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mardi 26 novembre 2013

Après les attaques contre Médiapart, l'Express à son tour victime! Ça suffit...Pflimlin doit démissionner immédiatement.

Après les attaques contre Médiapart, l'Express à son tour victime! Ça suffit...Pflimlin doit démissionner immédiatement.

Chacun a encore en mémoire les propos tenus en septembre 2010 par Pflimlin à l'encontre de Mediapart et de ses journalistes sur le traitement de l'affaire Woerth-Bettencourt : "L'affaire peut sortir, et probablement de façon plus sérieuse, moins émotionnelle, moins manipulatrice et moins publicitaire que sur Mediapart,  sur les médias comme les nôtres, mais probablement aussi de façon plus respectueuse par rapport à des éthiques."
 
 
Autrement dit, avoir accusé alors les journalistes de Médiapart d'avoir traité de façon partisane pour se a faire mousser "manipulatrice et publicitaire" leur sujet, aurait dû conduire Pflimlin à démissionner de suite...lui qui donne des leçons sur le respect de l'éthique et le sérieux!

Aujourd'hui, alors que le SNPCA-CGC qui est partie civile dans la plainte qui vise le fonctionnement de France Télévisions, actuellement en instruction par le Juge Van Ruymbeke, avait décidé de ne pas s'exprimer sur l'article de Renaud Revel intitulé "France Télévisions à la question : Van Ruymbeke met la pression"  et publié dans l'Express, ne peut rester silencieux et se doit de défendre son auteur.
 
En effet, le coup de gueule que pousse Renaud Revel en réponse aux pressions qu'il vient de subir, en dit long sur l'état de fébrilité dans lequel se trouvent certains.
 
Ça suffit...Pflimlin qui se victimise à longueur d'année devant le représentation nationale mais également l'ensemble des média...qui donne moult leçons tous azimuts....qui raconte encore à qui veut l'entendre que tout va bien et qu'il ne va pas tarder à atterrir, ne peut plus rester à la tête de la télé publique.
 
Après ce nouvel épisode qui foule au pied la liberté de la Presse et discrédite le groupe de télé publique, Pflimlin doit remettre sa démission immédiatement
 
Le blog CGC Média publie ci-après in extenso la réponse de Renaud Revel et l'article qu'il a publié auparavant qui a justifié ces interventions indignes:
 

La publication ce jour, sur le site de l’Express.fr et dans les colonnes de l’Express, d’un article relatant l’audition par le juge Renaud Van Rumbeke, de deux cadres dirigeants de France Télévisions, dans le cadre d’une enquête sur les conditions d’attribution d’une série de contrats de conseils signés, tantôt sous la présidence de Patrick de Carolis, tantôt sous celle de Rémy Pflimlin, m’a valu une volée de bois vert de la part de l’une des éminences de ce groupe: l’article en question sous-entendrait, en effet, et de manière subliminale, que Rémy Pflimlin, serait, seul, le signataire des dits contrats,  un mille-feuille dont Van Rumbeke entend faire du menu bois.
 
Chaussons nos besicles et évacuons ici ce qui semble relever d’une lecture hâtive ou d’une extrapolation qui m’échappe. Et calmons ces messieurs: Rémy Pflimlin, qui n’a pas vendu de beurre aux allemands, est exonéré d’une bonne partie d’entre eux, paraphés sous l’ère Carolis. Le vilain, c’est lui. Reste ceux prorogés par les équipes de l’actuel patron de France Télés. Ainsi que le jackpot accordé justement à son prédécesseur, Patrick de Carolis : un contrat de « prestations artistiques », dont le libellé semble avoir laissé perplexe, -doux euphémisme-, le magistrat instructeur. Un doux parfum de conflit d’intérêt semble émaner de ce dernier. Mais c’est désormais au juge Van Rumbeke de se faire une religion. Et les deux hommes auront à répondre aux questions du magistrat.   
 
Voilà qui est dit. Maintenant, venons-en au fond.
 
Dans l’échange, vif, qui vient de m’opposer à ce cadre de France Télés, je me suis entendu dire que l’Express, sous ma plume, mènerait une « campagne de démolition » contre Rémy Pflimlin. Il y a quelques semaines de cela, déjà, ce même interlocuteur avait avancé l’argument selon lequel Christophe Barbier diligenterait de son fauteuil une fatwa contre le PDG de France Télévisions, parce que maltraité par ce groupe, qui ne l’accueillerait pas suffisamment sur ses antennes. Et bras séculier de ce complot, destiné à faire la peau de Pflimlin? Ma pomme!
 
Un mot sur Christophe B: imaginer que ce dernier puisse se plaindre de ne pas faire assez de télé, reviendrait à reprocher à un bon buveur, qui vient de s’enfiler quelques cubis, d’exiger de la part du bistrotier un dernier verre pour la route.      
 
