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vendredi 15 juin 2012

France 4 au dessus des lois….Emmanuelle Guilbart et Rémy Pflimlin en essuieront les conséquences.


France 4 au dessus des lois…. Emmanuelle Guilbart et Rémy Pflimlin en essuieront les conséquences.

Dans notre avant dernier post intitulé « Emmanuelle Guilbart à France 4 divise pour mieux régner…plus pour longtemps ! » nous indiquions que cette dernière s’apprêtait à réorganiser France 4 sans passer par le CCE comme c’est pourtant une obligation légale. C’est chose faite aujourd’hui en totale entrave.

Les collaborateurs de France 4 qui avaient appris officiellement de la bouche même d’Emmanuelle Guilbart dans une réunion mensuelle d’avril 2012, le départ de Vincent Broussard directeur des acquisitions de France Télé, nommé par elle en janvier 2011 directeur de l’Antenne et des Programmes de France 4, ont donc appris en mai à la réunion mensuelle suivante que Sandrine Roustan était nommée en directrice des Programmes de France 4 et Cyril Giraudit directeur de l’Antenne.

Emmanuelle Guilbart a donc mis en application l’adage populaire « En mai, fait ce qu’il te plait »

Les deux intéressés remplaçant chacun 1/3 de Vincent Broussard étaient bien évidemment présents à cette réunion d’intronisation….le troisième 1/3 serait pour Tania Khalil dont le nom circule avec insistance, promue au poste de directrice des acquisitions de France Télé.

Emmanuelle Guilbart assure que cette réorganisation est faite avec le plein accord de Rémy Pflimlin qui lui fait une confiance aveugle et que celle-ci sera soumise à l’information et la consultation du CE Siège prévu les 21 et 22/06/2012.

Ceci est totalement faux…et de surcroît les nominations auront eu lieu ! Emmanuelle Guilbart raconte des craques.

A ce jour, aucune information et encore moins de consultation, n’ont été mises à l’ordre du jour du CE Siège prévu les 21 et 22/06/2012…Pour couronner le tout, Emmanuelle Guilbart a semble-t-il annoncé « le 14/06/201, « que cette réorganisation ne ferait l’objet que d’une simple note interne non soumise aux instances représentatives du personnel. »

Un organigramme de cette "nouvelle organisation" existe bien, encore  non encore officiel et surtout établi de manière arbitraire sans tenir compte des situations des uns et des autres mais pas encore communiqué…est-ce bien utile puisque tout est fait !?

Le pompon comme nous l’indiquions, également annoncé en réunion de programme (lundi 11/06/2012) c’est l’auto proclamation de Madame Gauchy qui s’est présentée en qualité de nouvelle Secrétaire Générale de France 4 Chargée des relations institutionnelles.

Qu’est-ce que c’est que cette embrouille ? Il y a déjà une  Secrétaire Générale à France 4 depuis plus d’un an !!!!  

Il est grand temps que cesse à France Télévisions « la foire à l’andouille » et que l’État actionnaire tape le plus rapidement possible du poing sur la table pour que le foutoir indicible qui règne à France Télé, la politique de la terre brûlée mise en place par quelques uns et la casse de l’entreprise, soient stoppés nets.

Canal + en panne de conseil sur le dossier de rachat Direct 8/ Direct Star dans l’attente d'approbation par de l'Autorité de la Concurrence !!!!

Canal + en panne de conseil sur le dossier de rachat Direct 8/ Direct Star dans l’attente d'approbation par de l'Autorité de la Concurrence !!!!

Voila un an jour pour jour, le 15/06/11 la presse annonçait de départ de Bertrand Méheut, patron de Canal + du « Comité des sages de Liliane Bettencourt ».

