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vendredi 15 mars 2013

La "Viastellisation" des régions de France 3 abandonnée par Pflimlin…ou pour être plus précis, gelée jusqu’en 2016 alors qu’il sera parti depuis bien longtemps !


Pflimlin une fois encore donne raison au blog CGC Média qui, le 14 juillet 2012, dans un long article particulièrement étayé intitulé « Pflimlin imagine enfumer le gouvernement avec son soi-disant projet France 3 ressorti des cartons de Nicolas… » expliquait en quoi son bluff sur la « régionalisation » des régions de France 3 Corse en prenant Via Stella comme modèle, était infaisable à tous points de vue.

En indiquant aujourd’hui que cette "Viastellisation" des régions de France 3 (histoire de créer un néologisme) est abandonnée sinon gelée jusqu’en 2016 alors qu’il sera parti depuis bien longtemps,  Pflimlin se déjuge une énième fois! 

La demi-page dans « Les Échos » du 10 juillet 2012, avec deux articles à la suite intitulés : « La réforme de France 3 à la rentrée s'annonce déjà sous haute tension » et « ViaStella, le laboratoire de France Télévisions en Corse », où Pflimlin expliquait au journaliste les grandes lignes (déjà connues, ajoutait-il) de son soi-disant "nouveau" projet, à savoir : « accentuer la régionalisation de France 3 quitte à associer les collectivités régionales à son financement, en se servant du modèle ViaStella, véritable laboratoire de France 3 en matière de développement local » (dixit l’intéressé), était donc comme le blog CGC Média l’avait qualifié, une nouvelle et récurrente opération d’enfumage. 

Tout le monde a encore en mémoire depuis l’instauration dès 1981 de la douzaine de sociétés régionales de « La Trois » par la loi Filloud, tout ce qu’a subi France 3 en effets d’annonces, en atermoiements en tous genres et changement de cap quand ce ne sont pas de graves erreurs stratégiques.

- L’objectif ″2015″ affiché par Pflimlin depuis sa nomination par Nicolas Sarkozy qui ne sera jamais respecté comme ne l’ont pas été les promesses précédentes successives,  
- « Proxima » dans les années 90
-ou encore l’engagement des 7 télévisions « numériques »
- jusqu’à ″Horizon 2008″ du même Pflimlin (qui décidément empile les effets d’annonce à chaque fois où son mandat est sur le point de s’achever) mis en avant sans vraiment être suivi d’effets…
      
Il s’est quasiment agi tout le temps, d’une une succession de trompe-l’œil, de leurres plus ou moins bien imaginés destinés, en général, à ne berner que de pauvres élus ou les pouvoirs publics pour mieux leur faire porte ensuite le chapeau au cas ou quelque chose changerait !

Il n’est pas possible, en 2013, qu’il se trouvât quelqu’un pour toujours être dupe !?

Et dire qu’il y a, à peine un mois, Pflimlin déballait encore son verbiage en expliquant qu’avant la fin février au bouclage du COM tout ceci devait y être inscrit.
- « Nous voulons résolument en faire une télévision régionale, permettant à chaque territoire d’avoir une offre locale »
- « Nous devons prévoir le regroupement de chaînes régionales s’appuyant sur des rendez-vous nationaux forts dans l’information ou le prime time est désormais envisagé « à terme » et le modèle Viastella « à long terme ».
- « Nous avons la nécessité d’inscrire ce projet [de "Viastellisation" des régions] dans la prochaine étape de décentralisation (…) dont les éléments n’ont pas encore été arrêtés ni débattus. »  3. Dans une première phase, France 3 doit se réformer en région, en adoptant une organisation plus performante, mieux calibrée. »
- «Je souhaite avoir un dialogue avec les conseils régionaux pour voir comment cette vision peut s’inscrire dans leur politique. » avec au passage un plan de licenciement massif histoire de rendre plus présentable la promise aux partenariats espérés dans les régions, notamment avec la PQR. 

Il semble à présent que Bruxelles veuille s’intéresser justement à ces « partenariats » avec les régions que Pflimlin appelle « dialogue » mais qui, dans les faits, pourraient bien s’apparenter à des subventions très discutables (*)

Avec toutes ces déclarations intempestives, Pflimlin qui se contredit d’un article à l’autre, sera parvenu à une chose que l'État lui demande 50 nouveaux millions à économiser.