Ayant rapporté les propos de ce cadre en colère à mon bien-aimé directeur, nous avions éclaté de rire, Barbier me renvoyant à l’irresponsabilité de mes articles: « Mon, vieux, tu te démerdes !»
 
Ainsi va la presse: une nébuleuse où règne le plus souvent une autogestion bordélique et sympathique, dont les réseaux sociaux sont aujourd’hui le premier réceptacle. Et où l’indépendance des journalistes est encore une réalité.
 
Nous n’avons jamais mené campagne contre qui que ce soit. Et naturellement jamais contre Rémy Pflimlin : un patron qui devrait d’abord s’interroger sur l’état de sa maison, qui doit faire faire face à une dégradation inquiétante de ses finances. Ainsi que sur l’hostilité que lui manifeste aujourd’hui la quasi-totalité de l’appareil d’état.  Lequel n’a de cesse de l’entraver et de lui mettre des bâtons dans les roues, dans le secret espoir qu’il s’use et jette un jour l’éponge.
 
Le dernier épisode en date remonte à hier soir, avec le lancement d’une mission, sur le devenir de France 3 confiée à une journaliste, passée par Havas, France 3 Nord-Picardie et France Bleu, Anne Brucy. Que penser d’une telle initiative de l’État, quand on est en droit d’imaginer que la chaîne des Régions doit bien avoir un cap, une feuille de route et des chefs ?
 
S’ajoute à cela, la volonté croissante du CSA d’Olivier Schrameck de placer sous étroite surveillance l’entreprise France Télévisions, dont les principaux cadres dirigeants sont désormais convoqués chaque quinzaine. Au programme, remise au pas et interro orale.
 
Dans ce climat de connivence touchante et de franche camaraderie, qui voit un PDG transformer son bureau en Fort Chabrol, la presse, dont l’Express, ne fait simplement que répercuter et traduire ce qu’elle entend et observe. Au-delà des postures et des discours de façade. J’ai suffisamment dénoncé ici l’insupportable duplicité et double langage des cabinets, -élyséens et autres-, à l’encontre de Rémy Pflimlin, pour ne pas prendre pour argent comptant les propos souvent désarmants de ce dernier face à une réalité de plus en plus instable.
 
La presse, qui est aux croisements de ces deux univers, est ainsi le récipiendaire et le traducteur des secousses qui agitent un secteur, dont les séismographes ne sont jamais au repos. Or s’imaginer que les hommes ou les femmes qui conduisent ces entreprises sont une source d’intérêt ou de questionnement pour les observateurs, pour les «rubricards», que nous sommes est une vue de l’esprit.
 
Pour une raison simple et vielle comme la cathode: les PDG passent, les journalistes restent."                 
                         

"Le juge Renaud Van Ruymbeke a entendu, respectivement, les 16 octobre et 13 novembre, le directeur juridique et DRH de France Télévisions, Patrice Papet, et Martin Ajdari, secrétaire général du groupe. Le magistrat enquête depuis de longs mois sur les conditions d’attribution d’un grand nombre de contrats signés avec des sociétés de conseils copieusement rémunérées: Altedia, (270 000 euros), Bygmalion, (1,2 million d’euros), les cabinets Bain, (11, 3 millions d’euros), et Ineum  (3,06 millions d’euros), ou encore, l’association Dialogue, proche de la CGT, (66 150 euros)…

Malgré une note de Bercy en date du 9 novembre 2010, adressée à France Télévisions, rappelant les procédures strictes en matière d’appel d’offres, note dont le juge a eu copie, il est maintenant avéré que le groupe de Rémy Pflimlin n’a pas toujours tenu compte de ces recommandations. Et c’est ce dont le magistrat s’est étonné face à Martin Ajdari, lequel  a expliqué que l’entreprise avait été « tributaire d’une grande désorganisation».
Autre dossier qui fâche: les deux contrats de conseils, d’un montant de 72 000 et 153 000 euros, attribués à l’ancien PDG de France Télévisions, Patrick de Carolis, pour des « prestations artistiques» liées notamment à l’émission même qu’il produit sur France 3, Des racines et des ailes! Peu satisfaits des réponses de ces deux cadres dirigeants, Renaud Van Ruymbeke a décidé de réentendre Martin Ajdari, auditionné en tant que témoin assisté, début décembre. Avant de convoquer, dans la foulée, l’ensemble des acteurs liés à ces affaires. Ainsi de Patrick de Carolis et de Rémy Pflimlin. "

Une seule conclusion s'impose, il faut le redire. Ça suffit...Pflimlin  ne peut plus rester, il doit en tirer les conséquences et démissionner.

A lire également l'article "d'Electron libre" : "Les contrats de France Télévisions passés au crible"
 

        

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