Sur la toile, on pouvait entre autres articles, lire sur le site Wansquare.com « Ami et client de l’avocat Pascal Wilhelm « protecteur » désigné de Liliane Bettencourt, le patron de Canal +,  Bertrand Méheut vient d’avertir ce dernier qu’il quittait le Comité des sages de Liliane Bettencour constitué il y a seulement quelques semaines afin de veiller sur les investissements de la principale actionnaire de Loréal… »

Pascal Wilhelm conseil de Canal + notamment sur les dossiers footballistiques intervenait aussi, semble-t-il, dans l’affaire complexe du rachat de Direct 8 et Direct Star par Canal+ face à  l'Autorité de la Concurrence toujours réticente malgré le récent feu vert du CSA.

Selon « Les Echos », Canal+ aurait donc décidé de reformuler ses propositions d'engagement dans le but de convaincre l'autorité régulatrice d'autoriser son entrée sur le marché des chaînes gratuites.

Une chose semble sure, c’est qu’en début de semaine où Canal Plus devait défendre « une nouvelle liste des engagements qu'il promet de respecter si l'opération de rachat est autorisée…mesures proposées qui ne sont pas plus contraignantes qu'auparavant (ni plus nombreuses, puisque le groupe serait passé de 7 à seulement 4 propositions), mais avec une durée d'application de ces engagements plus longues », Pascal Wilhelm n’a pu ni assister, ni conseiller  Canal + devant l'Autorité de la Concurrence. Celui-ci était en garde à vue dès lundi.


Ses avocats notent que sa mise en examen est "exclusivement à raison de ce que Mme Bettencourt n'aurait pas été en possession de tous ses moyens lorsqu'elle lui a confié des mandats, et notamment le mandat de protection future", c'est-à-dire le mandat par lequel elle le désignait pour s'occuper d'elle et de son patrimoine, justement si elle n'était plus en état de le faire elle-même.

Maître Pascal Wilhelm,  « protecteur » désigné de Liliane Bettencourt, ami et conseil du patron de Canal +  Bertrand Méheut ex membre du conseil éponyme de la principale actionnaire de Loréal, va-t-il pouvoir continuer à défendre les intérêts de Canal+ dans de telles conditions ?

jeudi 14 juin 2012

Emmanuelle Guilbart divise pour mieux régner…plus pour longtemps !

Emmanuelle Guilbart divise pour mieux régner…plus pour longtemps !

Après le départ de Cyril Hanouna pour la chaîne Direct 8 du groupe Canal+, laissant donc Emmanuelle Guilbart à deux doigts d’être nommée en remplacement de Mosca sur France 2 mais finalement restée sur France 4, la pression est montée d’un cran.

Elle minimisait ce transfert dans un premier temps, en pensant sûrement que « Touche pas à mon poste » existerait toujours mais simplement sans lui…Elle a quand même bien dû avoir un doute en écoutant sur Europe 1, dans Le Grand direct des médias, Thierry Moreau, chroniqueur de l’émission préciser: « Nous sommes en contrat avec la société de production de Cyril Hanouna et pas avec France 4. Et nous avons envie de continuer avec Cyril. ».

Puis il ya eu le départ de Vincent Broussard directeur des acquisitions de France Télévisions mais également directeur de l’antenne et des programmes de France 4 (3 en 1) pour rejoindre le groupe TF1 en tant que directeur général adjoint antennes, programmation et programmes pour les chaînes TMC et NT1 à compter de juin 2012…dont le blog CGC  a révélé le 1er juin dernier les conditions et dont elle se disait, en petit comité, pas attristée plus que ça !!!!

Cela faisait déjà beaucoup ! Aujourd’hui, la même Emmanuelle Guilbart qui se revendique haut et fort de l’entier soutien de Pflimlin, a annoncé le changement dans les grandes largeurs niveau organisation à France 4…et ne lui parlez surtout pas des procédures, des instances de représentation du personnel, du CE Siège, CHS-CT ou encore du CCE, elle passera outre !!!!!

Avec une vingtaine de collaborateurs environ, France 4 qu’elle dirige, ne va tout de même pas perdre son temps à « consulter » pour quelques petites modifs.

