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vendredi 8 février 2013

Supplique à François Hollande Président de la République: Ne laissez pas sous un Gouvernement de Gauche les "3P+A" abimer plus avant la télé publique.

Si vous n'aviez le temps que de lire, Monsieur le Président de la République, une seule publication sur l'état de déliquescence dans lequel se retrouve la télé publique, ce sera celle publiée le 29 janvier dernier par Philippe Kieffer.

Dans un article époustouflant de pertinence et de justesse, le  journaliste et producteur audiovisuel spécialiste des médias, y présente une photographie saisissante, 28 mois après l'arrivée de Pflimlin à la tête de France Télévisions,  de l'état de délabrement dans lequel se trouve à présent plongée la télé publique  sur fond de jeu de chaises de chaises musicales mais aussi du reniement total qui vient de se "jouer" sur place.  

Le blog CGC Média qui dénonce, article après article (*) depuis plus e deux ans et demi,  cette casse organisée de la télé publique mais aussi l'étau dans lequel se retrouvent coincés les milliers de femmes et d'hommes qui y travaillent avec en point d'orgue, dernièrement, la vaste fumisterie managériale (que certains ont même oser qualifier de révolution alors qu'il ne s'agit que d'un tour de passe où on prend les mêmes et on recommence à une ou deux exceptions près) avec des posts comme: 

(*) entre autres  

"Et rebelote, Pflimlin rejoue les victimes et tire sur l’État actionnaire, TF1, la concurrence, son prédécesseur et à peu près tout le reste !" 

"Pflimlin est cuit ! Sa poussiéreuse « feuille de route » réactivée à chaquefois, ne convainc plus." 

"« France Télévisions donnerait des gages à l'exécutif » !!!! Il ne s’agit là que d’une vaste fumisterie et d’un énorme écran de fumée…rien d’autre !" 

vous propose donc de lire avec attention ce formidable papier et par conséquent d'intervenir pour éviter un naufrage qu'il est plus que temps d'empêcher, celui du formidable outil qu'est encore la télévision publique qui ne s'en relèvera pas si rien n'est fait.

Ne laissez pas Monsieur le Président de la République: les "3P+A" (Pflimlin, Patino, Papet  + Ajdari) abimer plus avant la télé publique...

Ils sont là depuis 28 mois tous ensemble dans une même équipe, aucun de ceux -là ne pouvant se prévaloir de quoique soit à titre individuel...c'est donc ensemble qu'ils devront  en tirer les conséquences. Tous dans un même panier sans exception, malgré ce qu'en disent certains conseilleurs qui voudrait certes avoir le dernier mot mais qui au bout du compte ne seront probablement pas les payeurs. 
Lisez donc cette remarquable analyse de Philippe Kieffer "Audiovisuel Public: le coup de l'État permanent"  et libérez la télé publique de cette emprise destructrice, en lui donnant le souffle VRAIMENT NOUVEAU dont elle a désespérément besoin. 

Audiovisuel Public: le coup de l'État permanent

MÉDIAS - Tous les habillages de communication n'y feront rien, il sera difficile de faire passer la manœuvre à laquelle vient de se livrer le président de France Télévisions pour autre chose que ce qu'elle est: un jeu de massacre sur ses propres troupes, et un tour de passe-passe politique qui serait sans importance s'il ne menaçait de prochains déboires la nouvelle structure mise en place. 

Pour ceux qui auraient manqué le début de ce nouvel épisode de la palpitante série "Avanies à France Télévisions", rappelons que ce sont quatre directeurs des chaînes du service public qui se voient simultanément évincés au profit d'un espoir numérique montant, Bruno Patino

L'homme providentiel du jour sédimente déjà sur son agenda la direction de France 5, celle de toute l'activité numérique de FTVi, mais aussi, accessoirement, la direction d'un master de journalisme à Sciences Po et, depuis peu, un rôle dans une mission (d'initiative gouvernementale) chargée de réfléchir à une réforme des aides à la mort douce et prolongée de la presse écrite. 

