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mercredi 6 novembre 2013

Des députés UMP encore une fois à la rescousse de Pflimlin prêts à ridiculiser le Gouvernement, la Ministre, la majorité présidentielle donc le Chef de l’État.

Des députés UMP encore une fois à la rescousse de Pflimlin prêts à ridiculiser le Gouvernement, la Ministre, la majorité présidentielle donc le Chef de l’État.

Chacun se souvient sûrement de l’article de Renaud Revel publié le 4 juillet dans « l’express.fr » au sujet du « dernier diner politique de Pflimlin » ainsi rédigé « Avant hier soir avec une brochette de députés UMP, dont Franck Riester, Christian Jacob ou encore Christian Kert qui, interrogé par l’Express, confirmait « avoir rassuré le PDG de France Télévisions quant aux intentions de l’UMP dinaient tous avec Rémy Pflimlin. Ce dîner a été loccasion pour ce dernier [entouré de ces convives, ndlr] d’évoquer la situation de l’entreprise et la future loi sur l’audiovisuel débattue à l’Assemblée National [qui vient d’être votée le 31/10/13, ndlr] comprenant l’amendement rédigé par le député PS Patrick Bloche, prévoyant la révocation par le CSA des PDG de l’audiovisuel public en place… »
Le blog CGC Média qui s’était interrogé comme une très large majorité de français sur la nomination directe de Pflimlin à l’été 2010 par Nicolas Sarkozy et non par le CSA comme c’était le cas avant, avait presque cru à une mauvaise blague…mais non !
Des députés de l’opposition dinant avec Pflimlin et l’assurant, le cas échéant, de leur soutien et de son maintien à la tête de la télé publique...probablement sous le sacrosaint principe de « l’indépendance ». Hallucinant !
La loi adoptée la semaine dernière, le contribuable et électeur français  pouvait raisonnablement penser que leur action visant à faire échec à la loi et laisser Pflimlin continuer de couler chaque jour un peu plus l’entreprise, avait échoué !
Visiblement non. En exclusivité, Grégoire Poussielgue dans « Les Echos » de ce 4 novembre s’interroge – il est bien le seul  « La loi sur l’audiovisuel est-elle inconstitutionnelle ? » 
Le même Grégoire Poussielgue qui dans le  n° 21379 des « Echos » du 19 Février 2013 dressait dans un article intitulé « Martin Ajdari, nouvel épisode chez France Télévisions », un portrait des plus élogieux (le mot est faible..!) du financier de France Télévisions, comme rarement.
Portrait qui depuis ces dernières semaines et notamment l’article de « Libération » signé Isabelle Roberts et Raphaël Garrigos du 31 octobre « La lettre de Filippetti et Pflimlin écarlate » ne manque pas d'interpeller !!!! 
Lorsque Grégoire Poussielgue débute son papier ainsi « A quarante-quatre ans, le parcours de Martin Ajdari est sans fautes. », il y effectivement aujourd’hui de quoi s’interroger alors que le moindre observateur constate que la situation de France Télévisions ne cesse de se dégrader à la vitesse grand V !
Voilà d’ailleurs ce que « Libé » écrivait, il y a quelques jours, « Après que le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), Olivier Schrameck ait fait savoir cette semaine (Libération du 30/10) son intention de de vouloir convoquer tous les quinze jours un représentant du service public, c’est au tour de la ministre de la Culture et de la Communication Aurélie Filippetti, de tremper sa plume dans le vitriol pour écrire à Rémy Pflimlin, un courrier où elle s’inquiète de la situation financière et des recettes publicitaires de France Télévisions et demande au groupe des réunions plus régulières de son comité d’audit…. »
Il ne s’agit donc pas à l’évidence «  d’un sans fautes » pour l’intéressé, c’est le moins que l’on puisse dire !  Bizarre !
Après donc que Grégoire Poussielgue ait commis ce portrait particulièrement flatteur, le voila à présent qui est le seul, en Exclusivité, à relayer la démarche de certains  parlementaires  UMP - Franck Riester, député de Seine et Marne en tête (décidément) qui dénonçait encore la semaine dernière « Cette petite loi ne comportant aucune avancée en matière d’indépendance pour l’audiovisuel public qui ne vise qu’à détricoter une fois de plus les mesures de l’ancien gouvernement… ».
Le journaliste indique que « La loi sur l’audiovisuel adoptée définitivement par l’Assemblée nationale le 31 octobre dernier, pourrait être inconstitutionnelle ? ! » et de préciser que « C’est ce que pense le groupe UMP au Sénat qui vient d’adresser une lettre au Conseil Constitutionnel, qui va examiner la loi organique (loi, en fait composée de deux textes puisqu’elle comprend une loi ordinaire et une loi organique) comme le prévoit la Constitution dont la décision est attendue en milieu de semaine prochaine. »
Il serait intéressant de savoir si c’est bien la position de tous les parlementaires UMP, Fillonistes, Coppéistes et autres, défendue au nom de « lindépendance »?! 
Ce n’est d’ailleurs pas un problème de fond  que soulèvent « ces » parlementaires UMP pour faire annuler la loi (et tenter de sauver Pflimlin, ndlr) mais un problème de procédure : « Selon le groupe UMP (donc tout le Groupe pour Les Echos !!!! ndlr), la loi organique n’est pas conforme à la Constitution en raison de la procédure retenue pour son adoption. Les sénateurs UMP estiment la commission mixte paritaire qui s’est tenue le 17 octobre dernier pour se  prononcer sur le texte définitif de la loi n’aurait pas dû se tenir lors d’une semaine de contrôle parlementaire et qu’il s’agirait d’un motif d’inconstitutionnalité de la loi aux termes de l’article 48, alinéa 4 de la Constitution, prévoyant mais ne l’interdisant expressément pas, qu’une semaine de séance sur quatre est réservée par priorité et dans l’ordre fixé par chaque assemblée au contrôle de l’action du Gouvernement et à l’évaluation des politiques publiques ».
Espérant que le Conseil Constitutionnel leur donnera raison, ils visent ni plus, ni moins, l’annulation, la semaine prochaine, de la loi « Les conséquences sont potentiellement importantes, puisque si les travaux de la commission mixte paritaire sont invalidés par le Conseil Constitutionnel, la loi ordinaire, qui ne fait pas l’objet d’un recours, serait de facto annulée. » (dixit Les Echos) avec pour dommages collatéraux, au passage, de «ridiculiser le Gouvernement, la Ministre, la majorité présidentielle donc le Chef de l’État. » !!!! 
 Les deux questions qu’il convient finalement de se poser, sont :
« A qui profite le crime »
et « Qui roule pour qui » ?????   

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