Ainsi, Emmanuelle Guilbart a visiblement déjà annoncé que le poste de Vincent Broussard qui était directeur des acquisitions de France Télévisions mais également directeur de l’antenne et directeur des programmes de France 4, serait réparti sur 3 personnes :

-          Un poste de directrice des acquisitions de France Télévisions,
-          un poste de directeur de l’antenne de France 4 ;
-          et un autre poste de directeur des programmes de France 4.

Ce n’est pas officiel mais elle a déjà donné les noms.

De même, elle a validé la présentation ce matin dans le cadre du Comité de programmes hebdomadaire sur France 4 d’’une nouvelle recrue, en tant que « Secrétaire Générale en charge des relations institutionnelles » ….Kesako ?
C’est le délire total…quelles « relations institutionnelles » ? 

Décidément ces dernières temps à France Télévisions, comme dirait la chanson, c’est « Chacun fait, fait, fait, c’qui lui plait, plait, plait… »

Il semble bien quand même que ce soit la goutte d’eau qui fasse ici déborder le vase…Quant aux élus tous azimuts, les voila prévenus…c’est Emmanuelle Guilbart qui décide et personne d’autre !

loi audiovisuelle au printemps selon "Le Monde"...cela pourrait être plus rapide!

La réforme de l'Audiovisuel pour bientôt !

Fin mai, Aurélie Filipetti la ministre de la Culture et de la communication avait annoncé « faire de la réforme de l'audiovisuel public une priorité »elle avait d’ailleurs précisé qu’ «Une première réforme de cette promesse de campagne de François Hollande sera proposée avant le début 2013 ». 

Avec entre autres :

- Le mode de nomination des présidents de l'audiovisuel public réformée d'ici début 2013.

- Les membres du CSA [ou de l’instance réformée] nommés par les commissions culturelles de l'Assemblée nationale et du Sénat. Le mandat de l'actuel président du CSA Michel Boyon comme deux autre membres, s'achève le 25 janvier 2013….Ce nouveau « conseil de l'audiovisuel » changera peut-être de nom pour l'occasion.

- Le moratoire sur  la fusion entre RFI et France 24 qui pourrait se traduire par un arrêt pur et simple [Jean-Paul Cluzel ayant été nommé entre temps à une mission d’évaluation devrait rendre ses conclusions avant le 22 juin].

Etc….

Selon « Le Monde » du 13/06 (Voir la demi-page du quotidien en fin de post) ce serait plutôt pour le printemps ! Le quotidien de citer le député PS Michel Françaix qui indique « On se donne un peu de recul pour avoir une réflexion plus globale ».

Au regard de :

-   l’état calamiteux des finances de France Télévisions avec un siphonnage des 2/3 de sa trésorerie passant de 200 M€ à 72 M€ ;

- du probable manque à gagner en recettes publicitaires 2012 engloutissant vraisemblablement la quasi totalité du peu de trésorerie restant ;

-  mais également le manque à gagner de quelques 210 M€ dû à l’annulation plus que prévisible par Bruxelles du versement de la taxe par les opérateurs de téléphonie mobile imposée par la loi de mars 2009 ; 


le calendrier pourrait plus être celui de la ministre.


Négo d’une convention commune à TF1, M6 et C+: qui ose dire encore que ça continue ? Ah ! bon !


Négo d’une convention commune à TF1, M6 et C+:  qui ose dire encore que ça continue ? Ah ! bon 
(voir aussi http://www.cfecgc-canal.blogspot.fr/2012/06/convention-collective-de-branche-2-ans.html)

Rappel, chronologie et épilogue d’une démarche discutable:

Des syndicats dubitatifs :

Courant 2010, le STP, Syndication des Télévisions Privées, qui regroupe donc TF1, M6 et Canal + et qui se retrouve ponctuellement sur quelques thèmes communs lorsqu’il s’agit de défendre quelques intérêts partagés même si les spécificités des uns et des autres les éloignent plus qu’elles ne les rapprochent… a décidé d’inviter les 5 organisations syndicales représentatives au plan national à négocier une convention collective interentreprises qualifiée par le STP de « convention de branche ».

