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mardi 7 mai 2013

La réduction des inégalités et de l’harmonisation des statuts sociaux pour les femmes et les hommes qui travaillent au sein de l’AEF: Priorités des représentants CGC Médias sur place.


Le 29 avril dernier dans un tract diffusé au sein de l’Audiovisuel Extérieur de la France, intitulé « Statut social : la direction joue les prorogations », la CGC Médias confrontée chaque jour à la réalité du terrain, écrivait « Deux semaines, c'est le temps qu’il reste avant la disparition définitive de nos accords collectifs. En effet, depuis la fusion juridique du 13 février 2012, tous les accords de FRANCE 24, RFI et MCD sont mis en cause et doivent être renégociés dans un délai de 15 mois.

L'échéance fatidique se rapprochant à grands pas, la direction a enfin convoqué les organisations syndicales à une série de réunions marathon entre les 29 avril et 13 mai 2013.

Il s’agit, dans les jours à venir, de proroger par accord certaines dispositions nécessaires au
fonctionnement de l’entreprise et qui concernent notamment :

· Le temps de travail
· L’abattement des charges sociales pour les journalistes
· Les droits d’auteur

Le problème c’est qu’en prorogeant en l’état les accords des différents établissements, nous ferons perdurer des inégalités de traitement entre les salariés d’une même entreprise (AEF)…. »

« En attendant l’indispensable harmonisation des statuts sociaux de l’entreprise » écrivent la CFTC et la CGC Médias, les deux syndicats ensemble « demandent donc à la direction de consentir à un premier effort pour réduire dès à présent les inégalités entre FRANCE 24, RFI et MCD avec notamment :

· La majoration des 11 jours fériés légaux travaillés
· La majoration du travail dominical
· La création d’une prime d’ancienneté pour les PTA
· La revalorisation de la rémunération des droits d’auteurs et l’élargissement de la population concernée
· Des congés payés supplémentaires
· Des récupérations afin de minimiser la pénibilité du travail de nuit »

Loin des polémiques politiciennes, la CGC Médias fait donc de la réduction des inégalités et de l’harmonisation des statuts sociaux pour les femmes et les hommes qui travaillent au sein de l’AEF, des chantiers prioritaires…les salariés l’ont bien compris.

Pflimlin mouille l’État une fois encore …si France télévisions devait ne plus retransmettre Roland Garos, ce serait sa faute !

Dans une interview donnée ces jours-ci, Pflimlin a savonné une fois encore la planche de l’actionnaire. Sur France Inter il déclarait : "Dans les objectifs que nous avons, une de nos missions c'est de permettre gratuitement l'accès au sport car vous savez le sport c'est quasiment exclusivement devenu payantOn a sécurisé les Jeux Olympiques, le Tour de France et le Rugby. Pour Roland Garros, les négociations pour l'après 2014 vont commencer en septembre. Je souhaite, et nous souhaitons avec le gouvernement maintenir Roland Garros sur nos antennes. Maintenant il faut voir à quelles conditions".

Autrement dit, si l’État veut "maintenir Roland Garros sur les antennes de France Télévisions, il faudra voir à quelles conditions"…ce qui peut se traduire aussi par l’État ne peut pas demander à France Télé de sérieuses « économies » tout en gardant le même volume de retransmissions sportives…Pour garder Roland Garos, il va devoir revoir sa copie et mettre au bout, sinon il portera la responsabilité de son passage à la concurrence après le 9 juin 2013 (Plusieurs chaînes privées, comme TF1, M6 ou Canal+, ont fait savoir leur intérêt pour diffuser les Internationaux de France de tennis) !

A quelques jours de la présentation en  Conseil des ministres du « premier volet de la loi sur audiovisuel  » concernant le retour à la désignation des  pdg du Public via  le CSA, voilà qui devrait plaire à l’actionnaire !!!!

Les salariés de la régie publicitaire de France Télévisions doublement perdants paient les pots cassés.

Les salariés de la régie publicitaire de France Télévisions doublement perdants...

Les salariés de la régie publicitaire de France Télévisions viennent de subir le double effet « kiss-cool » :

1°) Baisse de leur participation d’environ 1.200€ en moins sur leur paie alors que le montant avait semble-t-il été pourtant validée par des commissaires aux comptes !...De soi-disant « problèmes clients » qui feraient passer  la somme d’à peu près 4.000€ à un peu plus de 2.800€…de soi-disant « problèmes clients » !!!!
Ce seraient trois millions d’euros qui auraient été remontés « au groupe » entre deux arrêtés des comptes de la régie pub; ce qui a permis à Pflimlin d’afficher au dernier Conseil d’Administration, un résultat des comptes consolidés équilibré voire légèrement excédentaire avec 2,2M€. 
Effet immédiat dans la pure logique des vases communicants, la baisse phénoménale de la participation des salariés

Un courrier en date du 30 avril 2013 signé Thierry-Pierre Jouandet "Directeur des Ressources Humaines et de la Qualité" a même été adressé aux salariés pour leur expliquer.

En voici les termes: "Nous vous demandons de bne pas tenir compte du montant individuel de la participation 2012 qui vous avait été précédemment indiqué.
En effet, un nouveau conseil d'administration de France Télévisions Publicité se tiendra le 5 juin prochain en vue d'arrêter les comptes de la société.
En conséquence, une nouvelle fiche reécapitulative de versement et le montant définitif de la participation 2012 seront portés à votre connaissance à l'issue du conseil d'administration du  5 juin 2013".


 
2°) Baisse de leur intéressement d’environ 30%... Il semblerait que les indicateurs financiers ou comptables mesurant la rentabilité économique et/ou financière de l’entreprise ainsi que les objectifs liés à la marche de l’entreprise, ont cette pâti d’une dépense inattendue: le gros chèque payé à Philippe Santini (viré l’an dernier) dans le cadre des indemnités de départ fixée au protocole transactionnel. Autrement dit, ce sont les salariés de la régie qui en supportent la charge ! 

Au fait dans les « critères » retenus pour l’intéressement et/ou de la participation,  quel a été le poids de certaines dépenses dont il est évident qu’elles auraient pu être évitées ?

Par exemple, 
refaire le bureau du nouvel arrivant qui aurait très bien pu se contenter de la moquette de son prédécesseur ?!
limiter certaine frais en interne, notamment concernant le renouvellement de  voitures de fonction haut de gamme ?!
s’abstenir de partir sous les tropiques voir si le chiffre d'affaire réalisé là-bas était toujours  aussi bas ?! etc… 

Bref, les deux systèmes liés aux résultats de l'entreprise se trouvant ainsi fortement grevés, les salariés qui en bénéficiaient en deviennent en conséquence les victimes et les grands perdants.