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mardi 19 février 2013

Le CCE de France Télévisions envoie Pflimlin, une nouvelle fois au Pénal, en votant à l’unanimité une action en entrave.


Le C.C.E. de France Télévisions envoie Pflimlin, une nouvelle fois au Pénal, en votant à l’unanimité une action en entrave.

Pflimlin a tenté une nouvelle fois mais, sans succès, de jouer la montre en ressassant ses sempiternels discours pour essayer de durer le plus longtemps possible.

Ce mardi 19 février 2013 et demain mercredi 20, les élus du C.C.E. de France Télévisions étaient réunis pour la séance ordinaire de l’instance qui n’a finalement « d’ordinaire » que le nom puisque, avec en face Pflimlin qui riait jaune.

Après plusieurs préalables des uns et des autres rappelant les annonces inadmissibles de Pflimlin faites à la Presse et aux média suite au communiqué de la présidence du lundi 28/01/13 « La suppression des directions de chaînes ainsi que la mise en place du nouvel organigramme avec à sa tête un "Conseil de présidence" composé de quatre membres, sera présenté en Comité Central d'Entreprise le 19 février pour entrer en vigueur le 25 février. »

Bien que ce point n’ait pas été mis en information/consultation à l’ordre du jour, comme la loi contraignait pourtant Pflimlin à l’y inscrire (sachant que la jurisprudence impose que le jour de l’information soit distinct de celui de la consultation), ce dernier imaginait peut- être qu’en monopolisant la parole une première fois pendant plus d’une heure pour, toujours et toujours dire la même chose et débiter cette logorrhée verbale dont il abreuve le peu de séances du CCE où il est présent, cela passerait?!
 
Eh bien non ! En effet, les élus du Comité Central d'Entreprise, le CCE de France Télévisions, après avoir dû écouter ce flot de paroles ininterrompues, ont formellement voté ce jour et à l’unanimité, une résolution mandatant le Secrétaire pour qu’il dépose plainte au Pénal, en entrave contre Pflimlin. 

Ce n’est pas la première fois que Pflimlin essuie un tel vote mais il prend ici toute sa signification. Les élus comme les syndicats comme l’ensemble du personnel de France Télévisions en ont ras-le-bol de devoir se fader les boniments de Pflimlin du 1er janvier au 31 décembre.

Voici le texte de la résolution adopté à l’unanimité : « Constatant que les modifications de la gouvernance et les orientations stratégiques de France Télévisions ont été décidées et annoncées tant à la Presse qu’au personnel de l'entreprise sans que le Comité Central d'Entreprise (CCE) n’ait été, ni informé, ni consulté, les élus mandatent le Secrétaire pour entamer la procédure d'entrave devant toute juridiction compétente. (Il s’agit bien, en l’espèce, du Pénal) »

Ce n’est que le début de la défiance ainsi clairement manifestée à l’encontre de Pflimlin.

Cela fait pourtant déjà 32 longs mois que dure le déclin. C’est assez …même trop! Dans cette entreprise que Pflimlin a mené au bord de la mort clinique – la formule n’est pas trop forte – comme Presstalis où il a sévi de 2006 à 2010 et dont chacun sait où il l’a conduite,  il n’a qu’une idée en tête, durer un maximum de mois sur les 60 mois du mandat que lui a confié Nicolas Sarkozy, à l’été 2010…
 
Chaque mois qui passe – chaque jour, serait plus juste – la télé publique avec Pflimlin à sa, tête, poursuit sa longue agonie. Le patient – France Télé est subclaquant. C’est presque de l’acharnement thérapeutique à le(la) laisser dans cet état-là, entre les mains de celui qui la rend plus malade à chaque intervention!

En l’état, si rien n’est fait en urgence, elle risque de ne pas en réchapper. Le 11 février dernier, la CGC Média adressait une lettre à François Hollande: « Monsieur le Président de la République, abrégez le calvaire de Pflimlin…il vous le demande ! »suite au récent entretien qu’il a donné ce 11 février 2013 au titre de presse « Les Echos » Pflimlin jouait une fois encore les victimes...ce n’est jamais de sa faute !!!!

Il existe encore un faible espoir que la télé publique en réchappe mais il faut qu’elle change de praticien sans délai.
 
Depuis, le 4 janvier 2010, date de l'entrée en vigueur de la réforme Carolis symbolisée par la centralisation à tout crin, la mise en place de l’armée mexicaine avec explosion des nominations intermédiaires et dilution invraisemblable des responsabilités, rien ne va. Avec son successeur, chacun pouvait imaginer un mieux…C’est pire.

La marche arrière (à 180°) que Pflimlin opère, alors que quelques mois après son arrivée il avait annoncé le retour des directions de chaînes (« sa marque de fabrique »), consacre aujourd’hui, sa totale erreur de diagnostic. 

La « grande famille » de la malade, était déjà complètement «déboussolée» mais là avec ses revirements perpétuels,  c’est le pompon.

Demain , le 20 février alors que se poursuit la réunion du C.C.E. et qu’au global, à part une demie journée de perdue à ne rien dire par Pflimlin, devrait selon toute vraisemblance, voir les mêmes élus voter formellement le déclenchement du droit d'alerte économique en confiant au cabinet d’expertise qui sera choisi, le soin de mener toutes les investigations nécessaires pour faire la lumière sur la vraie situation de l’entreprise que beaucoup, à tous niveaux, qualifient de catastrophique.


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