A ce stade, il est utile de préciser qu’une « branche de l’audiovisuel » n’existe justement pas; s’il y avait une « branche » pour l’audiovisuel, elle regrouperait aussi bien le secteur public et privé de la télévision…Parlons donc plus, ici, de « bourgeon » que de branche.

Quelques mois passèrent et début 2011, revoilà les 5 organisations syndicales représentatives nationales, toujours autour d’une grande table du côté de Malakoff, face aux employeurs du STP auquel l’ACCeS Association des Chaînes du Câble et du Satellite était venu s’ajouter.

Ça n’avait pas très bien commencé…une majorité de syndicat parlait préalablement « périmètre » alors que le STP proposait, ni plus ni moins de réinventer le droit social… et surtout de faire évoluer « le contrat de travail » !

Des employeurs étonnés !!!!! :

Certains n’ont peut-être jamais imaginé  travailler toute une vie en CDD mais, là, ça devenait possible ! C’était à qui trouverait la meilleure proposition pour tenter de précariser un peu plus l’emploi, tout à l’encan… Le « contrat sur objectifs » entre autres, était mis en avant comme l’un de ces contrats indispensables à intégrer dans les textes. [détail important, ces types de contrats ne se trouvent pas dans le Code du travail]

En essayant d’inventer une nouvelle forme de contrat de travail qui vise à transformer le salarié en contractuel provisoirement intégré, une sorte de « permittent » [contraction de intermittent et permanent], cadre de passage sur 18 mois ou 36 mois jeté ensuite aux oubliettes, qu’espérait le STP ?
Voulait-il avec un projet « hyper » libéral d’assouplissement du droit du travail, la fin de la gestion des contrats de travail et des carrières ou de l’accompagnement des plus de 50 ans ? Plus besoin de plan social avec du jetable en permanence ! Tous Intermittents avec les inconvénients mais sans les « avantages » (si tant est que l’on puisse utiliser ce terme !)

Retiré du texte sous peine d’arrêt immédiat des négociations, ce « chapitre » réapparaitra puis disparaitra à nouveau quelques mois plus tard…

Il était dès lors hors de question pour les représentants des syndicats, le SNPCA-CGC en tête,  d’accepter cette remise en cause fondamentale du droit du travail et, le cas échéant, que l’audiovisuel privé devienne un lieu d’expérimentation sociale ou diverses formes de CDD seraient la règle!

Les employeurs se sont étonnés des réactions pourtant très logiques au regard de l’ensemble des textes, principes et lois qui réaffirment systématiquement que l’emploi permanent à temps plein reste la règle…tout juste si les positions des syndicats n’étaient pas jugées «archaïques» !

Des contours mal définis :

Plus les semaines passaient, plus l’impression d’une négociation mal préparée, aux contours flous, aux ambitions peu acceptables…s’installait. Puis vinrent l’étonnement et le doute….Comment et pour quels motifs inavoués ou inavouables, trois des plus grands groupes audiovisuels de France tous pourvus d’accord d’entreprise, se lançaient-ils dans un bricolage social de haute voltige qui ne devait aboutir sur rien ?

L’aventure, à l’initiative du STP dans laquelle étaient entraînés les partenaires sociaux, est étonnante. Personne ne fut quasiment informé de ce projet « d’écriture » de cette nouvelle convention collective, évidemment élaboré bien en amont des négociations, avant janvier 2011 période à laquelle tout le monde le découvrit sans aucune autre forme de procès ! De rebondissements en rebondissements, de découvertes partielles en découvertes partielles, d’atermoiements en reculades, la négociation allait inévitablement prendre le chemin de l’impasse.

Pour essayer d’obtenir une majorité de signataires (3 des 5 syndicats) tout fut bon. Caresses dans le sens du poil ici, là des engagements internes aux entreprises pour faciliter telle négociation ou tel accord avec une organisation en particulier, recevant les uns, ignorant les autres, tentant même de taper plus haut en « sensibilisant » la Fédération voire la Confédération de chacun… une forme de navigation à vue, d’improvisation ! Trois d’entre elles sur cinq ont d’ailleurs fait savoir que si le texte venait à être signé minoritairement, elles feraient valoir leur droit d’opposition.

