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mardi 16 juillet 2013

L’amendement pour que s’applique immédiatement la loi sur la nomination des présidents de l’audiovisuel public, va-t-il enfin aboutir ?!

Ce donc à partir de 16h15, ce mardi 16 juillet, que chacun devrait savoir si est retenu  l’amendement qui prévoit que s’applique  immédiatement,  après son passage par le Congrès et dès sa promulgation,  la loi visant à revenir à la nomination par le CSA des présidents de l’Audiovisuel Public.

Certains disent que la Ministre de la Culture souhaiterait faire retirer cet amendement ô combien nécessaire. Pourtant selon nos informations, le Président de la République dont c’était, entre autres, une promesse de campagne, trouverait tout à fait normal que cette loi s’appliquât sans délai….!

Beaucoup se demandent, du reste dans son entourage, comment ceux qui sont en place pourraient rester alors qu’ils ont été nommés par le précédent Chef de l'État et pas sur proposition du CSA !

Autant donc que les choses soient claires et le CSA, même réduit en nombre de membres, n’est sûrement pas là pour « regarder les trains ». 

C’est donc sur ce « projet de loi relatif à  l’indépendance de l’Audiovisuel Public » que la  Commission des affaires culturelles s’est réunie le 10 juillet dernier, à la veille du Conseil d’Administration de France Télévisions comme le précisait Patrick Bloche son Président, les propos sur « l’indépendance »…indépendance politique et indépendance financière. Les propos de Patrick Bloche ont été, sur cette dernière, sans équivoque : « Avec le dispositif  2009, nous n’avons fait qu’accroître la dette de France Télévisions donc la dette de l’Etat qui emprunte pour la couvrir ».

Ce que redisait au CA de France Télévisions du 11 juillet dernier, Christophe Beaux Pdg de « La Monnaie de Paris » et administrateur, en mettant en avant « l'intenable équation financière qui ne tiendra pas sans le recours à l'endettement assez conséquent puisqu'évalué à 250 millions d'euros contre une centaine de millions aujourd'hui » afin de conclure  «En somme, cela revient à ce que l'État finance France Télévisions par la dette».

Concernant cette indépendance financière, voici d’ailleurs un extrait des propos qu’il tenus Patrick Bloche devant la commission et ses collègues parlementaires : « L'indépendance financière de France Télévisions n’est pas assurée. Car le mal est là et le ver est dans le fruit… Donc par rapport à ce que nous avons vu sur les petits écrans ce week-end, que ce soit de l'audiovisuel privé ou l’audiovisuel public où certains ont dit « après avoir ruiné la France, il a ruiné son parti »…je pourrais ajouter, « il a ruiné France Télévisions ». Car la  responsabilité majeure, de celui qui a porté la funeste réforme de 2009, c’est d’avoir  mis l'audiovisuel public dans un état de totale dépendance à l'égard de l'État actionnaire. C'est ça la réalité des choses.

Jusqu'à la réforme de 2009 France Télévisions n’était financée que par la redevance et par les ressources publicitaires. Le président de la République avec une irresponsabilité coupable a décidé pour son bon vouloir et croyant pour jouer un bon tour politique, en prenant la gauche sur sa à gauche, a rayé d’un trait de plume 450 millions de ressources publicitaires en soirée de France Télévisions. Établissant ensuite un COM qui prévoyait en 2009 450 millions d'euros de recettes publicitaires en journée. Là où nous sommes est encore objectif n'est pas atteint, nous sommes à quatre 340 millions d'euros…» [320M€ écrivait le blog CGC début juillet pour une taxe Télécom prévue de 190M€, ndlr]

Des constats plus que parlants qu’avait fait Martine Martinel dans deux excellents rapports parlementaires où tout était dit et qu’elle rendait en 2011 et en 2012.

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