(*) Les conventions de partenariat avec France télévisions ne peuvent pas tous confondus excéder 100 000 € c'est bien toutes régions confondues les 13 et on est largement au-delà les conventions de partenariat ne peuvent pas s'assimiler à des subventions déguisées.

Le principe du financement public de France Télévisions par la redevance et la contribution de l'État en compensation de la perte des recettes publicitaires a été validé par la commission Européenne le 29 juillet 2010.

La commission a acté le fait que le financement public de France Télévisions répondait bien aux missions de service public définies par le cahier des charges de France Télévisions.
A contrario, tout nouveau financement public qui dépasse le cadre de celui notifié en 2010 s’apparente à une aide  d'État et doit être notifié à Bruxelles.

En 2006, la convention tripartite entre l'État, France 3 Corse et la Collectivité Territoriale de Corse, avait déjà fait l'objet d'une notification. La commission avait validé cette convention sur le fondement des nouvelles missions ainsi financées en s'assurant de l'absence de surcompensation (l'aide allouée correspondait au seul coup des nouvelles missions confiées à France 3 Corse).

La dérogation « de minimis » qui exempte de l'obligation de notifier les aides publiques dans le total pour l'ensemble de l'entreprise doit rester inférieure à 200 K€ cumulés sur 3 ans, n'est pas applicable à France Télévisions dans la mesure où existe un cadre général notifiée et validée par Bruxelles. 

Les subventions d'investissement et d’exploitation émanant de collectivités locales sont proscrites et s'apparentent à des aides d'État qui doivent être notifiées à Bruxelles.

Tout financement, aide directe ou indirecte, avantage en nature, prêt, utilisation à tarif préférentiel émanant d'administrations publiques ou de collectivités locales peuvent être qualifiés d’aide  d'État.

Si une collectivité locale souhaite participer au financement de programmes, ce financement ne peut se faire que sous la forme d’une participation directe de la collectivité :

Soit en finançant directement un producteur extérieur sur un programme proposé par France TV ; 

Soit sous la forme d’un partenariat entre la collectivité et l'organisateur d'un événement couvert par France TV, la participation de la collectivité venant diminuer d'autant les frais engagés par France TV sur la production (location d'une grue par exemple, etc…). En contrepartie (condition sine qua non du partenariat), la collectivité devient partenaire de l'événement.



Julien Courbet viré par mail, dénonce les mensonges et les méthodes de Vilamitjana sous Patino de « La Deux »

S’exprimant sur " RTL", le 13/03 au soir mais également au "Grand Journal de Canal+", sur les détails de son licenciement, Julien Courbet qui avait déjà confié à "Télé 7 Jours" avoir trouvé son licenciement "particulièrement violent" n’a pas mâché ses mots. Il affirme d’ailleurs ne pas avoir eu de coup de téléphone de France 2 depuis la semaine qui a précédé.  

"Je ne me plains pas d'être licencié, ils ont le droit de licencier qui ils veulent, je veux juste, et c'est pour ça que je vous parle, qu'ils disent la vérité" a lancé Julien Courbet. 

"C'est juste la méthode, par mail à 21h50 on m'annonce mercredi que je suis licencié et à 4h du matin dans les boîtes aux lettres il y a "Le Parisien" qui est distribué avec une grande interview de Philippe Vilamitjana, donc je suppose que l'interview a eu lieu dans l'après-midi. On m'envoie le mail à 22h comme ça je ne peux pas réagir et on prend la main sur la communication" a constaté l’animateur.

Eh oui pour un quotidien diffusé le jour J au matin, chacun  sait que le journal est au moins en bouclage l’après-midi du jour J-1 sans parler de la « relecture » de l’article à laquelle personne n’imagine que Vilamitjana n’aurait pas eu lieu !!! Sur la forme il est bien dans son droit Julien Courbet…la procédure dont il est victime comme n’importe quel autre salarié est bien évidemment totalement irrégulière. 

Sur le fond, il a argumenté en rappelant  que son émission qui ne "coûte que30.000 euros" n’a pas  à rougir de l’audience qu’elle réalise. Julien Courbet a également indiqué "Je n'ai pas de temps à perdre à passer dans les bureaux, je n'ai pas de carte à un parti politique, je suis apolitique et je le revendique Je ne dis jamais pour qui je vote. Je n'ai pas de réseaux, je ne fais partie d'aucune association".