Des suspicions légitimes :

Alors que l’ensemble des organisations syndicales autour de la table exigeait des employeurs « une lettre d’intention » - une des toutes premières demandes faites par la CGC -  aucun engagement écrit pour le respect des textes appliqués dans chacune des entreprises CANAL+, TF1 et M6 où des accords collectifs sont appliqués depuis des années voire des décennies, cette dernière n’a pas formellement le jour !

Il ne s’agit pas les bruler sur la place publique pour un vulgaire plat de lentilles, l’ensemble d’un texte même s’il tend plutôt à faire reculer le droit social interne de chaque entreprise en inventant, entre autres, des dispositifs sociaux inexistants ou encore en développant le recours aux contrats de travails précaires pour le plus grand nombre…non ! Dans de telles conditions et devant de telles incertitudes, comment ne pas avoir de légitimes suspicions sur les intentions des employeurs ?!

Epilogue :

La négociation a quasiment débuté en 2011 ; le délai pour aboutir à la signature d’un texte avait initialement été fixé au 19 décembre de l’année dernière. Le STP a bien calé après coup, deux réunions additionnelles pour procéder à quelques derniers « ajustements » avec un délai supplémentaire pour signer mais, nous sommes en juin 2012, et de texte signé il n’y a point.
Les dizaines de réunions qui ont eu lieu, n’ont pas permis de proposer des aménagements nécessaires assurant un minimum de sécurité aux salariés du secteur de l’audiovisuel privé.

Il ne suffit pas d’annoncer un peu partout que la négociation continue pour que cela soit !

Les représentants des personnels des entreprises de TV privées savent ce que veut dire « négocier » ; elles l’ont déjà prouvé par le passé lorsqu’il s’est agi par exemple de finaliser sous l’égide du ministère, « l’accord national pour sécuriser les emplois des intermittents du spectacle ».
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la négociation pour un texte commun au Privé, n’a pas pris la même tournure.

Un texte à contrecourant de ce qu’il faut faire…

Affaiblir encore plus le contrat de travail, ne parait pas être une issue…Il serait plus  judicieux de le renforcer. Chacun sait, combien des entreprises du secteur soufrent de cette gestion de court terme, d’abord financière mais aussi humaine. Ces politiques qui provoquent tant de dégâts sur les femmes et les hommes qui s’échinent à atteindre des objectifs souvent incompris et qui finissent par craquer, perdant au passage la confiance en leur employeur, parfois en eux-mêmes. Il est indispensable de retrouver le chemin du respect du salarié.

La fin annoncée qui se profile en forme d’échec de cette négociation,  laissera forcément des traces. Qui peut dire aujourd’hui si la négociation initiée par cette syndication d’employeurs qu’est le STP, représentant des intérêts sectoriels sans commune mesure avec l’évolution du business dans l’audiovisuel sur tous supports, la TV connectée, l’internationalisation de la diffusion des contenus…ne sera pas demain plus large et plus axée sur une branche plutôt que sur un secteur ?!

Comment ne pas vouloir mettre un terme à la dérive dans la gestion des ressources humaines tant de fois constatée ? Pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour consacrer une gestion humaine des ressources et non plus une gestion des ressources humaines !
Regroupons les acteurs, tous les acteurs du secteur, discutons clairement des objectifs, remettons le couvert dans la plus totale transparence et le respect des partenaires… Partons d’un état des lieux avec d’une analyse sérieuse de l’organisation sociale des entreprises concernées,  

C’est la garantie de faire œuvre constructive pour le bien des économies mais aussi et surtout des milliers de salariés du secteur !

lundi 11 juin 2012

Arnaud Ngatcha, France Télévisions: le divorce !!

Selon nos informations  Arnaud Ngatcha va quitter France Télévisions devenue "Société cotée en bourse du secteur Médias radio et télédiffusés" !!!!!...si ce n'est déjà fait.