Bruno Patino devra donc essayer de trouver un quart d'heure dans ses semaines d'homme pressé pour se demander, aussi, quoi faire d'un groupe audiovisuel public de cinq chaînes et dix mille salariés en perte de vitesse. Encore que, pour un homme bien organisé... dix minutes peuvent suffire. 

Officiellement, c'est au nom d'une nouvelle efficacité de gestion des programmes et des finances que Rémy Pflimlin sacrifie ceux qui étaient jusque-là ses patrons de chaînes. Des hommes et femmes dont il vantait ponctuellement mérites et professionnalisme depuis son arrivée...
Officieusement, c'est "sauve-qui-peut!"

Car le problème, ici, ce n'est pas tant que le président Pflimlin estime nécessaire de se séparer de dirigeants qui n'ont pas su faire évoluer France Télévision sous sa présidence. Non. Le vrai problème c'est que ce président ne sache pas pousser la pertinence du jugement qu'il porte sur ses directeurs jusqu'à son aboutissement logique: s'inclure lui-même dans cette liste de cadres à remercier. 

Mais non. Rémy Pflimlin préfère lâcher ses directeurs que son poste. 

Puisque c'est fait, il faut bien en déduire qu'il ne s'est trouvé personne d'assez charitable ou perspicace, auprès de lui, pour l'informer de la funeste logique induite par un geste aussi maladroit. Personne pour lui rappeler que ce genre d'opération commando, supposée mobilisatrice pour les équipes, ne peut se pratiquer avec succès qu'à la faveur d'un "état de grâce". Soit en arrivant au pouvoir, soit en surfant sur d'incontestables succès. À ces conditions seulement (ici loin d'être réunies), il est possible de justifier ou d'atténuer la violence métaphorique d'une liquidation d'équipe. 

Mais surtout, de deux choses l'une. Ou bien France Télévisions est l'entreprise dynamique et performante dont se revendiquait Rémy Pflimlin depuis trois ans, et auquel cas rien ne justifie d'en faire passer les dirigeants à la trappe. Ou bien ça va très mal au point de devoir guillotiner tout un collège de directeurs et, dans ce cas, personne ne comprendra que celui qui en était le chef s'exonère de la responsabilité qui est la sienne dans cette situation. 

De mauvais esprits (ça existe) pourraient aussi remarquer qu'il s'agit là de transformer profondément, radicalement, et la lettre et l'esprit du schéma que Rémy Pflimlin avait vigoureusement soutenu, au moment de sa nomination, en audition publique, devant le CSA. 

À rebours de ce qu'avait pratiqué son prédécesseur (Patrick de Carolis, qui avait octroyé les pleins pouvoirs sur les programmes des chaînes à son bras droit, Patrice Duhamel) il avait alors prôné que seule une délégation de pouvoir à des directeurs de chaînes, confortés en véritables "patrons" de leur antenne, permettrait de donner un nouveau souffle au service public. 

C'est à un reniement complet de cet engagement qu'on assiste avec l'évacuation des directeurs et l'intronisation de Bruno Patino en "néo-Duhamel". C'est le retour à une centralisation périlleuse, et la mise en place d'un "guichet unique" pour les programmes qui ne veut pas dire son nom. Il sera intéressant, au passage, de voir comment le CSA et son nouveau président, Olivier Schrameck, ignoreront, valideront, ou contesteront ce revirement décidé sans la moindre concertation en interne...

Plus immédiatement, le signal envoyé aux personnels de France Télévisions ne peut en aucun cas les rassurer. Comment faire confiance, demain, à un "président" dont chacun sait maintenant qu'il n'hésitera pas, pour "durer" un peu plus longtemps, à vous sacrifier sur l'autel des accommodements à faire avec le pouvoir? 

Car il faut savoir, et là réside l'aspect le plus équivoque de l'épisode en cours, que le scénario en est écrit avec la collaboration de ces forces vives de la réflexion sur l'audiovisuel contemporain que sont l'Élysée, Matignon, et la rue de Valois réunis. Trio de choc d'un État qui, c'est juré, "ne se mêle plus d'audiovisuel". Un pouvoir qui n'avait pas de mots assez durs pour stigmatiser "l'interventionnisme" public et brouillon de Nicolas Sarkozy dans les médias...mais qui procède aujourd'hui, dans l'opacité, avec le même sans-gêne. Gérant à sa manière un service public dont il ne sait ni que faire ni comment continuer à le financer. 

