parts à son associé qui a dit avoir dû emprunter)  qui connaît un insolent développement et double son chiffre d’affaire passant de 1,9M€ à 3,9M€ ».
« Le Canard» ironise sur la réflexion de Orabona sur cette situation qui déclare « Je n’ai jamais été favorisé » en écrivant « Qu’est-ce que ça aurait été dans le cas contraire ? ».
En ce concerne la CGC Média, nous faisons plus que nous interroger. Nous transmettons via l’avocat du syndicat,  l’article du Canard enchaîné de ce 25/04/12 sur « les montages financiers de Carolis vis-à-vis de sa présidence à France Télévisions » au Parquet de Paris qui enquête justement à France Télé dans le cadre de la plainte de la CGC  pour favoritisme et prise illégale d'intérêt  et qui à notre avis, ne devrait pas manquer de l’intéresser !
  
Le 5 avril dernier, le blog CGC Média publiait un nouveau post intitule "Carolis  CDD de Pflimlin, adoubé par Nicolas Sakozy ..."  

Nous y indiquions que Nicolas Sarkozy avait élevé au rang d’Officier de la Légion d’honneur (la cérémonie a au lieu fin mars à l'Élysée), Carolis qui à l’été 2010 devait laisser son fauteuil à Pflimlin, non renouvelé par celui qui le décore à présent.
  
Nous y rappelions aussi que Carolis , embauché par Pflimlin en CDD comme "conseiller artistique" à France Télévisions depuis juin 2011 alors qu’il est pourtant pédégé de la Société qui produit l’émission sur laquelle il est recruté, faisait la pub de sa nouvelle émission.

« Conçue comme un voyage culturel et artistique, une invitation à découvrir des curiosités du monde entier en croisant des créateurs: chanteurs, danseurs, peintres, architectes, jardiniers…» cette nouvelle émission baptisée « Le grand tour » qu’il produit mais qu’il présente également, le conduisait pour sa première à New York.

A lire le Canard aujourd'hui, comment avec un tel titre, ne pas penser à un titre prémonitoire ?!

Capulet Pflimlin, doit le plus gros bide de France 2 à Arnaud NGatcha Montaigu

Capulet Pflimlin, doit le plus gros bide de France 2 à Arnaud NGatcha Montaigu

Il n’était déjà plus trop dans les « petits papiers » du 8ème étage Arnaud NGatcha mais, là, avec plus gros bide que France 2 ait jamais réalisé, nul doute qu’il n’ait quasiment plus aucun soutien à l’intérieur de France Télé comme à l’extérieur du reste.

En effet, « grâce » à lui, France 2 a connu hier soir, une audience catastrophiquement abyssale avec le « documentaire du réel » : Roméo et Juliette avec seulement 2,6% de PDA et  696.000 téléspectateurs à regarder le programme.

France 2 a été battue par presque toutes les chaînes de la TNT.

1°) TF1 avec le foot : Barcelone – Chelsea pour la Ligue des champions qui a réuni 6.777.000 de téléspectateurs avec 24,8% PDA (dix fois plus que « La Deux »).

2°) L’émission Maison à Vendre sur M6 avec 4.422.000 téléspectateurs et 16,2% PDA.

3°) France 3 avec les deux épisodes inédits d’Un Village français pour 13,6% PDA et 3.739.000 téléspectateurs.

Viennent ensuite, France 4 avec Rush Hour 2 (1.539.000 téléspectateurs, 5,5% PDA), TMC et son 90′ Enquêtes sur la sécurité sur les autoroutes (1.223.000 téléspectateurs soit 4,4% PDA), France 5 avec un doc sur les Amish dans Le Monde en face (1.183.000 téléspectateurs et 4,2% PDA) et puis encore : NRJ12, W9, NT1, Direct8.
 
France 2 finit en 11èmpe position devant Gulli et le film Mister Bean (688 000 téléspectateurs, 2,5% PDA) et Arte (La pilule a 50 ans, 490 000 téléspectateurs, 1,7% PDA).