Non, ça ne s'invente pas...c'est bien ce qui est inscrit sur son profil mis en ligne sur twitter :

Vérification:

Pour contacter Arnaud Ngatcha:

directeur de l'unite de programmes des magazines culturels de France 2  à

France Télévisions

Société cotée en bourse; 1001-5 000 employés; secteur Médias radio et télédiffusés
février 2011Poste actuel (1 an 5 mois)

responsable des documentaires
Société cotée en bourse; 201-500 employés; secteur Médias radio et télédiffusés
août 2010février 2011 (7 mois)

afin de lui faire toute part de:
  • propositions de poste
  • missions de conseil
  • nouveaux projets
  • informations sur un poste
  • appels à expert
  • opportunités d'affaires
  • demandes de références
  • reprendre contact
Rendez-vous sur LinkedIn en accédant au profil complet de Ngatcha Arnaud.

Arnaud Ngatcha aurait simplement reçu un coup de téléphone lui annonçant la nouvelle et le priant de faire fissa vite pour libérer les lieux.



dimanche 10 juin 2012

L’analyse de la CGC Média dans le droit fil des propos de Christophe Beaux administrateur de France Télévisions.

L’analyse de la CGC Média dans le droit fil des propos de Christophe Beaux administrateur de  France Télévisions.

Dans un précédent post intitulé "France Télévisions voudrait masquer sa gestion catastrophique par un «manque d’argent»…Quel attrape-nigaud ! ", la CGC Média citait Christophe Beaux, PDG de La Monnaie de Paris et administrateur de France Télévisions qui déclarait : "Les comptes sont mauvais…si France Télévisions continue comme ça, dans six mois, les caisses seront vides .
Il y a peu, Christophe Beaux nommé par le CSA membre du conseil d'administration de France Télévisions depuis février 2011, qui  était l'invité du Buzz Média Orange-Le Figaro y a tiré la sonnette d'alarme en pointant du doigt la situation économique du groupe audiovisuel public lors de la publication des comptes du groupe pour l'année 2011. (voir l'interview)
Désolé, cette vidéo n'est pas disponible sur votre mobile.
Christophe Beaux a notamment redit- son inquiétude : «Les comptes sont à peine à l'équilibre, mais surtout, ce qui est plus inquiétant, c'est que les résultats d'exploitation sont en déficit d'un million d'euros. »
Et de mettre ne lumière «des tendances mal orientées, avec une hausse progressive des charges et une certaine érosion des recettes. Les courbes se sont croisées en 2011, il ne faudrait pas que cela continue trop longtemps, d'autant plus que l'entreprise a aussi consommé une partie importante de sa trésorerie, qui est passée de 200 à 72 millions d'euros. L'entreprise a besoin d'investir, c'est tout à fait normal compte-tenu des enjeux qui sont devant nous, mais le fait que cette trésorerie s'amenuise diminue les marges de manœuvre du groupe pour l'avenir».
 
Christophe Beaux qui sait ce que « finances » veut dire, « demanderait-il de dégraisser le mammouth en n’augmentant  surtout pas les moyens du service public et travaillerait-il à la démolition de l’entreprise dans le droit fil de la droite populiste »  comme l’écrit la cgt avec tout le fiel, le ridicule, la bêtise et l’archaïque propagande dont certains apparatchiks sont coutumiers ????   

Certains n’ont vraiment pas peur du ridicule….Quand on pense que la direction qui favorise complaisamment depuis des années ces pitoyables donneurs de leçons allant quasiment  jusqu’à cogérer l’entreprise avec eux, il faut se pincer pour croire ce qu’ils racontent « la cgt sera(it) le seul véritable contre-pouvoir à France télévisions qui saura(it), comme elle l’a toujours fait, tenir tête à tous les démolisseurs patentés du service public. »

« La trajectoire financière du contrat d’objectifs et de moyens 2011-2015 qui détermine le cadre de ce budget 2012 a été jugée insincère et fantaisiste.