N'ayant pas su profiter de son "état de grâce" (quand il y en eut un, ou presque, en juin dernier) pour affirmer sa volonté de changement, ce pouvoir en est réduit à devoir composer. Contraint à "coproduire" le hasardeux "coup d'État" auquel on assiste là. En association avec un président de France Télévisions qui, se sachant plus toléré que désiré dans son mandat, sait aussi se servir de cette ambiguïté comme d'un atout. 

L'inertie, les divisions, et l'impréparation socialiste sur l'audiovisuel public ont offert un espace à Rémy Pflimlin pour les prendre à revers. Ce qu'il fait. En adoubant celui de son entourage qui présentait le meilleur profil gauche-compatible, et en faisant du même coup partager tous les risques de cette opération à l'État demandeur. 

D'où l'ascension soudaine de Bruno Patino, "professionnel" dont la démonstration d'une aptitude à régénérer les programmes des chaînes publiques reste à établir, mais qui présente l'avantage de satisfaire, à défaut de les enthousiasmer, des socialistes manifestement ignorants de l'urgence où est France Télévisions de se voir proposer un avenir plutôt qu'un arrangement entre faux amis. 

En décimant ainsi le staff directorial sur lequel il s'appuyait jusque-là, et en propulsant si haut l'ambitieuse et providentielle inexpérience de Bruno Patino, Rémy Pflimlin vient de montrer jusqu'où il est permis, dans un système audiovisuel aussi vermoulu et biaisé que le nôtre, de se hisser sur son propre échec pour préparer celui des autres.



mercredi 6 février 2013

Patino le numéro 2+ de France Télé ferait nommer son copain Boris Razon à la tête de France 4 !

Surréaliste, c’est un mot que le blog CGC utilise très souvent s’agissant de France Télévisions mais avec hallucinant, il n’y a pas vraiment d’autre qualificatif plus approprié !

Souvenez-vous, le 30 octobre 2012, le blog CGC Média publiait un article intitulé : « Pflimlin et Patino qui ont nommé un directeur « qui ne veut pas dire grand-chose » (dixit) organisent une conférence interne sur le sujet...l’instant de Razon !!! »
Il y était largement question d’une conférence interne à France Télévisions où Boris Razon, ex rédacteur en chef du « monde.fr » ayant rejoint les activités numériques de France Télévisions à la demande de son pote Bruno Patino, ex-directeur du monde.fr. qui y présentait les "nouvelles écritures"…"un département en plein boum" selon Pflimlin! (voir l'interview  de Razon en fin de post)
Boris Razon, Il débutait d’ailleurs son propos ainsi "Au-delà de ce nom qui ne veut pas dire grand-chose" et poursuivait en indiquant que "ce secteur en pleine croissance ferait le lien entre les programmes télé et le web." 
C’est lui que Patino essaie de placer à présent à la tête de France 4 !!!!! A quel poste puisqu’à la tête c’était Emmanuelle Guilbart, que celle-ci est quasiment partie mais surtout qu’il n’y a plus de poste de responsable de chaîne.
Qu’à cela ne tienne Patino le numéro 2+ (le "+" c’est histoire de « voir » plus grand !) pourrait envisager de le placer aux responsabilités à l’antenne et aux programmesà moins que ce ne soit pour assurer la transformation de France 4 en chaîne jeunesse (la journée seulement, justement lorsque cette jeunesse est à l’école).
Les bras ne peuvent que vous en tomber à la lecture de cette succession de boniments en tout genre « J’ai souhaité dès mon arrivée placer le numérique au cœur de mon projet de transformation de France Télévisions. En 28 mois, nous avons rattrapé un retard qui était manifeste. Il nous faut désormais ouvrir une seconde étape dont voici les contours :

C’est par le numérique que nous inventerons la télévision de demain. Pour cela, il nous faut explorer le champ des nouvelles écritures, apprendre à parler la grammaire et les usages de cette langue, de ce média nouveau. [Ça ne veut rien dire, ndlr]
Cette marche vers le futur constitue à la fois une nécessité et un devoir. Nécessité car il en va du lien avec notre public. Devoir car nos valeurs – exigence de qualité, formation d’un esprit citoyen, curiosité au monde - doivent être brandies avec détermination.