Il semble que Arnaud NGatcha nommé par Pflimlin directeur de l’Unité de Programmes Magazines Culturels, le soi-disant « Monsieur Diversité » pour FTV (qui a tout appris à Hervé Bourges en la matière !!!!) sûrement plus occupé à refaire récemment son bureau, ne semble pas trop affecté.

Dire qu’il y a encore quelques jours NGatcha annonçait à qui voulait l’entendre « On va avoir une énorme surprise »…ça pour une surprise, ça a té une surprise ! Pas celle espérée, non, mais un flop comme jamais.
 
Comme il ne peut pas mettre la faute sur Alain Sachs, metteur en scène de talent et titré d’autre part, qui a « mis en image » ces quarante lycéens pour monter une représentation unique de « Roméo et Juliette », il évoquerait en coulisses un possible différend avec le présentateur Hicham Nazzal …?

C’est toujours plus facile de s’en prendre aux autres qu’à soi-même ! 

Injuste ! Après des mois de silence depuis l’annonce de son arrivée sur France 2 en septembre dernier, Hicham Nazzal avait enfin rompu son silence médiatique à l’occasion, justement, de ce "docu réalité": Roméo et Juliette qu’il présentait.

Hicham Nazzal, 33 ans, inconnu du grand public en France mais star de la télévision au Maroc, présentateur de la Star Academy locale où il a réalisé des records d’audience en réunissant jusqu’à 90% du public, également acteur vu dans Munich de Steven Spielberg et la deuxième saison de la série de Canal+ Braquo, a été présenté comme l’espoir masculin de l’année de France 2…il se retrouve à présent un peu en porte-à-faux ! 

Conscient que France 2 voulait l’installer en tant qu’animateur de prime-time représentant la jeunesse (il a grandi dans une cité de la banlieue de Bordeaux) et la diversité, il peut penser à présent que la route risque d’être un peu plus longue que prévue !

Mais ne lui jetons pas la pierre…si pierre il y a à jeter, elle est tout d’abord au suffisant NGatcha et probablement ensuite à Pflimlin, Mosca, Guilbart et consort qui ont programmé cette émission sur France 2 alors qu’elle aurait peut-être plus trouvé son public sur France 4 !

Quel type de collaboration Bastien Millot conseiller de J-F. Copé patron de l’UMP pour qu’il soit au générique de la soirée France 2 ?


Quel type de collaboration Bastien Millot conseiller de J-F. Copé patron de l’UMP pour qu’il soit au générique de France 2 ?

Si vous n’aviez pas été jusqu’au bout du générique de l’émission sur le premier tour des élections présidentielles, voici ce que vous auriez pu y voir.

Regardez bien, pour ne pas vous laisser chercher, nous avons entouré de rouge, le nom à découvrir :

Le générique de l’émission indique :

FTV (France Télévisions)
BASTIEN MILLOT

Quel type de collaboration Bastien Millot conseiller de J-F. Copé patron de l’UMP, ex Conseiller de Patrick de Carolis à qui Nicolas Sarkozy vient de remettre la légion d’honneur, théoriquement ex parton de France Télévisions Services (FTS) et intervenant comme l’un des nombreux cabinets Conseil de FTV, pour figurer au générique de France 2 au chapitre France Télévisions ?

A quel titre Bastien Millot pédégé de la société conseil Bygmalion qui conseille entre autres Jean-François Copé (vous savez l'homme de la commission éponyme pour la réforme de l’Audiovisuel et le patron de l'UMP) dont "Le Canard enchaîné" avait révélé, il y a quelques mois, l’un des contrats signés avec France Télévisons visant à « fournir des éléments de langage à son Secrétaire Général » et que Rémy Pflimlin a reconduit dans ses fonctions de conseil, mais également chroniqueur à l'Express.fr , intervenait-il pour FTV dans le cadre des élections ?





mardi 24 avril 2012

500.000€…800.000€…1Million d’euros, Combien Pflimlin a-t-il accepté de verser pour rien?


500.000€…800.000€…1Million d’euros, Combien Pflimlin a-t-il accepté de verser pour rien?