Il a donc bien raison Julien Courbet de se défendre. Voilà les méthodes utilisées à France Télévisions et lui est animateur donc médiatique. 

Imaginez tous les autres qui n’ont pas accès aux média et n’ont que les Prud’hommes, des mois plus tard, pour faire valoir leurs droits et défendre leurs intérêts  au regard du préjudice qu’ils subissent. 

L'animateur est aussi revenu  sur ses tweets, chez Marc-Olivier  Fogiel où il a redit qu’ils n’avaient rien de belliqueux et qu’ils avaient  été diffusés sur le ton de l'humour. 

"Depuis quand un employé n'a pas le droit de dire la vérité, j'ai simplement dit 'mon émission s'arrête faute d'audience' puisque c'est ce qui a été dit par Philippe Vilamitjana, et c'est faux, c'est complètement faux !" tempête Julien Courbet.  "Sur les ménagères, je suis tous les soirs devant "On n'demande qu'à en rire" en moyenne et quasiment à égalité avec "Mot de passe" donc ce n'est pas pour l'audience qu'on m'a sorti de là, ce n'est pas vrai, c'est impossible..." a-t-il ajouté.

Julien Courbet veut toute la vérité sur son licenciement, c’est bien normal…il n’est depuis des mois et des mois pas le seul (voyez les très nombreux articles du blog CGC Média au sujet des licenciements sauvages à France Télé  * qui sont en quelques sorte les prémices d’un plan de licenciement massif déguisé où les CDD précaires sont les premiers touchés). 


Mac Donald nous pardonnera de le paraphraser mais « Ça se passe comme ça chez France Télé »

jeudi 14 mars 2013

France Télévisions: la chienlit prend de l’ampleur sur fond de guerres de tranchées et évictions en tous genres pour ne pas dire plan de départs déguisé !

Dans un article du 15 février dernier intitulé « Effondrementabyssal des recettes publicitaires de France Télévisions…entre -150M€ &-250M€, de 3 à 5 fois le « décrochage » annoncé par Pflimlin ! », le blog CGC Média, documents à l’appui comme de coutume, révélait le «décrochage» pour employer le terme utilisé par celui que Nicolas Sarkozy nommait à l’été 2010 et qui représente plus réalistement un coup de canif abyssal au budget de la télé publique. 

Pflimlin qui se prenant pour le législateur prônait, il y a peu, le retour de la pub après 20h : « La publicité ne doit pas être rétablie systématiquement sur toutes les chaînes du service public après 20 heures. Rémy Pflimlin ne le souhaite pas. Il faut, selon le président de France Télévisions, tenir compte de la spécificité des chaînes comme des programmes. Si France 4, désormais destinée aux enfants, se verrait interdire de diffuser de la publicité, d'autres chaînes pourraient en diffuser, après 20 heures…. » (un article parmi tant d’autres)  se défausse comme de coutume sur la crise.

Depuis que, le 24 juillet dernier, Philippe Santini ex Directeur général de France Télévisions Publicité depuis 1997 ait été viré pour nommer à sa place, pas avant août 2012 – eh oui, ça a pris un peu de temps, Pflimlin a dû faire modifier les statuts de France Télévisions Publicité qui interdisaient la nomination d’un patron ayant dépassé 65 ans donc de Daniel Saada qui ex responsable de TF1 était dans sa 66ème année – rien ne va.

Alors que chacun sait que c’est en début d’année que « tout bon publicitaire qui se respecte » pour déjà assurer une bonne partie de ses recettes,  démarche les GROS ANNONCEURS en terme de taille d’entreprise et de budget pub, il semble qu’à France Télé, cela n’ait pas été fait…d’où la chute vertigineuse que rien ne pourra endiguera plus. Elle a donc bon dos  cette « crise » que Pflimlin évoque à tour de bras !!!!

