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jeudi 14 novembre 2013

France Télévisions devrait encore emprunter pour au moins payer les salaires de cette fin d’année 2013…insolvabilité ?

France Télévisions devrait encore emprunter pour au moins payer les salaires de cette fin d’année 2013…Insolvabilité ?
Le blog CGC Média précisait, le cas échéant que « Pflimlin avait quasiment siphonné la trésorerie du groupe France Télévisions qui était, encore il y a un an, de quelques +200M€ pour la faire passer très fortement dans le rouge avec – 53M€ en 2011, des niveaux abyssaux avec quelques -125 M€ en 2012 pouvant atteindre  - 251 M€ en 2013. »
Ces chiffres qui circulent à nouveau sur la toile, le blog CGC Média avait été le premier à les révéler et à écrire que pour « boucler l’année 2012, l’entreprise allait devoir emprunter auprès des banques ».

Selon nos toutes dernières informations, le scénario est sur le point de se renouveler pour la fin 2013 ; l’état des finances de France Télévisions est tel - l’entreprise pourrait ne pas pouvoir payer l’intégralité des salaires en fin d’année -  qu’elle s’apprêterait donc à, de nouveau, solliciter le concours des banques.

Seulement voilà, cette fois-ci les déficits sont tellement importants – le déficit cumulé dépasserait donc les 300M€ – que les banques veulent une garantie supplémentaire de l’État qu’il n’est visiblement plus prêt à donner à Pflimlin tant il a conscience de l’ampleur des dégâts. 


A ce manque invraisemblable de trésorerie, s’ajoute la situation budgétaire de France Télévisions (lourdes pertes à prévoir pour 2013) décrite par le rapporteur à l'Assemblée sur le budget de l'audiovisuel public Stéphane Travert (PS) comme "un motif de sérieuse préoccupation" du fait notamment d'un manque à gagner sur la publicité qui pourrait atteindre 20 millions d'euros en 2013


Par rapport à quel montant pourrait se demander chaque contribuable/payeur ?! " 20 millions d'euros par rapport aux prévisions du budget 2013 », selon le député. Et d’ajouter « Les ressources publiques pourraient également être "en retrait de 31 millions d'euros" en raison du "cumul de la réserve de précaution et d'un surgel sur la dotation budgétaire" destinée à compenser la suppression de la publicité après 20 heures ». 

Rappelons pour l’anecdote qui vaut quand même 10 briques d’euros au passage, que Pflimlin était allé affirmer, il y a quelques semaines, à la représentation nationale que ce n’était que dix de moins rien d’autre !!!!! Fadaises.

Enfin, le député de la Manche a également déploré la perte de la diffusion du tirage du Loto, qui va migrer sur TF1 en 2014 et représentera "un manque à gagner de plus de dix millions d'euros par an" (12 M€ pour être précis) point également la responsabilité de Pflimlin et consort dans "certains des choix éditoriaux de la direction", faisant une allusion à l'échec des programmes d'avant-soirée de France Télévisions…. Stéphane Travert s'inquiétant aussi de « la passivité de France Télévisions France Télévisions qui doit rapidement trouver la martingale en matière de programme afin pour redresser le cap, notamment des audiences (au plus bas) ».

Tous ces chiffres avaient été donnés par le blog CGC Média qui s’interroge toujours sur la signature entre FTV et l’État  d’un avenant au Contrat d'objectifs et de moyens (COM) 2013-2015 déjà erronée où Pflimlin avait annoncé fallacieusement des recettes pub irréalisables de 340M€ en 2013, 350M€ en 2014 et 360M€ en 2015 !!!!!

Le blog CGC Média avait ailleurs rendue publique la fronde, fin octobre, des salariés de la régie publicitaire qui avaient manifesté leur mécontentement à la suite du Conseil d’Administration devant un Saada quelque peu gêné et face à Pflimlin et à qui ils demandaient de réviser à la baisse le montant des recettes pour 2014 au regard des chiffres qu’il avait en sa possession !

Pflimlin renouvèle ici quasiment à l’identique la situation de Presstalis qu’il laissait en situation de faillite au moment de sa nomination à l’été 2010 par Nicolas Sarkozy…ce dernier demandant même à François Fillon à l’époque d’y injecter alors des millions de l’argent des contribuables pour l’éviter ! 

L’État refusant donc, à juste titre, de se porter garant d’une situation catastrophique dont il n’a pas encore découvert la face immergée – la plus grosse partie de l’iceberg qu’il découvre semaine après semaine et article de Presse après article de Presse [l'instruction en cours du juge Van Ruymbeke dans le cadre d'une plainte du SNPCA-CGC partie civile devrait être particulièrement instructive (sans jeu de mot!)]  refusant de facto de cautionner l’hallucinante « gestion » de Pflimlin et de son équipe, ne laissera aucune autre porte de sortie à l’intéressé que d’en tirer les conséquences et de remettre inéluctablement sa démission. 

La reconstruction demandera au suivant une rigueur à toute épreuve mais surtout une transparence sans faille, une détermination et une énergie titanesque pour y parvenir.   

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