« Le Canard enchaîné » du 26 mars 2012 révélait que France Télévisions avait versé  un demi-million d’euros de l’argent public à un producteur en dédommagement d’une émission qui ne verra jamais le jour !!!! (*)

Et pas n’importe quel producteur, non ! Il s’agit de Jacques Kirsner (Jem Productions) qui vient de produire : "Les Nouveaux Chiens de garde", documentaire "pamphlet contre la connivence entre les médias et les puissances d'argent…"

"Dénoncer la connivence entre les puissances d'argent et les médias " et recevoir en plus des centaines de milliers d’euros en dédommagement d’un projet qui n’aura jamais lieu, il faut quand même oser !!!

Rappel de l’article du « Canard enchaîné »: « France 3 ne s’en est pas vantée, mais elle a payée très cher l’annulation du projet de série « Cuba Rumba » commandée à Jacques Kirsner (Jem Productions) dont les huit épisodes devaient être tournés à Cuba cette année.
Moyennement emballé (et par souci d’économies…) [chacun pourra apprécier ici, toute l’ironie du Canard !], le nouveau directeur des programmes Thierry Langlois, avait mis fin à l’aventure cet automne. Laquelle s’est soldée par un coquet dédommagement pour Kirsner : 500.00 euros avant même de sortir une caméra.
Au service financier de France 3, c’est la salsa ! »



 
 
Il semble que la somme demandée en dédommagement était initialement de 1million d’euros…qu’au plus haut niveau, le feu vert aurait été donné pour 800.000€ et que pour l’heure 500.000€ aient déjà été versés comme l’indique « Le Canard enchaîné » du 26 mars 2012.
  
Selon Thierry Langlois, ce genre de dédommagement ne serait pas « exceptionnel » !!! Il ne serait pas rare de signer pour France Télévisions des « protocoles négociés » avec certains producteurs visant à « régler par avance » tout éventuel contentieux ou différend !

Autrement dit, vous allez voir France Télévisions avec un « projet » sans encore avoir écrit quoi que ce soit…vous signez un « protocole négocié » au cas où et un an après, sans avoir vraiment « avancé », vous empochez un demi-million d’euros au bas mot pour annulation !!!! 

Seulement voila, ce genre de dédommagement lié à la signature de « protocoles négociés »  que Thierry Langlois ne juge pas « exceptionnel », le serait bien dans son montant…A en croire l’intéressé et son entourage, en règle générale, ce ne sont pas plus de 20.000€ qui sont l’usage !!!

Nous verrons ce qu’en pense la Justice ; dans le cadre de l’enquête confiée à la brigade de répression de la délinquance économique (BRDE) menée par le Parquet de Paris suite à la plainte pour « favoritisme et prise illégale d'intérêts » déposée par la CGC. (LLA nº1506) au regard de l’article du « Canard enchaîné », nous ne manquerons pas de transmettre les éléments nécessaires afin de poser des questions sur l’attribution de ce demi million d’euros.

Enfin, comme il convient de toujours garder le meilleur pour la fin, ce « producteur atypique, rebelle râleur » (dixit Libé) qui "dénonce la connivence entre les puissances d'argent et les médias", donnait le 22 février 2012, une interview-plaidoyer pour Pflimlin (voir en fin de post) à « Ecran total » intitulée: "Le PDG de France Télévisions doit rester en place pour dix ans". (voir l’article intégral)

Alors qu’il y a peu, Jacques Kirsner dans un article de Libération signé Philippe Kieffer : «Le président de France Télévision a les pouvoirs... d'un potentat» déplorait « la dérive du service public », le voila à présent qu’il encense Pflimlin qu’il qualifiait ès qualité de « tyran »  et qu’il demande son maintien à la tête de la télé publique pour 10 ans ! Il faut le faire.

Voila ce que déclare à « Ecran Total », Jacques Kirsner qui a produit l'adaptation de deux textes de Nicolas Sarkozy (un livre sur Georges Mandel, un scénario sur le maréchal Leclerc), mais qui déclare pourtant que « Sarkozy n'est pas son copain ».