 Nous devons repenser nos « chaînes » en phase avec ces nouveaux usages. France Télévisions doit enrichir son bouquet de plateformes thématiques verticales. Dans le nouvel espace/temps qu’il permet, il doit inventer les nouvelles offres qui donnent la maîtrise aux télénautes, comprennent et s’adaptent à ses centres d’intérêt, lui fournissent toujours plus de pertinence et de qualité dans la recommandation des contenus et des œuvres. Dans cette perspective, il est primordial que notre offre d’information en ligne soit enrichie et gagne en puissance et que l’effort sur le sport soit accentué. Une plateforme rénovée mettant en scène les contenus culturels devra également voir le jour et francetv éducation devra investir nos téléviseurs connectés. [Un paysan de la Marne, à qui le blog CGC montrait le texte de Pflimlin, s’est exclamé « qu’est-ce que c’est que ce charabia…c’est du français ça », ndlr]
Et ce n’est pas fini…il y vient le Pflimlin à la jeunesse et à France 4 :
« Il est temps également d’élaborer une nouvelle et ambitieuse offre envers la jeunesse. Prenant ainsi en compte l’évolution des usages et des modes de consommation des plus jeunes, le bouquet doit s’enrichir de « chaînes interactives » spécifiques à l’univers numérique. Comme pour l’information, le sport, la culture ou l’éducation, l’offre à destination des plus jeunes sera transversale. Cette offre s’appuiera sur les marques exposées sur les cases jeunesse de nos antennes (Ludo et Zouzous) qui conservent toute leur pertinence et contribuent à créer, par la puissance de leur exposition, la notoriété nécessaire au succès des offres numériques.         
La création d’une offre renforcée sur France 4, en journée, si les conditions en sont réunies, [Ça veut dire, si je réussi à brader Gulli pour éviter à la clause de non concurrence signée entre Lagardère et France Télé de s’appliquer et si ensuite je peux ne pas en endosser la responsabilité, ndlr] contribuerait à ce rayonnement.
 La nouvelle offre numérique marquera en toute hypothèse l’entrée dans un univers ludo-éducatif gratuit développé sur tous les écrans (de l’ordinateur à la télévision connectée) et toutes les interfaces. Elle épousera pleinement les usages des enfants qui souhaitent accéder à la demande aux personnages de leur choix et en maîtriser la fréquentation. Elle atteindra dès son lancement un potentiel de 89% de la population. [autrement dit 9 jeunes sur 10 de moins de 15 ans qui en journée sont en cours !!!!!, ndlr]
Et c’est Pflimlin qui a pondu ça ? C’est vraiment du grand n’importe quoi.
Donc Razon sous la coupe de Patino serait chargé de mettre tout ça en œuvre ? ! De qui se moque-t-on ?


"L'image vaut 4.000 mots"…
"Le contenu ne nous intéresse pas "…
"Notre but est de rendre le citoyen plus intelligent"…etc…
Pour Boris Razon, le but est de permettre au public de devenir auteur participatif de sa série préférée ou de son programme favori par l'outil web, entre le "jeu dont vous êtes le héros" et "les jeux vidéo". (Rien de nouveau sous le soleil…à part peut-être comme les cobayes de laboratoires qu’il faudra attendre le moyen ou long terme pour voir les dégâts). Pour les programmes d’animation jeunesse et/ou les séries la cible privilégiée sera donc les enfants et les adolescents…L'objectif énoncé clairement, que "l'illusion soit approfondie dans la réalité"…(ça c’est du lourd !)…