La surestimation des recettes publicitaires et la révision à la baisse des ressources
publiques de 15 M€, ne permettront pas à l’entreprise de faire face à ses charges nouvelles, dont les obligations de commandes aux producteurs privés qui s’élèvent à 420 M€, en augmentation de 30 M€ entre 2011 et 2012. Les investissements dans le cinéma atteignent 60 M€, soit 480 M€ de commandes obligatoires a minima par an.

Les charges seront supérieures de 13 M€ aux prévisions du plan d’affaires du fait de l’augmentation des taxes, des cotisations sociales et des coûts des locaux. Les développements de l’offre régionale de France 3 et des outre-mer 1ères ne sont pas chiffrés, ni le renouvellement des grilles de France Ô et de France 4, ni les coûts de l’harmonisation sociale et salariale liés au nouvel accord collectif.

Le budget consacré aux développements de l’offre numérique s’élève à 63 M€ qui,
en l’absence de budget additionnel dédié, s’opérera par redéploiements et amputation de la trésorerie de l’entreprise.

Pour faire face à ces contraintes et accompagner ces objectifs ce sont une nouvelle fois les synergies et les gains de productivité qui seront mis à contribution pour tenter de résoudre cette impossible équation. La mutualisation des rédactions et des fonctions support, au détriment des salariés et du pluralisme de l’information, en font évidemment partie.

Compte tenu des incertitudes liées à ce contexte, les élus du CCE de France

télévisions votent un avis négatif sur le projet de budget 2012. »
 
Tout comme la cgt avec sa mémoire ultra sélective doit avoir rayé de ses souvenirs, l’inscription à l’ordre du jour du CCE lorsqu’elle avait encore la majorité au CCE via le secrétaire de l’instance tous les points que Rémy Pflmilin et ses lieutenants lui demandent d’inscrire, fussent-ils illégaux, pour mieux rendre ensuite un avis véritable blanc-seing à la casse de l’entreprise.

La CFDT n’écrivait-elle pas fin février 2012 « Inventaire et bobards d’une cgt à bout d’imagination »  dont voici un rappel et un aperçu :

- La cgt largement sifflée dans les dernières AG qu’elle organisait sous Carolis, n’a surement pas oublié que c’est son avis rendu au C.C.E de décembre 2009 qui fut pour ce dernier le point de départ de la désorganisation.

- La cgt par la bouche de Marc Chauvelot lui aussi hué en réunion, n’hésitait pas à qualifier de « manœuvres dilatoires » les efforts des « autres » syndicats visant pourtant à préserver les droits des salariés de France Télévisions en reconduisant par exemple les accords d’entreprise et les dispositions conventionnelles.

- La cgt dont la propagande est digne de celle des pays de l’Est à l’heure du rideau de fer, n’a surement pas oublié que la veille même de la procédure gagnée en Appel et introduite par 3 syndicats, la CFDT, le SNJ et le SNPCA-CGC visant à faire reconnaitre les délais de survivance des conventions collectives, que pour aller dans le même sens que l’ami Carolis, elle était prête avec fo à signer un accord de substitution qui supprimait toutes les garanties en matière de temps de travail et instituait, sans aucune limite, le forfait-jours, l’annualisation et la modulation, etc…

- La cgt et ses prédicateurs n’ont surement pas oublié qu’à l’époque, ils n’avaient pas hésité à revendiquer leur action en vantant les pseudos mérites du texte de substitution soufflé par Carolis alors que la Cour d’Appel n’avait pas encore rendu sa décision, confirmant la durée de validité de la CCCPA jusqu’en octobre 2012.

- La cgt à la mémoire si sélective, n’a surement pas oublié que la Convention Collective signée en 1984 par l’ensemble des syndicats et « mise en cause » par Carolis, elle a mis 10 ans à la parapher donc en 1994 après avoir précisé à qui voulait l’entendre que ce texte n’était pas à la hauteur !

- La cgt qui prouve à chaque occasion qu’elle n’a pas peur du ridicule, n’a surement pas oublié que l’accord sur le « TEMPS DE TRAVAIL » signé par exemple à France 2, là aussi par l’ensemble des syndicats, qu’elle met en avant aujourd’hui et dont elles semble annoncer la « casse », elle ne l’a jamais signé.