A la question du journaliste d’ «Ecran Total » : « Comment jugez-vous la politique de Rémy Pflimlin ? » voila, entre autres, ce que répond Jacques Kirsner :

« D’abord, il faut le féliciter d’avoir détricoté un système centralisé qui mettait en danger la liberté de création. C’est un acquis. Par ailleurs, il reste bien des problèmes çà résoudre. Je vais prendre deux exemples extrêmes. D’un côté, il y a France 5, une chaîne d’exception, de modernité en phase avec le siècle. Vous entrez à France 5 et vous sentez vivre la chaîne. Le personnel en est fier et aime ce qu’il fait. C’est la meilleure chaîne de l’audiovisuel français. Et, à l’autre extrémité, il y a France 4 : une catastrophe, une vulgarité qui, parfois frôle le racisme, avec des blagues de troisième mi-temps. Je caricature à peine. Ce devrait être une chaine de la jeunesse républicaine des banlieues alors que c’est une poubelle. L’excellence d’un côté, le pire de l’autre. Ce sont les contradictions et les défis du groupe...
Sans passer toutes les chaînes au crible, je remarque seulement une tendance lourde: l’apparition de plus en plus fréquente aux postes de responsabilités, notamment des programmes qui étaient détenus auparavant par des saltimbanques, de gens issus des écoles de gestion et de commerce. Les comptables et les commerciaux ont des qualités mais les programmes en exigent d’autres… »



Qu'est-ce qui a bien pu faire changer d'avis Jacques Kisner pour passer "d'un président de France Télévision ayant les pouvoirs d'un potentat responsable de la dérive du service public " à  "son maintien en place à la tête de France Télévisions pour dix ans" ?

Jacques Kirsner déclare à Ecran Total: "Le PDG de France Télévisions doit rester en place pour dix ans".


Interview publiée le 22 février 2012 par « Ecran total » où Jacques Kirsner déclare: "Le PDG de France Télévisions doit rester en place pour dix ans".

Ecran total : "Les Nouveaux Chiens de garde ", documentaire que vous avez est un pamphlet cantre la connivence entre les médias et les puissances d'argent, et contre la pensée unique. Sorti sur moins de 50 copies, ses entrées sont restées stables pendant trois semaines. Il va sans doute réaliser 150.000 entrées, voire plus. C'est ce qu'on appelle un succès.
 
Jacques Kirsner : Le travail du distributeur est formidable. D'autant que les grands circuits, Gaumont-Pathé, UGC et MK2, l’ont refusé. UGC a refusé de le projeter aux Halles et MK2 à Beaubourg…

E.T. : Selon vous, sont-ils passés du côté du potentiel du film ou est-ce un acte volontaire ?

J.K : Je n’ai pas les éléments pour parler de censure mais je constate. Et Canal + n’a pas préfinancé.

E.T. : Ils préfinancent à peine la moitié des films produits…
J.K : Maintenant que le film est sorti et qu’il marche, ils ne l’achètent pas non plus. Ils ne me font même pas une proposition. Cela pose la question du monopole de Canal + sur la télévision payante, un monopole dangereux, insupportable. C’est un problème grave, et ce sera aux socialistes, s’ils gagnent de le traiter. Je croyais que l’on avait fait un pas en avant définitif vers la liberté d’expression. Je constate que ce n’est pas le cas. Il y a trois ans, Canal + m’avait dit ne pouvoir préfinancer un projet qui mettait en cause un de ses actionnaires le groupe Lagardère. Mais, ils m’avaient dit : produisez-le et on l’achètera. Il est sur les écrans, c’est un succès, et on en est au même point.

E.T. : Il y a Orange Cinéma Séries…

J.K : Même refus de leur part et une politique éditoriale qui semble étrangement en symbiose avec celle de Canal +.

E.T. : Vous êtes aussi un producteur de fictions et de documentaires. Vous travaillez surtout avec le service public. Nombre de producteurs critiquent France Télévisions. Quel est votre point de vue ?