Quels contenus offrir aux enfants même si Boris Razon déclare "Le contenu ne nous intéresse pas "… ? Le questionnement est d’ordre psychologique et civique. 
De multiples recherches psycho-sociologiques montrent que certains enfants et adolescents ont des problèmes de construction d’identité du fait d’un manque de repères dans le monde qui les environne.
Repères impossibles à construire quand la frontière entre la fiction et le réel n’existe plus…ce que Boris Razon appelle sûrement "l'objectif de l’illusion approfondie dans la réalité" !!!!
Le blog CCG en était déjà resté baba mas, vu le contexte, il est maintenant particulièrement inquiet : "rendre le citoyen plus intelligent"…ce pauvre citoyen-téléspectateur qui avant Pflimlin, Patino et Razon devait vraiment être une buse… et que dire de ces futurs enfants et adolescents attardés, sans culture écrite, abreuvés par des programmes sans contenu rivés 24h sur 24 sur leurs multiples écrans ?

Ce n’est plus de la télévision, c’est vraiment la quatrième dimension !




Et rebelote, Pflimlin rejoue les victimes et tire sur l’État actionnaire, TF1, la concurrence, son prédécesseur et à peu près tout le reste !


Le blog CGC Média vous propose de découvrir la lettre qu’évoquaient « Les Échos dans l’interview que Pflimlin donnait à Grégoire Poussielgue le 1er février dans le cadre du contenu de l’avenant au COM : « Rémy Pflimlin, le président de France Télévisions, trace les lignes de la seconde partie de son mandat. Dans un message envoyé hier aux salariés du groupe, il a précisé sa feuille de route jusqu'en 2015, dernière année de son mandat. ».
Il l’écrit d’ailleurs « Il nous reste beaucoup à faire, et, alors que la conclusion des discussions quant à la révision de notre COM se font proches, je souhaite vous faire part des axes stratégiques de cette nouvelle étape. » ; là c’est pour la Ministre à qui il ne laisse plus rien à dire sur le sujet !!!! 