- La cgt largement qui fait mine de tacler aujourd’hui Pflimlin et consort en accusant fallacieusement la direction « d’être aux ordres de l'Élysée qui l’a mise en place et de déclencher la guerre à ses salariés et au service public »…n’a surement pas oublié que depuis son arrivée elle n’a cessé de lui dérouler le tapis rouge et d’accéder à ses moindres demandes. 

- La cgt en revanche a dû oublier, l’accord relatif aux Commissions Paritaires où avec l’aval de la direction, elle s’est octroyée un poids qui n’est pas le sien en réalité ou encore les accords sur les moyens des syndicats et leur représentation qui, là aussi, les privilégient…ceux-là elle est la seule et son alliée fo à les avoir signés avec la direction.

La cgt grande promotrice de l’entreprise unique, soutenant indéfectiblement la direction « Caroliso/Pflimlienne » fait aujourd’hui semblant de s’insurger, de pousser des cris d’orfraie sur les effets « dévastateurs » de textes qu’ils ont à l’évidence bâtis en amont avec la Direction….etc….

Tout ceci prouve une chose , c'est qu'en matière de "démolisseurs patentés du service public" la cgt sait visiblement de quoi elle parle !!!!!! 



Thierry Langlois ferait-il la pluie et le beau temps sur France 3 ? Qu’en pense François Guilbeau !?


Thierry Langlois ferait-il la pluie et le beau temps sur France 3 ? Qu’en pense François Guilbeau !?

Cherchez le nom de François Guilbeau le patron de France 3 dans l’interview qu’a donnée au « Parisien », ce dimanche 10 mai premier tour des législatives, Thierry Langlois, directeur de l’antenne et des programmes, vous ne le trouverez pas ! Pas plus que le nom de Pflimlin d’ailleurs !

Que cherche Thierry Langlois en n’associant pas sa hiérarchie dans ses grandes « révélations » de rentrée de septembre 2012 à la Presse ?

Thierry Langlois veut faire la pluie et le beau temps sur « La Trois »…il annonce avoir confié la présentation d’une quotidienne en direct à Laurent Romejko, chaque jour de la semaine à 13 heures.
«Une émission de 45 minutes très réactive autour de la météo et de ses retombées sur l’économie, la santé, les loisirs, etc… avec beaucoup de reportages, où les téléspectateurs contribueront au contenu ainsi que Marine Vignes qui poursuivra par ailleurs «Côté Jardin» et sera en immersion dans les régions afin d’intervenir fréquemment en duplex. » selon les précisions de Thierry Langlois. 

Thierry Langlois n’en dit pas plus mais à n’en pas douter, l’ensemble des présentateurs météo dont chacun imagine qu’ils vont logiquement être associé à cette nouvelle émission, doit se féliciter que la chaîne reconnaisse enfin leur spécialité autrement que via le bulletin météo !

Après le temps quotidien, le « pain » sabbatique avec la cuisine des terroirs. Chaque samedi à 17 heures, Julie Andrieu journaliste culinaire transfuge de France 5, reviendra sur France 3 en septembre pour présenter «Au goût du jour».
«Un magazine de cinquante-deux minutes, à la recherche des savoir-faire et des recettes de terroir, surtout auprès de cuisiniers amateurs de «pays» comme l’Alsace bossue ou le Cœur de Flandres avec mise en valeur des produits traditionnels du terroir» selon la journaliste.

Enfin après la cuisine, l’art d’accommoder les restes avec, un lundi sur quatre, à 20h35, une émission  style « La Marche du Siècle »  qu’apparemment Marie Drucker et Anne-Sophie Lapix ont déjà déclinée…et une «Thalassa modernisée » plus rythmée !!!  Tout un programme….

Chacun comprendra devant tant de « scoops », pourquoi Thierry Langlois a décidé de tirer à lui la couverture sans attendre !!!!!