J.K : Il faut faire très attention à la mode qui consiste à tirer sur les dirigeants de France Télévisions. Pas un mot sur les chaînes commerciales ou Canal +. Selon moi le prochain président de la République doit prendre l’engagement de la stabilité du service publique. Je comprends que l’on change la loi sur l’audiovisuel, mais cela n’implique pas que l’on change le PDG de France Télévisions. Seule la stabilité permet de concevoir et de mettre en œuvre une politique. Cette stabilité suppose deux mandats, soit dix ans pour le PDG. Être partisan de cette stabilité n’implique aucun conservatisme. Au contraire, c’est la condition d’un vrai changement. Je dis ça alors que j’ai des échanges souvent animé avec Rémy Pflimlin. Mais c’est la vie, il faut distinguer l’essentiel de l’accessoire.

E.T. : Comment jugez-vous sa politique ?

J.K : D’abord, il faut le féliciter d’avoir détricoté un système centralisé qui mettait en danger la liberté de création. C’est un acquis. Par ailleurs, il reste bien des problèmes çà résoudre. Je vais prendre deux exemples extrêmes. D’un côté, il y a France 5, une chaîne d’exception, de modernité en phase avec le siècle. Vous entrez à France 5 et vous sentez vivre la chaîne. Le personnel en est fier et aime ce qu’il fait. C’est la meilleure chaîne de l’audiovisuel français. Et, à l’autre extrémité, il y a France 4 : une catastrophe, une vulgarité qui, parfois frôle le racisme, avec des blagues de troisième mi-temps. Je caricature à peine. Ce devrait être une chaine de la jeunesse républicaine des banlieues alors que c’est une poubelle. L’excellence d’un côté, le pire de l’autre. Ce sont les contradictions et les défis du groupe.

E.T. : Et France 2 et France 3 ?

J.K : Je ne vais pas passer toutes les chaînes au crible. Je remarque seulement une tendance lourde : l’apparition de plus en plus fréquente aux postes de responsabilités, notamment des programmes qui étaient détenus auparavant par des saltimbanques, de gens issus des écoles de gestion et de commerce. Les comptables et les commerciaux ont des qualités. Mais les programmes en exigent d’autres. Cela me conduit à m’interroger. France Télévisions n’a-t-il pas un champ d’action trop vaste. Qui trop embrasse, mal étreint. Qui peut diriger cinq chaîne démultipliées par le numérique ? Le prochain gouvernement devrait impérativement engager une réflexion sur le service public, une réflexion qui débouche sure des propositions concrètes dont on tient compte. Et plutôt que les éternels états généraux, toujours revendiqués et jamais convoqués, le prochain gouvernement pourrait songer à organiser des journées de la création, de l’orientation du service public. Arte pourrait d’ailleurs s’y associer.

E.T. : Vous allez produire pour le cinéma un film sur Louis-Ferdinand Céline. C’est un personnage véritablement odieux.

J.K : C’est un monstrueux génie. Le scénario est d’Emmanuel Bourdieux et Marcia Romano. Nous travaillons sur le casting. Ce film raconte la période où Céline s’est réfugié au Danemark. Un universitaire juif américain vient alors à sa rencontre. Le metteur en scène Christophe Blanc termine, également pour le cinéma, l’adaptation de l’Arme à gauche. Enfin, nous allons débuter pour France 3, le tournage de Clémenceau interprété par Michel Duchaussoy. Il sera réalisé par Olivier Guignard sur un scénario que j’ai écrit avec Serge Berstein.

lundi 23 avril 2012

Pflimlin, INTOUCHABLE !…il admoneste et prévient, il continuera même si Hollande est Président.

Pflimlin,  INTOUCHABLE !…il admoneste et prévient, il continuera même si Hollande est Président.

"Quel que soit le résultat de l’élection présidentielle, je continuerai avec le soutien et la confiance de l’Etat, à moderniser France Télévisions"....a déclaré Pflimlin dans une interview au quotidien « Le Monde », veille du premier tour de l’élection présidentielle.
Rémy Pflimlin nommé à la tête de France Télévisions par Nicolas Sarkozy affirme dans l'entretien dont il se vante en interne, qu’il ne changera rien si François Hollande devient Président de la RépubliqueA bon entendeur, salut !