Il s’agit du n°85 de sa lettre de propagande managériale « Repères»  envoyée en interne (à combien de destinataires ????) avec la date du 31 janvier 2013.
Pflimlin rejoue les victimes et tire sur l’État actionnaire, TF1, la concurrence et à peu près tout le reste dans cet écrit dont l’intégralité figure en fin de post. Chacun constatera comme d’habitude le « ton » de son auteur : Ce n’est pas moi, qu’y puis-je, je subis les choix de l’actionnaire, etc…en totale contradiction d’ailleurs avec son exercice d’autosatisfaction habituel qui ne trompe plus personne.
Exemples pêle-mêle: 
« J’ai décidé d’engager aujourd’hui la deuxième phase de la réforme de France Télévisions…deuxième étape qui sera cependant conduite dans un contexte économique très contraint de baisse de nos ressources malgré le relèvement complémentaire de 2€ de la redevance voté en fin d'examen de la loi de finances pour 2013…Pour y parvenir, j’ai souhaité faire évoluer la gouvernance de notre groupe et parfaire l’organisation de l’entreprise unique. Je ne doute pas que notre collectivité, certes éprouvée par les contraintes économiques, saura se mobiliser pour écrire cette nouvelle page de notre histoire…. L’effort budgétaire qu’il nous est demandé d’accomplir est sans précédent. »
Et rebelote, d’entrée de jeu et dès les premières lignes, Pflimlin tire encore et toujours sur l’État actionnaire « France Télévisions certes éprouvée par les contraintes économiques, saura se mobiliser pour écrire cette nouvelle page ».
« Ces vingt-huit derniers mois, nous nous sommes donné les moyens de cette ambition. Car nous avons tous, malgré des difficultés que je n’ignore pas, considérablement avancé.
vingt-huit derniers mois que l’entreprise continue sa descente vers les bas  dans un foutoir permanent en s’enfonçant financièrement exercice après exercice dans le rouge ! Pflimlin n’ignore pas ces difficultés ….Mais n’y peut rien !!!!! Hallucinant.
Et de jouer la provoc totale « Une urgence s’est imposée : rendre effective la construction de l’entreprise unique dont la mise en place, engagée dans la précipitation, avait pu laisser notre corps social dans une forme de désarroi »
La dernière partie c’est contre Carolis son prédécesseur, l’entreprise unique dont la mise en place engagée dans la précipitation, avait pu laisser notre corps social dans une forme de désarroi…Pour ne parvenir à rien de mieux et à n’installer que le pire Pfimlin invoque aussi l’ urgence qui s’est imposée …Vingt-huit derniers mois, vous parlez d’une urgence pour une entreprise qui continue de plonger jour après jour !!!!!  Et de pousser le bouchon encore plus loin : « Il reste beaucoup à faire, la construction n’est pas terminée, mais ces étapes étaient nécessaires…à savoir les deux ans et demi de dialogue »[de SOURD] qui n’ont débouché sur RIEN.
Au tour maintenant des audiences qui baissent toujours comme le prouvent les récents chiffres Médiamétrie mais que Pflimlin ne cesse de nier en tapant au passage sur TF1 et dont il se félicite avec sa « télé de rattrapage » qui ferait soi-disant la différence (tu parles) : « Nos programmes ont permis à l’audience de nos chaînes de se stabiliser en 2012, voire, pour certaines d’entre elles de progresser malgré une concurrence exacerbée et un paysage audiovisuel en profonde mutation : c’est, pour un grand service public généraliste, une véritable source de satisfaction. Le public a massivement adhéré aux soirées électorales proposées par France 2 et préféré suivre les résultats sur notre antenne (5,5 millions de téléspectateurs contre 4,6 millions pour TF1). Notre télévision de rattrapage (francetv pluzz) est désormais présente partout et cumule régulièrement plus de 50 millions de vidéos vues tous les mois ; francetv info, notre service d’information en continu et sur tous les supports a rejoint le classement des dix services les plus plébiscités par nos concitoyens devant de nombreux medias dont TF1. » Tout aussi faux que ridicule !!!!
Et de taper aussi sur la concurrence, toutes ces chaînes gratuites de la TNT qui lui « piqueraient » des téléspectateurs ou encore les « supports » internet (en contradiction souvent avec ses propos sur le numérique) « Avec 25 chaînes nationales gratuites et des géants de l’internet qui investissent dans le contenu (Google, Apple, Amazon et autre Facebook), diffuser des programmes audiovisuels n’est plus l’apanage de quelques d’acteurs. Il faut donc redéfinir la valeur et la place des programmes de service public. C’est par le numérique que nous inventerons la télévision de demain. Pour cela, il nous faut explorer le champ des nouvelles écritures, apprendre à parler la grammaire et les usages de cette langue, de ce média nouveau. »…Invraisemblable ? Pflimlin veut apprendre à parler une nouvelle langue, à en maîtriser la grammaire et l’écriture nouvelle…Quel tissu de billevesées.   
Le reste de sa langue de bois et de sa pseudo « feuille de route » remise sur la table en permanence comme une nouveauté, ne vaut  guère plus. Entre l’offre jeunesse qu’il prévoit de renvoyer à la Ministre en en boomerang (analyse dans un prochain post du blog CGC) : « Il est temps d’élaborer une nouvelle et ambitieuse offre envers la jeunesse qui devrait atteindre dès son lancement un potentiel de 89% de la population avec la création d’une offre renforcée sur France 4, en journée, si les conditions en sont réunies, qui contribuerait à ce rayonnement. Ainsi que la nouvelle offre numérique [laquelle ?] qui marquera en toute hypothèse l’entrée dans un univers ludo-éducatif gratuit développé sur tous les écrans (de l’ordinateur à la télévision connectée) et toutes les interfaces, en épousant pleinement les usages des enfants qui souhaitent accéder à la demande aux personnages de leur choix et en maîtriser la fréquentation.»
Surréaliste de bêtise surtout lorsqu’on pense qu’en journée justement, la jeunesse à qui Pflimlin promet un univers ludo-éducatif gratuit développé, est à l’École et que le Ministre de l’Éducation prévoit même d’augmenter les jours de cours !!!!
Quand le Chef de l'État, le Gouvernement, les Tutelles qui sont mis en cause régulièrement par Plimlin chaque jour qui passe, vont-ils siffler la fin de partie pour que ces milliers de femmes et d'hommes qui vivent au quotidien cette pétaudière, retrouvent enfin espoir  ?