C’est à se demander si parfois ce n’est pas fait exprès. Un des 200 et quelques annonceurs conviés à France Télévisions dans le cadre de la présentation d’une coproduction France Télé, nous racontait comment le successeur de Santini (Saada himself) s’était publiquement adressé à eux « Content de vous accueillir ici à TF1  avec toute l’équipe… »

Certes s’était sa « maison d’avant » comme il s’est repris devant son auditoire pouffant de rire car convié par la régie pub dans les murs de France Télé mais quand même, ça la fout mal !!!

« C’est le début de la fin » lance, totalement désabusé, ce responsable d’une des chaînes du groupe. Il constate comme la grande majorité des salariés que, plus rien ne fonctionne, que le(la) collaborateur(trice) à quelque niveau que ce soit est la quantité négligeable et que la communication à outrance sur le numérique totalement déconnectée de la réalité et uniquement destinée à faire croire aux pouvoirs publics que « ça avance » n’est que poudre aux yeux.

Les procédures s’enchaînent devant les Prud’hommes…Serait-ce pour avoir donné son avis à ce sujet qu’en moins de 15 jours que Jean-Michel ORION Directeur Juridique Adjoint groupe et Responsable du département Concurrence, Sport, Marques et Nouveaux Médias depuis 2005 à France télévisions et depuis 1997 dans le groupe, a été contraint de faire ses bagages et quitter l’entreprise....à moins que le désaccord n’ait encore été encore plus grand ?!

dernière en date selon nos informations celle que vient de déposer  Christophe Scherer ex Directeur des systèmes d’information de France Télévisions Publicité qui faisait en quelque sorte office de numéro  2 de la régie pub sous Santini  viré il y a peu par Pflimlin/Saada  pour “licenciement abusif sans cause réel et sérieuse et harcèlement moral”

Il aura sûrement devant le Conseil de sérieux arguments à faire valoir à commencer par sa compétence professionnelle, sachant que sa remplaçante Chantal Gabay Benayer, 57 ans (certains ont eu du mal à la reconnaitre sur la photo quelle laisse circuler qui date bien d’une quinzaine d’années) a débuté sa carrière en 1985 dans l’industrie chimique et qu’elle n'a donc aucune compétence en télé, en media et encore moins en digital.

Elle n’a donc aucune compétence en matière de gestion publicitaire, non plus de planning agence, etc....mais elle devrait apprendre sur le tas.

Et Saada qui en interne se fend d’un mail pour se féliciter de cette nomination et de la chance pour la régie d’une telle recrue: “Chantal Gabay Benayer a débuté sa carrière en 1985 dans l’industrie chimique en tant que directeur des systèmes d’information France puis région de W.R. Grace, puis a passé 15 ans (de 1990 à 2005) chez Ernst & Young en qualité de Deputy CIO West Europe Africa, Arthur Andersen en qualité de CIO French Affinities (France, Luxembourg, Belgique, Hollande). En 2006, elle participe à plusieurs missions en freelance avant d’intégrer, en 2007, Corialis groupe (matériaux de construction) en qualité de DSI Europe du Sud. Depuis 2011, Chantal Gabay dirigeait des projets en missions de freelance, d’abord pour des fonds d’investissements en LBO, puis pour Kerensen SSII en tant que directeur de BU Asset Management.”...Voilà effectivement un profil qui devrait booster le chiffre d'affaire de la régie pub !

C’est cela qu’un petit encart de quelques lignes sur internet qualifait, la semaine dernière, de “Valse à France Télévisions” ....article quelque peu inexact qui donne le licenciement d’Olivier Douffiague, le directeur commercial de France Télévisons Publicité comme acquis puisque “poussé dehors comme Jean-Christophe Chrétien, ex directeur de l'international (à qui il donne 24 ans de maison, ce qui n’est pas exact) ou encore comme Christophe Scherer donc, ex patron de l'informatique (dix-neuf ans d'ancienneté, ça c’est vrai) qui s'estimant victime d'un harcèlement attaque France Télévisions (ça c’est vrai aussi). 

Olivier Douffiague, le toujours directeur commercial de France Télévisons Publicité subira probablement le même sort que  Christophe Scherer mais pour l’heure, ce n’est pas encore fait!!!!
Bonjour l’atmosphère irrespirable...les uns se regardent en chien de faïence alors même que certains autres en sont aux guerres de tranchées...c’est à quel clan aura la peau de l’autre.

Plus belle la vie, en somme, sur France Télévisions.