Voila donc François Hollande prévenu…Il ne devrait pas être surpris de ce type de déclaration ! Chacun se souvient qu’il avait déjà déclaré ne rien devoir à Nicolas Sarkozy, le 26 janvier 2012 au Figaro, en réponse à la question du journaliste sur les conditions de nomination des présidents de l’audiovisuel public: « Je tire ma légitimité de mon parcours personnel. Mes compétences ont pu être vérifiées par tous puisque j’ai été auditionné par le CSA, l’Assemblée nationale et le Sénat. Toutes ces auditions, qui ont à chaque fois duré 2 heures, ont été filmées en direct. Je ne connais pas beaucoup de chefs d’entreprise dont la nomination est précédée d’une telle transparence.»

Ce qui vaut pour Nicolas Sarkozy vaut pour François Hollande…Pflimlin est au dessus de la mêlée


«-  l’audience de France 2 qui se redresse…
-  la réforme de France Télévisions [désorganisation sans égal serait plus juste] qui bénéficie d’une aide de l’État et qui “avance bien” pour tendre vers une entreprise commune prévue pour fin 2013 avec la finalisation des rapprochements entre services et supports du groupe…
-  la rationalisation des moyens qui permettra de dégager des ressources
-  France 4, la petite chaîne de la TNT gratuite pour les jeunes (un public compris entre 20 et 30 ans) dont Nos concurrents sont gênés par le succès
-  La télévision connectée [l’avenir de la télévision selon lui] avec sa plateforme info sur la toile et sa télévision de rattrapage qui sont une priorité… etc… »

Chacun aura pu constater que Pflimlin évite soigneusement de parler du budget…et pour cause ! Du fait également qu’il aimerait sortir les comptes de l’année 2011 « pas loin de l’équilibre » sans savoir d’ailleurs si les commissaires aux comptes les certifieront sans réserve (comme ils ont menacé de le faire) mais où il est possible que la perte d’exploitation du groupe en 2011 soit finalement plus de 2 fois supérieure à celle prévue dans le budget !

 -16M€ sur les recettes publicitaires à proprement parler et -3M€ sur les parrainages (quasiment -20 M€) sur les 425 millions de recettes publicitaires qu’il a fait voter au budget par les administrateurs, le 5 janvier 2012 et dont Martine Martinel, la députée rapporteure au budget écrit dans l’avis n°3806 de l’Assemblée Nationale :
« En tout état de cause, la prévision de recettes publicitaires apparaît manifestement insincère, constatant au passage que la régie publicitaire de France Télévisions n’a pas été consultée sur les prévisions de recettes publicitaires, contrairement à l’usage, comme le lui a indiqué M. Philippe Santini, directeur général de ladite régie. »

Il faut quand même oser !!! 

Non content de se déclarer indéboulonnable, Pflimlin admoneste maintenant: "Je souhaite être fixé dès 2013 concernant la suppression de la publicité à partir de 2016 car la décision qui sera prise aura des répercussions importantes en matière de financement du groupe".

Avant même la  journée d'investiture du Président de la République (habituellement le dixième jour suivant le second tour de l'élection présidentielle en France) qui se tiendra en mai, dans la salle des fêtes du palais de l'Élysée, résidence officielle de la présidence, Pflimlin impose un cadre au Chef de l’Etat: "Il faudra prévoir des financements de substitution intégrant le début d’année 2012 difficile dû entre autres, à la chute de 15 millions d’euros des recettes publicitaires"

Et d’ajouter toujours à l’adresse du prochain Chef de l’État, sans attendre la très attendue réforme de l’audiovisuel qui devrait, entre autres, mettre un terme à la nomination des présidents de France Télévisions et Radio France par le président de la République, Pflimlin sans même avoir réuni le  Conseil d’Administration, a décidé : "Après la rentrée, nous allons transformer France 3 (passée derrière M6 sous les 10% d’audience en hebdo selon Médiamétrie pour mars/avril 2012) et proposer un projet qui permettra d’installer plus fortement encore la chaîne dans la proximité".

Et si les 11.000 femmes et hommes qui souffrent chaque jour un peu plus de tant de baratin se disaient que "Quel que soit le résultat de l’élection présidentielle, ils ne peuvent plus voir leur entreprise France Télévisions continuer sa descente aux enfers en prenant des décennies de retard" !!!
Et si à France Télévisions le changement c'était maintenant..!